Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Si vous vivez une situation d’urgence, composez le 9-1-1 (au Canada) pour communiquer avec les services d’urgence de votre secteur. Si vous êtes hors de la zone de service du 9-1-1, contactez les lignes d’assistance téléphonique en cas de crise de votre secteur.

Vous pouvez également avoir accès à d’autres services de soutien comme du soutien en santé mentale, des lignes d’assistance téléphonique et des refuges en cas de violence entre partenaires intimes, et de l’aide sociale.

Tout le monde a le droit de vivre à l’abri de la violence. Cependant, un grand nombre de personnes au Canada continuent de subir de la violence chaque jour en raison de leur sexe, de leur genre, de leur expression de genre ou de leur identité de genre perçue. La violence fondée sur le sexe (VFS) compte parmi les violations des droits de la personne les plus répandues, les plus meurtrières et profondément enracinées de notre époque. La VFS peut prendre diverses formes, notamment physique, sexuelle, psychologique, émotionnelle et financière, et peut être facilitée par la technologie.

La vision qui sous-tend le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe est celle d’un Canada où tout le monde est à l’abri de la VFS, un Canada qui appuie les personnes victimes et survivantes et leur famille, peu importe où elles vivent.

FEGC a travaillé avec les provinces et les territoires afin d’établir des accords bilatéraux qui appuient la mise en œuvre du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Ces accords bilatéraux sont souples afin de répondre aux défis, besoins et priorités respectifs de chaque administration.

Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe vise à :

 

  • mobiliser toute la population canadienne pour qu’elle contribue à changer les normes sociales, les attitudes et les comportements qui renforcent la VFS;

 

  • aborder les facteurs sociaux et économiques qui contribuent à la VFS;

 

  • fournir un cadre pour que toute personne confrontée à la VFS obtienne un accès fiable et rapide à la protection et à des services accessibles et culturellement appropriés;

 

  • améliorer la santé, les conditions économiques et sociales, et le système judiciaire pour les personnes touchées par la VFS.

Cinq piliers et des fondements sur lesquels reposent les efforts pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe repose sur cinq piliers et des fondements. Pour en savoir plus sur chaque pilier et sur les fondements, consultez l’intégralité du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Premier pilier – Soutien aux personnes victimes et survivantes et à leur famille

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Les services de soutien contre la VFS fournissent un appui et des services critiques et vitaux, des espaces sûrs et des services sociaux, sanitaires et communautaires qui protègent les personnes victimes et survivantes, y compris les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQI+ victimes de violence, et qui renforcent leur autonomie. La sécurité et le bien-être des personnes victimes et survivantes sont au cœur du Plan d’action national pour mettre fin à la VFS. Ce plan reconnaît que les personnes victimes et survivantes sont les expertes de leurs propres expériences et qu’elles ont des antécédents et des besoins différents.

Troisième pilier – Un système judiciaire réactif

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La VFS constitue une violation des droits de la personne, et, dans de nombreux cas, une violation du droit pénal canadien. Au Canada, le système judiciaire est composé du droit pénal et du droit civil, ce qui englobe le droit de la famille. Le système judiciaire pénal comprend de multiples acteurs, notamment la police, les procureures et procureurs, les juges, les avocates et avocats, ainsi que les prestataires de services aux victimes, qui contribuent toutes et tous à l’application cohérente des lois et à l’équité pour toutes les personnes concernées..

Cinquième pilier – Infrastructure sociale et environnement

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Le terme « infrastructure sociale » désigne les programmes, les services et les soutiens sociaux et de santé, notamment les services de garde d’enfants, les soins de longue durée et les mesures de soutien aux personnes victimes et survivantes de VFS. Les investissements dans l’infrastructure sociale peuvent comprendre, entre autres, le soutien aux parents pour qu’ils puissent prendre des congés, les services de soins pour les enfants, les familles, les personnes âgées et les collectivités, des avantages socioéconomiques aux personnes qui en ont besoin, des services complets, un plus grand nombre de mesures de soutien et de services culturellement et socialement pertinents et tenant compte de la violence et des traumatismes, en particulier pour les personnes qui vivent dans des régions rurales, isolées ou nordiques, ou encore des solutions de logement.

Deuxième pilier – Prévention

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Dans le Plan d’action national pour mettre fin à la VFS, l’accent est mis sur les approches de prévention de base qui permettent de s’attaquer aux causes fondamentales de la VFS avant que celle-ci n’éclate. Les efforts de prévention doivent être effectués dans une multitude de contextes, soit dans les espaces privés, les espaces publics, les lieux communautaires, les environnements de travail, dans les lieux d’enseignement de tous types, y compris dans les établissements d’enseignement postsecondaires et en ligne..

 

Quatrième pilier – Mise en œuvre des approches dirigées par les Autochtones

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La collaboration avec les personnes victimes et survivantes et leur famille, les gouvernements et les partenaires autochtones, les organismes non gouvernementaux ainsi que les provinces et les territoires, de même que la collaboration horizontale des organismes fédéraux, contribuera à garantir une approche coordonnée permettant des progrès durables pour mettre fin à la VFS faite aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones, où qu’elles vivent.

 

Les fondements

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Pour concrétiser l’idéal commun de vivre dans un Canada sans VFS, un pays qui offre un soutien aux personnes victimes et survivantes et à leur famille, peu importe où elles vivent, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les organisations autochtones, les prestataires de services directs en matière de VFS, les chercheuses et chercheurs, le secteur privé ainsi que les personnes victimes et survivantes et leur famille doivent travailler ensemble. La mise en œuvre du Plan d’action national pour mettre fin à la VFS doit reposer sur des fondements solides qui se déclinent en trois volets : leadership, coordination et mobilisation; données, recherche et mobilisation des connaissances; production de rapports et surveillance.

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