Introduction à l'ACS Plus

Étude de cas sur le conditionnement physique chez les jeunes

Facteur 2 : Prise en compte du genre

Où se situent Jean-Philippe et Meera dans ce portrait?

Bien que les travaux du gouvernement fédéral ne visent pas les gens à titre individuel, brosser un tableau plus complet de ces enjeux pour des populations cibles enrichit notre analyse et nous aide à concevoir une meilleure initiative. Jean-Philippe et Meera représenteront les populations cibles.

À la page précédente, nous avons découvert qu'en raison des structures sociales et des normes de genre, les rôles et les relations, les garçons sont plus susceptibles que les filles de pratiquer des sports.

Les renseignements recueillis lors de discussions de groupe avec des filles semblent indiquer qu’elles sont plus susceptibles de participer à des sports sans contact et préfèrent souvent les sports associés à la musique (comme la danse aérobique).

Les constatations donnent à penser que les écarts de participation entre les filles et les garçons sont dus vraisemblablement aux attentes et normes sociales à l’égard de la participation de chaque sexe aux sports, autrement dit à la construction de l’identité de genre. On peut penser par exemple que les filles physiquement actives se font taquiner ou critiquer pour leur comportement peu féminin, ou que les garçons et les filles n’aiment pas être comparés. Il y a lieu d’approfondir nos connaissances à cet égard.

Puisque l’identité de genre est une partie importante de cette analyse, l’initiative devrait englober :

  • une stratégie de promotion nationale ciblant les enfants et les jeunes et visant surtout à cerner et à éliminer les obstacles posés à la participation des filles aux sports;
  • une initiative de sensibilisation et de promotion visant les parents et les écoles, qui souligne l’importance du sport chez les filles et la nécessité de briser les stéréotypes.