La stratégie contre la violence fondée sur le sexe
Sur cette page
- Qu’est-ce que la stratégie fédérale pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe?
- Initiatives financées par l’entremise de la Stratégie
- Rapports annuels
- Le conseil consultatif de la ministre sur la violence fondée sur le sexe
- Processus de dialogue
- Version infographique
Qu’est-ce que la stratégie fédérale pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe?
Annoncée en juin 2017, Il est temps : la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe est la réponse du gouvernement du Canada à la violence fondée sur le sexe (VFS). Basée sur les initiatives fédérales existantes, la Stratégie permet la coordination des programmes actuels et prépare le terrain pour mieux lutter contre la VFS.
Les initiatives de la Stratégie s’articulent autour de trois piliers :
- prévenir la violence fondée sur le sexe;
- soutenir les personnes survivantes et leur famille; et
- promouvoir des systèmes juridiques et judiciaires adaptés.
La Stratégie comblera d’importantes lacunes dans le soutien offert à un éventail de groupes tels que les femmes et les filles; les femmes et les filles autochtones; les personnes LGBTQ2 (lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles) et les personnes de diverses identités de genre; les femmes vivant dans les communautés nordiques, rurales ou éloignées; les femmes et les filles en situation de handicap; les immigrantes et les réfugiées; les enfants et les jeunes; et les femmes âgées.
Les budgets de 2017 et de 2018 ont fourni plus de 200 millions de dollars à partir de 2017‑2018, jusqu’en 2022‑2023, et plus de 40 millions de dollars par année par la suite pour la création, le lancement et l’élargissement de la Stratégie; incluant notamment la création du VFS à Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC).
La plateforme en ligne sur la VFS a été lancé en décembre 2018, laquelle réunit les données en provenance des programmes et de la recherche et fournit des ressources afin de mettre de l’avant des actions contre la VFS fondées sur les données probantes. Elle compile les ressources et la recherche dans un seul endroit offrant ainsi de l’information sur les possibilités de financement fédéral en matière de VFS ainsi que des bases de données interrogeables dans lesquelles sont compilées les connaissances actuelles, les données probantes et les initiatives fédérales sur la VFS. La plateforme comprend également des initiatives clés dans les provinces et les territoires, ainsi que des informations sur les ressources disponibles pour les personnes touchées par la VFS.
La Stratégie contre la VFS est une approche pangouvernementale qui a pour but de mettre fin à la VFS. Toutefois, six ministères et organismes fédéraux ont reçu des fonds pour des initiatives précises :
- Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC);
- Agence de la santé publique du Canada (ASPC);
- Sécurité publique Canada (SP);
- Ministère de la Défense nationale (MDN);
- Gendarmerie royale du Canada (GRC);
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).
Initiatives financées par l’entremise de la Stratégie
Pilier | Initiative et organisme fédéral | Financement et exercice budgétaire |
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Pilier 1 : Prévenir la violence fondée sur le sexe |
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Pilier 2 : Soutenir les personnes survivantes et leur famille |
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Pilier 3 : Promouvoir des systèmes juridique et judiciaire adaptés |
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La violence fondée sur le sexe |
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Avant le lancement de la Stratégie, le budget de 2016 avait prévu d’importants investissements relatifs à la VFS, notamment ce qui suit :
- 40 millions de dollars sur deux ans pour mettre sur pied une commission indépendante, l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées;
- 10,4 millions de dollars sur trois ans à Affaires autochtones et du Nord Canada pour permettre la rénovation et la construction de logements pour les victimes de violence familiale dans les collectivités des Premières Nations;
- jusqu’à 33,6 millions de dollars sur cinq ans et 8,3 millions de dollars par la suite à Affaires autochtones et du Nord Canada pour offrir un soutien accru aux refuges destinés aux victimes de violence familiale vivant dans des collectivités des Premières Nations.
En plus de la Stratégie, le budget de 2017 a annoncé les mesures qui suivent :
- 5 milliards de dollars sur 11 ans à la Société canadienne d’hypothèques et de logement pour mettre sur pied un fonds national pour le logement visant à répondre à des problèmes cruciaux en matière de logement et à soutenir en priorité les citoyennes et les citoyens vulnérables, dont les personnes âgées, les Autochtones, les personnes survivantes qui fuient des situations de violence familiale, les personnes handicapées, les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie, et les anciens combattants;
- 55,5 millions de dollars sur cinq ans puis 11,1 millions de dollars par année par la suite à Justice Canada pour fournir un investissement à long terme et stable au Programme de justice autochtone lequel offre un financement pour les programmes communautaires qui adoptent des approches de justice réparatrice comme solution de rechange au système de justice et au système correctionnel réguliers.
D'autres ministères et organismes entreprennent également des initiatives liées à la VFS qui ne sont pas financées dans le cadre de la Stratégie mais qui sont essentielles pour mettre fin à la VFS y compris, sans s'y limiter: Services aux Autochtones Canada (SAC), Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC), Statistique Canada, Emploi et Développement social Canada (EDSC), Sports Canada et la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Rapports annuels
Le conseil consultatif de la ministre sur la violence fondée sur le sexe
Le conseil consultatif sur la violence fondée sur le sexe conseille la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural sur les questions liées à la violence fondée sur le sexe, notamment sur ce qui suit :
- élaborer un plan d’action national en visant à lutter contre la violence fondée sur le sexe;
- intervenir de manière pertinente aux répercussions de la pandémie de COVID-19;
- appuyer les liens et l’harmonisation avec les efforts nationaux pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles autochtones;
- cerner les lacunes, les problèmes et les défis aux niveaux national, régional et local, y compris dans les communautés rurales et éloignées.
Le conseil consultatif se veut un lieu d’échange où mettre en commun les points de vue, les pratiques prometteuses et les résultats de recherche relativement à la violence fondée sur le sexe. Les membres du conseil consultatif viennent de secteurs très variés, dont certains sont des survivantes et survivants, des dirigeantes et dirigeants communautaires, des universitaires, des jeunes et des représentantes et représentants d’organismes qui luttent contre la violence fondée sur le sexe. Ces personnes ont été choisies pour fournir des conseils fondés sur des données probantes sur les pratiques prometteuses et les enseignements tirés, les défis et les possibilités liés à la prévention et à la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Les membres vont faire état des obstacles propres à divers groupes, comme les femmes et les filles autochtones, les jeunes femmes et les filles, les personnes LGBTQ2, y compris les personnes de diverses identités de genres, les femmes et les filles des milieux migrants ou nouvellement arrivées, ainsi que les femmes et les filles handicapées.
Membres
Lisez leur biographie pour en savoir davantage sur les membres du conseil consultatif et leurs domaines de compétences.
Tod Augusta-Scott, directeur général, Bridges Institute
Tod Augusta-Scott (M.Serv.Soc.) est connu internationalement pour son travail dans le domaine de la violence familiale, de la justice réparatrice et de la thérapie par le récit. Depuis 1994, il est le coordonnateur de Bridges, un institut de counseling, de recherche et de formation dans le domaine de la violence familiale. Il a enseigné au département de service social de l’Université Dalhousie et travaillé à titre de superviseur clinique en justice réparatrice à la Commission des droits de la personne de la Nouvelle-Écosse. Il travaille actuellement auprès des Forces canadiennes. M. Augusta-Scott publie et donne des exposés au Canada et ailleurs dans le monde. Son manuel de groupe pour l’intervention auprès d’agresseurs a été officiellement adopté par trois ministères provinciaux, au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve-et-Labrador et dans les Territoires du Nord-Ouest. En 2013, il s’est vu décerner le Prix d’excellence pour service insigne de l’Association canadienne des travailleurs sociaux. Il prépare actuellement un documentaire sur la violence familiale et la justice réparatrice qui s’intitulera A Better Man.
Bonnie Brayton, directrice générale nationale, Réseau d’action des femmes handicapées du Canada
Leader reconnue des mouvements féministes et du handicap, Bonnie Brayton est la Directrice exécutive nationale du Réseau d’action des femmes handicapées (RAFH) Canada depuis mai 2007. Dans ce rôle, elle a prouvé qu’elle était une formidable défenseure des femmes en situation de handicap au Canada et à l’international. Au cours de son mandat chez DAWN Canada, Mme Brayton a travaillé avec diligence pour mettre en évidence les principaux problèmes qui ont un impact sur la vie des femmes et des filles en situation de handicap. De 2016 à 2019, Mme Brayton a été membre du Conseil consultatif de la ministre sur la violence basée sur le genre (FEGC) et a été reconduite pour un mandat de deux ans. Plus tôt en 2020, Bonnie a été nommée par l’honorable Carla Qualtrough au COVID-19 Disability Advisory Group (CDAG) et continuera de faire partie du DAG.
Mme Brayton fait également régulièrement des présentations à des comités parlementaires et sénatoriaux, des consultations publiques et a représenté des femmes et des filles en situation de handicap dans les sphères canadienne et internationale. Bonnie est bien connue dans les communautés des personnes en situation de handicap et des femmes en tant que bâtisseuse de coalition.
Bonnie est régulièrement sollicitée en tant que présentatrice, panéliste et conférencière. Ses blogs sont publiés par Huff Post Canada et Rabble. Bonnie est considérée comme une experte de premier plan au Canada en matière de genre et de handicap. Bonnie a également contribué à plusieurs anthologies, dont A Bold Vision et Living The Edges, a DisAbled Women’s Reader et la dernière version des publications Inana Still Living The Edges (sortie automne 2020).
Mme Brayton a été Présidente de Coup de Balai, une entreprise sociale novatrice qui offre des services de soins à domicile aux personnes en situation de handicap et aux aînés de sa communauté de Montréal. Mme Brayton est également membre fondatrice de l’Association canadienne de lutte contre la violence et a siégé au comité directeur de La Maison Parent-Roback, un collectif féministe québécois à Montréal de 2008 à 2015. Mme Brayton a récemment été nommée au comité consultatif de la chaire Jarislowsky sur les familles et le travail au Live Work Well Research Centre de l’Université de Guelph. Elle est également la partenaire de liaison pour une initiative de sept ans basée à l'Université de Guelph appelée « Engendering Disability-Inclusive Development » (EDID) financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
Mme Brayton vit à Montréal avec son partenaire Delmar Medford. Elle a deux filles, Leah et Virginia.
Jade Byard Peek, directrice, Défense des droits et soins communautaires, Kind Space, Ottawa, consultante associée, Wisdom2Action
Taliaq, lnu’wi’tm! Native de Halifax (Nouvelle-Écosse) et âgée de 25 ans, Jade Byard Peek est afro-néo-écossaise et micmaque. Elle travaille comme conservatrice, éducatrice et défenseure communautaire. Elle est directrice de la défense des droits et des soins communautaires à Kind Space à Ottawa et consultante associée pour Wisdom2Action. Depuis l’obtention de son baccalauréat en histoire de l’art à l’Université NSCAD (Nova Scotia College of Art & Design), Jade a présenté des séminaires et des allocutions lors de nombreuses conférences et dans plusieurs universités au Canada sur les méthodologies, les épistémologies et le praxis intersectionnel africains, néo-écossais et autochtones. Le travail de Jade s’étend d’une collaboration avec l’Association canadienne de normalisation, pour l’élaboration d’une norme sur la santé et la sécurité psychologiques à l’intention des étudiants et étudiantes de niveau postsecondaire, jusqu’à la direction et la réalisation conjointe d’une trousse d’outils de lutte contre le racisme envers les Noirs pour les syndicats étudiants lors de son mandat à titre de vice-présidente de la Fédération canadienne des étudiants. Jade s’efforce d’appliquer la douceur, le pragmatisme et la rigueur à la création d’un point d’accès à la recherche intersectionnelle anti-opression et à la mise au point de solutions à l’aide d’ateliers, de séminaires, de carrefours ou de projets de conservation tels que Black Lit; Trans-Fest, We are the Griots et BIPOC BUS (Black, Indigenous and People of Color Business).
Léonie Couture, fondatrice et directrice, La rue des Femmes/Herstreet
Portée par une vision humaniste et féministe, Léonie Couture, C.M., C.Q., a fondé La rue des Femmes, en 1994, pour sécuriser et soigner les femmes en état d’itinérance, des survivantes de violence et de graves traumatismes. Unique et efficient, son programme de soins repose essentiellement sur la reconnaissance de la santé relationnelle, la capacité vitale d’être en sécurité et en lien avec soi-même et avec les autres. Léonie Couture, dont l’œuvre est de plus en plus reconnue, est la pionnière du concept de la santé relationnelle, qui fait partie de la santé humaine, avec la santé physique et la santé mentale comme elle en a la preuve tous les jours depuis 25 ans.
Anuradha Dugal, directrice principale, Initiatives et politiques communautaires, Fondation canadienne des femmes
Anuradha Dugal est directrice principale des initiatives communautaires et des politiques à la Fondation canadienne des femmes, où elle travaille depuis 2008. Elle a aussi siégé au conseil d’administration de l’organisme (de 2002 à 2007) et présidé son comité de prévention de la violence. Avant de se joindre à la Fondation, Anuradha a travaillé dans le domaine des programmes de prévention de la violence chez les jeunes au Québec et pour la Marche mondiale des femmes, une initiative communautaire transnationale lancée par la Fédération des femmes du Québec. Elle est actuellement responsable des stratégies nationales liées aux relations gouvernementales et des politiques gouvernementales axées en particulier sur la violence fondée sur le sexe et l’équité. Elle continue à participer aux activités d’octroi de subventions, de mobilisation du savoir, d’amélioration des programmes, de convocation et de création de coalitions, mais travaille maintenant essentiellement au traitement d’enjeux stratégiques qui amèneront des changements systémiques pour les femmes et les filles au Canada. Anuradha est une participante active du secteur touchant la justice sociale et préside le Conseil des Montréalaises, où elle a été nommée par le conseil municipal de Montréal.
Kara Gillies, membre de l’Alliance canadienne pour la réforme des lois sur le travail du sexe, membre du conseil d’administration de la Fédération nationale de l’avortement (Canada)
Kara Gillies est une défenseure nationale et mondiale des droits des travailleuses et travailleurs du sexe depuis 30 ans. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’impact de la criminalisation et des politiques publiques sur la violence fondée sur le sexe subie par les femmes et les personnes de divers genres qui travaillent dans le commerce du sexe. Actuellement, elle fournit des conseils politiques à l’Alliance canadienne pour la réforme des lois sur le travail du sexe. L’Alliance est une coalition de 30 organisations à travers le Canada qui travaillent ensemble pour faire avancer les lois et les politiques qui soutiennent les droits, la santé et la sécurité des personnes qui vendent ou échangent du sexe. Kara travaille également dans le domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs, et elle s’engage en faveur de cadres antiracistes et anticarcéraux intersectionnels. Depuis janvier 2021, Kara assume le rôle de directrice générale d’Action Canada pour la santé et les droits sexuels.
Lucille Harper, ancienne directrice générale, Antigonish Women’s Resource Centre
Lucille Harper est une ardente défenseure de l’équité et de la justice pour les femmes sur les plans social et économique de même que de la paix et la justice dans le monde. Elle habite en milieu rural en Nouvelle-Écosse et se passionne pour le soutien des collectivités rurales dans l’optique de les aider à prospérer. Elle considère que les femmes ont un rôle pivot à jouer dans cette lutte. À l’Antigonish Women’s Resource Centre and Sexual Assault Services Association, dont elle a été directrice générale de 1988 à 2018, elle a travaillé sans relâche sur des enjeux liés à la pauvreté, la violence, l’exclusion sociale, la santé, l’éducation et la formation des femmes. Elle a joué un rôle fondamental dans l’établissement de services de soutien ainsi que de programmes de sensibilisation et de prévention, entre autres un programme d’infirmières examinatrices de victimes d’agression sexuelle, une équipe d’intervention dans les cas d’agression sexuelle, un programme de relations saines en milieu scolaire, l’Antigonish Poverty Reduction Coalition et un centre pour la santé des femmes.
Elle a travaillé avec sa communauté et avec des organismes de toute la Nouvelle-Écosse pour améliorer la situation économique, sociale et politique des femmes et a contribué à la fondation de plusieurs des principaux organismes de défense de la justice sociale. Elle a participé à des comités et des consultations du gouvernement sur la violence conjugale, la violence sexuelle, la santé des femmes et la pauvreté. À l’heure actuelle, elle préside la Syria-Antigonish Families Embrace (SAFE) Society, un organisme signataire d’une entente d’établissement voué au soutien à la réinstallation qui parraine des familles de réfugiés qui veulent s’installer à Antigonish et dans les environs et offre son aide au parrainage par d’autres.
Vivant en milieu rural et travaillant dans une petite communauté, elle est arrivée à comprendre certains des défis propres aux femmes et aux familles qui sont victimes de violence fondée sur le sexe ou qui vivent dans la pauvreté ou les deux et qui doivent faire face à diverses formes d’exclusion au sein de communautés rurales où les services sont insuffisants et la population est en déclin. Elle s’intéresse depuis longtemps à se faire entendre dans l’arène de plus en plus complexe des enjeux auxquels les femmes et les filles font face dans les communautés rurales. Elle revendique de vastes changements politiques afin de créer un monde où toutes et tous sont valorisés, pris en charge et en mesure de s’épanouir.
Lisa Kelly, directrice, Service de la condition féminine, Unifor
Lisa Kelly est directrice du Service de la condition féminine d’Unifor, le plus important syndicat canadien du secteur privé comptant plus de 315 000 membres. Elle est une ardente défenseure de l’égalité des sexes. Lisa a occupé le poste d’avocate au Syndicat des travailleurs et travailleuses canadiens de l’automobile (TCA) pendant plus de 20 ans, et a aussi été directrice nationale de l’éducation pour cet organisme. Lisa s’exprime fréquemment sur des questions telles que celles des femmes et du mouvement syndical canadien, du harcèlement fondé sur le sexe et des droits des personnes LGBTQ au travail. Elle est fière de son travail sur la scène internationale, y compris pour le programme Women’s Advocate de la Fédération internationale des travailleurs du transport et dans le cadre des délibérations sur la Convention no 190 de l’Organisation internationale du Travail, qui porte sur le harcèlement et la violence dans le monde du travail. Lisa est titulaire d’un baccalauréat ès arts et d’un baccalauréat en droit de l’Université Queen’s et est récipiendaire de six prix universitaires et autres, notamment le Prix de leadership créatif A. E. MacRae.
Farrah Khan, gestionnaire, Consent Comes First, Office of Sexual Violence Support and Education de l’Université Ryerson
Farrah Safia Khan a passé deux décennies à sensibiliser les gens aux intersections entre la violence fondée sur le sexe et l’équité par l’éducation, la politique, la création artistique et la défense des droits. Elle est la fondatrice de Possibility Seeds, membre du Conseil consultatif du gouvernement du Canada sur la stratégie pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, membre du conseil d’administration des Guides du Canada et ancienne coprésidente de la Table ronde provinciale de l’Ontario sur la lutte contre la violence faite aux femmes. Actuellement, Farrah travaille à l’université Ryerson en tant que responsable de Consent Comes First, Office of Sexual Violence Support and Education, où elle soutient les membres de la communauté touchés par la violence sexuelle, dirige les programmes éducatifs à l’échelle du campus et aide à définir la politique et les procédures du campus. En outre, Farrah est la cofondatrice de projets communautaires innovants, dont le projet de Femifesto intitulé Use The Right Words: Media Reporting on Sexual Violence, et codirectrice de Courage to Act, le premier projet national de ce genre à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe sur les campus d’enseignement supérieur au Canada. Elle contribue régulièrement aux médias nationaux grâce à son expertise en matière de violence fondée sur le sexe et elle est lauréate de nombreux prix, dont le Vital People Award de la Toronto Community Foundation. En 2018, Farrah a été nommée au Conseil consultatif sur l’égalité des sexes pour le Sommet du G7. Lors du Sommet, Farrah s’est adressée à un auditoire de dirigeantes et dirigeants mondiaux en insistant sur le fait que toute discussion sur un monde prospère, durable et pacifique est impossible si on ne prend pas de mesures concrètes en matière d’égalité des genres.
Allison Kilgour, défenseure de l’égalité des genres et de la lutte contre la violence sexuelle sur les campus
Allison Kilgour est née et a grandi à Winnipeg, au Manitoba, et est étudiante en deuxième année à la Faculté de droit Robson Hall. Elle est cofondatrice et coordonnatrice d’Étudiant.e.s pour une culture du consentement Canada, un organisme sans but lucratif national dirigé par des étudiantes et des étudiants qui travaillent à mettre fin à la violence sexuelle sur les campus universitaires. Grâce à son travail avec cet organisme, Allison a aidé des groupes d’étudiantes et d’étudiants et des organismes de tout le pays à élaborer des politiques et de la formation sur le consentement et la lutte contre la violence, ainsi qu’à mener des activités de défense des droits. Elle a organisé des campagnes nationales et provinciales axées sur des enjeux tels que les programmes d’éducation sexuelle complets et la refonte de la législation sur la protection des renseignements personnels afin d’accroître la transparence pour les personnes survivantes. Elle a également présenté des allocutions dans tout le pays, lors de conférences sur des sujets comme la nécessité d’accroître la formation sur la violence sexuelle pour les membres de la magistrature ainsi que le mieux-être et l’accessibilité de la population étudiante dans les établissements postsecondaires. Allison a été vice-présidente de la défense des droits pour l’association des étudiantes et étudiants de l’Université du Manitoba et spécialiste des ressources en matière de violence sexuelle à l’Université du Manitoba, où elle a œuvré à la création de ressources accessibles sur le campus et à la mise à jour des politiques sur la violence sexuelle sur les campus. Elle est également coprésidente du Groupe de travail jeunesse sur l’égalité des genres du ministère des Femmes et de l’égalité des genres, intervenante en santé mentale chez les jeunes auprès de l’organisme Jack.org et membre de groupes féministes dans sa faculté universitaire. L’utilisation de son expérience personnelle et professionnelle pour aider les personnes survivantes de la violence et pour plaider pour des changements dans nos structures juridiques et sociales, voilà la passion d’Allison.
Rebecca Kudloo, présidente, Pauktuutit Inuit Women of Canada
Rebecca Kudloo (se prononce Kalluk) est présidente de l’organisme Pauktuutit Inuit Women of Canada. Elle est une mère, grand-mère et arrière-grand-mère, et est née sur le continent de l’île de Baffin, près d’Iglulik, au Nunavut. Elle maîtrise l’inuktitut et l’anglais, oralement et par écrit. Rebecca aime travailler avec des personnes de tous âges.
Elle a été élue présidente de l’organisme pour la première fois en 2014; elle avait siégé auparavant à titre de vice-présidente et de directrice régionale pour la région de Kivalliq, au Nunavut. À titre de présidente, elle représente Pauktuutit au conseil d’administration de l’Inuit Tapiriit Kanatami et du Conseil circumpolaire inuit du Canada.
Rebecca est également active sur la scène internationale. Elle a agi comme conseillère lors de la réunion préparatoire tenue en Norvège avant l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), elle s’est rendue au Groenland pour discuter de l’éducation et elle est souvent convoquée aux Nations Unies à New York pour discuter des relations du Canada avec les femmes inuites.
En plus de son travail avec Pauktuutit, Rebecca consacre sa vie à l’éducation et au counseling communautaire, et ce, depuis plus de 30 ans. Elle a notamment travaillé au ministère de l’Éducation du gouvernement du Nunavut, d’où elle est maintenant retraitée. Rebecca est également cofondatrice et présidente de Mianiqsijiit, un service de counseling communautaire à Baker Lake. Elle a siégé à de nombreux conseils et commissions, entre autres le Hamlet Council, le Conseil national de prévention du crime, la Sexual Abuse Coalition of the NWT et le Conseil sur la condition de la femme des T.N.-O, où elle a occupé le poste de vice-présidente, et le Qulliit Nunavut Status of Women Council, où elle a été présidente intérimaire.
Lorsqu’elle ne représente pas Pauktuutit sur la scène nationale, Rebecca aime coudre pour sa famille, passer du temps avec ses petits-enfants, pêcher et aider sa famille lors de la chasse au caribou à l’automne.
Elene Lam, fondatrice et directrice générale, Butterfly (Asian and Migrant Sex Workers Support Network)
Elene Lam est fondatrice et directrice générale de Butterfly (Asian and Migrant Sex Workers Support Network) et du Migrant Sex Workers Project. Depuis près de 20 ans, elle milite dans les mouvements en faveur des genres et du travail du sexe, ainsi que dans ceux visant les migrants et le travail. Elle a donné de la formation et des présentations aux membres de la communauté, aux fournisseurs de services et aux décideurs politiques sur le travail sexuel, la migration, les pratiques anti-oppressives et les droits de la personne dans plus de 20 pays, dont les États-Unis, l’Australie, le Japon, Hong Kong et la Suisse. Elle a également présenté un mémoire au Comité permanent de la justice et des droits de la personne au Canada et au Comité sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes des Nations Unies à Genève pour défendre les droits et la sécurité des travailleuses et travailleurs du sexe migrants. Elene est titulaire d’une maîtrise et d’un baccalauréat en droit, de même que d’un baccalauréat en travail social. En 2014, elle a obtenu une maîtrise en travail social de l’Université York et poursuit actuellement ses études de doctorat à l’École de travail social de l’Université McMaster. Elle a reçu le Prix Constance E. Hamilton pour l’égalité des femmes (ville de Toronto).
Emmett Lamache, direction générale, Le réseau Enchanté
Emmett est un franco-albertain queer assigné.e femme à la naissance (AFAB) non binaire du territoire visé par le Traité 6. Iel travaille activement à la création d’espaces inclusifs pour la diversité sexuelle et de genre dans le contexte des minorités francophones depuis 2016. Emmett est membre fondateur/e du Comité FrancoQueer de l’Ouest, dont iel a été responsable des communications pendant plus d’un an. Emmett assure maintenant la direction générale du Réseau Enchanté, un organisme qui relie et soutient les communautés 2Spirit et LGBTQ+ de tout le Canada.
Emmett aime l’émission RuPaul’s Drag Race, qu’iel regarde avec enthousiasme dans ses temps libres avec sa femme Rae et leurs deux chats, Diego et Thibeault.
Dawn Lavell Harvard, PhD, présidente, Ontario Native Women’s Association
Après une année à la présidence de l’Association des femmes autochtones du Canada, Dre. Dawn Lavell-Harvard revient à la présidence de l’Association des femmes autochtones de l’Ontario, où elle a œuvré précédemment pendant 11 ans comme présidente à l’avancement des droits des femmes autochtones.
Titulaire d’un doctorat, elle est fière d’appartenir à la Première Nation de Wikwemikong et elle a été la première Autochtone à recevoir la bourse Trudeau.
Mme Lavell-Harvard a été codirectrice du premier ouvrage consacré au rôle des mères autochtones, intitulé Until Our Hearts Are on the Ground: Aboriginal Mothering, Oppression, Resistance and Rebirth [Jusqu’à ce que nos cœurs touchent le sol : maternité, oppression, résistance et renaissance autochtones]. Elle a récemment publié un livre écrit avec Kim Anderson, intitulé Mothers of the Nations [Mères des Nations] et a aussi codirigé avec Jennifer Brant la rédaction de Forever Loved: Exposing the Hidden Crisis of Missing and Murdered Indigenous Women and Girls in Canada [Aimées à jamais : la crise derrière les disparitions et meurtres de femmes et de filles autochtones au Canada].
Mélanie Lemay, défenseure de la justice sociale et cofondatrice, Québec contre les violences sexuelles
Étant passionnée par le domaine des droits humains, Mélanie Lemay est art-thérapeute de formation et a cofondé le mouvement Québec contre les violences sexuelles avec deux amies, Kimberley Marin et Ariane Litalien. En moins d’un an, elles ont réalisé l’impossible en aidant à démocratiser le terme « culture du viol » au Québec en plus d’avoir influencé le Gouvernement du Québec à se pencher sur la création d’une loi-cadre dans les institutions postsecondaires. Leurs actions ont d’ailleurs emmené le gouvernement du Québec à investir 44 millions pour lutter contre les violences sexuelles en octobre 2016 et 23 millions de dollars pour lutter contre les violences sexuelles sur les campus en août 2017 en plus de faire de la violence sexuelle un enjeu prioritaire et transpartisan en raison de l’intérêt dans la société civile et auprès des médias qu’elles ont su créer, susciter et maintenir.
Suite à la publication d’une lettre ouverte signée par tous les principaux partis politiques provinciaux et fédéraux, Mme Lemay a également contribué à créer une discussion visant à inclure la notion de violences à caractère sexuel dans la « Loi sur les normes du travail » et dans le « Code canadien du travail ». Depuis la vague de #Metoo en octobre 2017, Mme. Lemay a participé à la création de nombreuses campagnes de sensibilisation ainsi qu’à l’organisation de nombreux événements tels que des colloques, des conférences ou des événements bénéfices. Elle a d’ailleurs pris part, en 2019, à la 63e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CCFNU 63) au sein de la délégation canadienne et a participé au premier Congrès international sur le mouvement #Metoo Moving Forward qui a eu lieu à Reykjavik.
Elle a également eu l’opportunité de créer et d’organiser un colloque scientifique intitulé « Justice à l’ère du #MoiAussi » qui lui a valu l’invitation à venir témoigner, en tant qu’experte-survivante, au « Comité d’experts sur l’accompagnement des personnes victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale », formé par l’ancienne ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Sonia Lebel.
Candice Lys, cofondatrice et directrice générale, FOXY (Fostering Open eXpression among Youth)
Titulaire d’un doctorat, Candice Lys a grandi au sein d’une très grande famille métisse à Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest, et vit aujourd’hui à Yellowknife. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences de la santé publique et chercheuse communautaire en santé sexuelle et mentale. Elle est la cofondatrice et la directrice générale de FOXY (Fostering Open eXpression among Youth) et du programme SMASH (Strength, Masculinities, and Sexual Health). FOXY et SMASH sont des programmes artistiques de santé sexuelle et de santé mentale animés par des pairs et sensibles aux traumatismes. Ces programmes utilisent l’art pour faciliter la discussion, l’éducation et la guérison parmi les jeunes du Nord et les jeunes Autochtones. En 2014, FOXY a été le premier organisme à se voir remettre la totalité de l’enveloppe d’un million de dollars du Prix Inspiration Arctique. Candice est la 53e boursière d’Ashoka Canada, et a reçu la Médaille pour service méritoire (division civile) du gouverneur général du Canada pour son travail avec FOXY et SMASH. Elle est maman de Luca et d’un exubérant beagle baptisé Maple.
Angela Marie MacDougall, directrice générale, Battered Women’s Support Services
Depuis trois décennies, Angela Marie MacDougall participe activement aux mouvements de justice sociale grâce à ses efforts d’organisation communautaire, à son travail de première ligne et à son activisme. Depuis les années quatre-vingt-dix, Angela a élaboré des programmes de formation fondés sur un cadre intersectionnel et anti-oppressif. Son travail de formatrice auprès d’organismes communautaires, de parties prenantes du système, d’universités et du grand public a toujours mis l’accent sur l’influence des interventions communautaires quand il s’agit d’appliquer la justice aux questions de genre, de race et d’économie. Les répercussions du travail d’Angela comprennent l’élaboration de modèles de prestation de programmes et de services axés sur l’autonomisation et la défense des droits. Ces modèles s’attaquent à la violence fondée sur le sexe et à la violence faite aux femmes, et reposent sur de rigoureux cadres théoriques qui font appel à une analyse féministe tenant compte des traumatismes et qui intègrent le rôle de la consommation de substances et du bien-être mental. Angela Marie MacDougall a révisé et rédigé dix manuels sur la lutte contre la violence fondée sur le sexe et la violence faite aux femmes dans un cadre féministe anti-oppressif et intersectionnel et a présenté des allocutions devant des centaines de groupes partout au Canada, aux États-Unis et en Chine. Son travail a toujours été axé sur l’éventail des inégalités sociales et des problèmes environnementaux associés à la colonisation et à la criminalisation généralisée des communautés de couleur les plus touchées par la pauvreté et la discrimination raciale. Ses parents se sont rencontrés à Vancouver, dans la communauté noire connue sous le nom de Hogan’s Alley, un secteur qui a été rasé par l’administration municipale dans les années 1970. Le travail d’Angela découle donc directement des expériences qu’elle a vécues en tant que femme métissée qui a grandi dans un environnement misogyne, raciste et violent à la maison, à l’école et dans la collectivité en général. Son apprentissage du militantisme politique en faveur de l’élimination de la violence faite aux femmes résulte du fait que son amie de l’école secondaire a été violée et assassinée lors d’un rendez-vous amoureux. Elle considère la naissance de sa fille comme l’événement qui l’a poussée à agir. Elle a également mené de vastes recherches participatives sur de nombreux enjeux liés au genre, à la race et à la violence. Angela est membre fondatrice de Feminists Deliver, un organisme provincial œuvrant à faire la lumière sur les problèmes urgents auxquels font face les collectivités marginalisées de la Colombie-Britannique ainsi que sur les luttes communautaires qui mènent à une transformation, tout en tissant des liens transnationaux entre les mouvements féministes intersectionnels communautaires et en repensant les objectifs globaux des femmes de façon à ce qu’ils regroupent une diversité de voix féministes intersectionnelles communautaires. Angela est aussi membre de longue date de la Marche commémorative des femmes du 14 février à Vancouver, qui a eu lieu pour la première fois en 1992 en réaction au meurtre d’une femme dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver. Angela est membre fondatrice de l’organisme Intersectional Feminist Justice Research and Organizing Collaborative, qui réunit des chercheuses et chercheurs, des universitaires, des analystes de données et de politiques, des étudiantes et étudiants, ainsi que des organisatrices et organisateurs communautaires pour fournir des services de recherche, des données, des politiques et un soutien stratégique essentiels aux mouvements d’éradication de la violence, d’équité entre les sexes et de justice sociale. Angela a été nommée femme remarquable par la ville de Vancouver et l’une des personnes les plus influentes de Vancouver par le Vancouver Magazine.
Nneka MacGregor, cofondatrice et directrice générale, WomenatthecentrE; conférencière internationale et coanimatrice du balado « What’s Your Safe Word? »
Nneka MacGregor est cofondatrice et directrice générale du Women’s Centre for Social Justice, mieux connu sous le nom de WomenatthecentrE, organisme à but non lucratif international créé par et pour les femmes et les personnes transgenres survivantes de violence fondée sur le sexe. Elle est également coanimatrice du passionnant balado « What’s Your Safe Word? »
Nneka est une militante œuvrant auprès de gouvernements, d’organismes et de personnes pour transformer des vies et bâtir des communautés sans violence. Elle est déjà membre du Conseil consultatif. Conférencière et formatrice internationale, elle a créé et animé des cours pour divers secteurs et est membre du comité consultatif d’experts de l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation.
Elle est récemment devenue membre du Comité d’étude sur les décès dus à la violence familiale de l’Ontario. Ses recherches portent sur la violence sexuelle et sur l’intersection de l’étranglement, des lésions cérébrales traumatiques et de la violence interpersonnelle. Elle a reçu le prix PINK Commotions 2019 ainsi que le prix YWCA Women of Distinction 2020 pour la justice sociale.
Entrepreneure comptant près de trois décennies d’expérience en affaires, Nneka est fondatrice et associée directrice de Nneka & Co, où elle continue d’aider des organismes à développer leur stratégie, leur personnel, leur culture et leur communauté. Ses services-conseils sont fondés sur l’approche Stakeholder-Centric EDI ©, un cadre unique et complet de mobilisation des organismes et des parties prenantes axé sur l’équité, la diversité et l’inclusion. Grâce à son expertise, elle cherche à développer le leadership des femmes dans le milieu des affaires dans une perspective intersectorielle du genre, de la race et des capacités.
Nneka a récemment mis fin à sa participation au conseil d’administration de la Fondation Moatfield de l’école Bayview Glen, où elle a siégé pendant 11 ans, dont six à titre de présidente et chef de la direction de la Bayview Glen Foundation. Elle soutient d’autres organismes sans but lucratif et des organismes de bienfaisance en offrant une formation en matière de gouvernance et de création d’une culture efficace dans les conseils d’administration.
Harriet MacMillan, professeure d’université distinguée, Département de psychiatrie et des neurosciences du comportement, Université McMaster
Harriet MacMillan est psychiatre et pédiatre. Elle mène des recherches dans le domaine de la violence familiale. Elle est membre du Offord Centre for Child Studies de l’Université McMaster, professeure distinguée des départements de psychiatrie et de neurosciences comportementales et de pédiatrie à l’Université McMaster et membre associée du département des méthodes de recherche en santé, des preuves et de l’impact. Elle est titulaire de la chaire Chedoke sur la santé, psychiatrie infantile.
Les recherches de Harriet portent sur l’épidémiologie de la violence contre les enfants et les femmes; Harriet a mené des essais contrôlés randomisés évaluant les interventions visant à réduire la maltraitance des enfants et la violence conjugale et les problèmes de santé qui y sont associés. Ces travaux ont été financés par des organismes tels que les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Brain and Behavior Research Foundation, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Harriet travaille en étroite collaboration avec des organismes comme l’ASPC et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Parmi ses travaux avec l’OMS, citons la coprésidence du Groupe de développement des lignes directrices (GDG) pour les WHO Clinical Guidelines on Responding to Children and Adolescents who have been Sexually Abused (Lignes directrices cliniques de l’OMS sur l’intervention auprès des enfants et des adolescents victimes d’abus sexuels), et le GDG pour les Clinical Guidelines on the Health Sector Response to Child Maltreatment (Lignes directrices cliniques de l’OMS sur la réponse du secteur de la santé aux mauvais traitements infligés aux enfants).
Harriet a fondé le Child Advocacy and Assessment Program (CAAP), qu’elle a dirigé de 1993 à 2004. Il s’agit d’une équipe multidisciplinaire de l’hôpital pour enfants McMaster qui a pour mission de réduire la souffrance causée par la violence familiale. À titre de membre active du personnel du CAAP, elle s’occupe encore de ses patients et offre des consultations aux organismes de protection de l’enfance.
Harriet a été nommée membre de l’Ordre du Canada en 2016 et boursière associée du Département de politique sociale et d’intervention de l’Université d’Oxford en 2019.
Dre Ruth Elwood Martin, membre du corps professoral clinicien, School of Population and Public Health, Université de la Colombie-Britannique
Ruth Elwood Martin est reconnue comme une pionnière dans la défense des intérêts des femmes incarcérées. En 1994, elle a commencé sa pratique de médecine familiale dans les établissements correctionnels du Canada et elle est considérée aujourd’hui comme une référence en matière de recherche participative sur la santé des femmes incarcérées au Canada. Soucieuse du bien-être des jeunes enfants de mères incarcérées, Ruth a dirigé l’élaboration de lignes directrices pour l’implantation d’unités mères-enfants dans les établissements correctionnels canadiens. En 2006, elle a impulsé la création d’un centre de collaboration pour la santé et l’éducation carcérales à l’Université de la Colombie-Britannique, afin de promouvoir un dialogue entre le milieu universitaire, la collectivité et les établissements correctionnels. En 2015, elle a reçu un Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne ».
Lise Martin, directrice générale, Hébergement femmes Canada
Lise Martin est la directrice générale fondatrice de l’organisme Hébergement femmes Canada, qui offre une voix unifiée en faveur du changement systémique afin de mettre fin à la violence contre les femmes tout en assurant un leadership en matière de collaboration et d’échange de connaissances entre les refuges et les maisons de transition de tout le au pays. Avant de se joindre à l’organisme, elle a été directrice générale de Monde des Femmes 2011, une conférence féministe internationale qui a accueilli plus de 2 000 participantes de 92 pays à Ottawa en juillet 2011. Pendant de nombreuses années, Lise a travaillé à l’Institut canadien de recherche pour l’avancement des femmes (ICRAF), d’abord à titre d’agente de recherche, puis de directrice générale. Lise est également membre fondatrice de l’Alliance canadienne féministe pour l’action internationale (AFAI).
Crystal Martin-Lapenskie, présidente, National Inuit Youth Council (NIYC), Nunavut
La personne nommée à la présidence du NIYC est le porte-parole national des jeunes Inuits, siège au conseil d’administration de l’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) à titre de membre permanent, et au Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne à titre d’observateur. Crystal Martin-Lapenskie a été élue présidente du NIYC en 2019, pour un mandat de deux ans.
Originaire de Sanirajak (anciennement Hall Beach), Crystal réside actuellement dans la vallée de l’Outaouais. Toute sa carrière est axée sur l’amélioration de la vie des Inuits de tout le Canada grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes et de services propres aux Inuits et à l’avancement des politiques. Elle a beaucoup travaillé dans l’Arctique canadien et avec les Inuits de l’Ontario. En 2017, Crystal a lancé Okpik Consulting, une société de gestion de projet axée sur l’amélioration des politiques, des programmes et des services pour les organismes inuits ou ceux œuvrant dans le Nunangat inuit.
Kalin McCluskey, directrice générale, Alliance canadienne des associations étudiantes
Kalin McCluskey est directrice générale de l’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE), un organisme étudiant national, non partisan et sans but lucratif composé de 23 associations étudiantes du pays. Dans le cadre de ses fonctions, Kalin travaille en étroite collaboration avec un conseil d’administration dirigé par des étudiantes et des étudiants et dirige une équipe de personnel professionnel basée à Ottawa. Comptant plus de 15 ans d’expérience en politiques gouvernementales et en défense des intérêts, elle a travaillé avec des organismes de défense des droits à l’échelle nationale et internationale, ainsi que sur la Colline du Parlement. En plus de son travail actuel à l’ACAE, Kalin termine son doctorat en études interdisciplinaires avec spécialisation sur le vieillissement à l’Université du Nouveau-Brunswick.
Alannah McKay, trésorière nationale, Fédération canadienne des étudiantes et étudiants
Alannah Mckay une Anishininew de la Première nation de Berens River, au Manitoba, et de Muskrat Dam, en Ontario, et a grandi dans le territoire visé par le Traité 1. Elle poursuit actuellement un baccalauréat ès arts avec mineures avancées axé sur les études autochtones et la criminologie à l’Université du Manitoba. Alannah est trésorière de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, où elle milite pour la réappropriation par les Noirs, les Autochtones et les gens de couleur de leur place dans les établissements postsecondaires. Elle est également l’une des organisatrices étudiantes de l’initiative Courage to Act.
Alannah se passionne pour la défense des droits des Autochtones et le droit à une éducation postsecondaire accessible et abordable. Elle a été coprésidente et directrice des finances de l’Association des étudiants et étudiantes autochtones de l’Université du Manitoba. En 2018-2019, Alannah a été membre de l’association des étudiants et étudiantes de l’Université du Manitoba à titre de représentante de la communauté autochtone, et de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants à titre de trésorière de la section du Manitoba.
Manon Monastesse, directrice générale, Fédération des maisons d’hébergement pour femmes du Québec
Manon Monastesse a travaillé, dans les années 1990, en défense des droits des femmes, plus spécifiquement sur les litiges entourant la garde légale d’enfants, dont les enlèvements parentaux internationaux en Europe et au Moyen-Orient.
De retour au Québec, elle poursuit ce travail au plan national et international et termine une maîtrise en intervention sociale (UQAM) portant sur l’intervention sociojudiciaire en matière de garde d’enfants dans un contexte de violence conjugale (2003). Elle coordonne par la suite la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval (Québec) (2003 à 2006).
Elle assume depuis 2006, la direction provinciale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes. À ce titre, elle a participé à plusieurs comités gouvernementaux dont le comité de travail sur une action concertée auprès des enfants exposés à la violence conjugale et leurs familles (2012 à 2014) ainsi que le comité d’experts sur les homicides intrafamiliaux (2011 à 2012) et est actuellement membre du comité d’examen des décès liés à la violence conjugale présidé par la Coroner en chef du Québec. Elle a également fait partie des différents comités impliqués dans l’élaboration des plans d’action gouvernementaux en matière de violence conjugale et de groupes de recherche en partenariat. Elle a participé à d’innombrables conférences et événements à titre d’experte.
Elle a été coprésidente d’Hébergement femmes Canada pendant plusieurs années et a de plus contribué à la mise sur pied du Réseau international des maisons d’hébergement pour femmes (Global Network of Women’s Shelters) en 2009.
Alaa Murabit, docteure en médecine, stratège en matière de sécurité mondiale, militante des droits des femmes et commissaire de haut niveau sur l’Emploi en santé et la croissance économique de l’ONU
Alaa Murabit est une médecin primée, stratège en sécurité mondiale, militante des droits des femmes et commissaire de la Commission de haut niveau sur l’emploi en santé et la croissance économique des Nations Unies. Elle est boursière 2020-2021 du Radcliffe Institute for the Advanced Study de l’Université Harvard.
Elle est l’une des plus influentes spécialistes mondiales de la santé et de la sécurité inclusive de sa génération, récipiendaire de la Croix du service méritoire du Canada, commissaire de la Commission de haut niveau sur l’emploi en santé et la croissance économique des Nations Unies et figure parmi les 17 défenseurs des objectifs mondiaux de développement durable nommés par le Secrétaire général des Nations Unies. Elle est boursière 2020-2021 du Radcliffe Institute for the Advanced Study de l’Université Harvard.
À 21 ans, Alaa a fondé et dirigé l’organisation La voix des femmes libyennes. Sa conférence « TED Talk intitulée « Ce que ma religion dit vraiment sur les femmes » a été retenue comme « Talk du jour », comme « un des quatre TED Talks émouvants à visionner toutes affaires cessantes », selon le New York Times, et comme l’un des 12 TED Talks qui décrivent l’avenir du féminisme. En 2016, elle est devenue directrice générale de Phase Minus 1, qui offre un leadership éclairé en matière de résolution de conflits et de sécurité inclusive, et a fondé depuis CO-AGENCY, un accélérateur favorisant le leadership des nouvelles voix féminines dans les secteurs de la sécurité, de la consolidation de la paix et des politiques.
Récemment nommée boursière de prestige de Harvard Radcliffe pour son travail « Architects of Peace: Redefining the Role of Women in Today’s Growing Security Agenda », Alaa est également boursière du MIT Media Lab et d’Ashoka et influenceuse de Women Deliver International Deliver For Good Policy. Alaa est également membre du conseil d’administration du Fonds Malala.
Alaa a reçu plus de 100 distinctions et récompenses, y compris les titres de TrustWomen Hero du New York Times en 2013, d’Aspen Institute Spotlight Health Scholar et de WIRED World Global Thought-leader en 2019. Elle a figuré dans le Top 100 Woman de la BBC en 2014 et dans le palmarès des 30 personnalités les plus influentes de moins de 30 ans de Forbes en 2017, et a reçu le prix Nelson Mandela International Change-maker attribué par la famille de Nelson Mandela en 2018. En 2019, elle a aussi été nommée l’une des 20 personnes les plus influentes au monde en politique sur l’égalité des genres, aux côtés de Ruth Bader Ginsburg, Angela Merkel et Michelle Obama. Son leadership exercé sur les plateformes mondiales en matière de politiques mondiales et de renforcement du rôle des femmes, en particulier des jeunes femmes issues de minorités, a été reconnu en 2017 par la faculté de droit de Harvard, qui a nommé Alaa la plus jeune récipiendaire du titre de Woman Inspiring Change (en anglais). Pour son efficacité en matière de sécurité, de politique de santé et de développement durable, elle a récemment été reconnue comme l’une des 100 femmes d’influence de l’histoire par le gouvernement canadien et comme membre du Conseil mondial pour l’avenir du Forum économique mondial sur les inégalités systémiques et la cohésion sociale.
Yvonne Niego, sous-ministre, Services à la famille, gouvernement du Nunavut
Yvonne Niego a été nommée sous-ministre des Services à la famille en décembre 2017, après avoir accumulé plus de 25 ans d’expérience dans le système de justice du Nunavut. Yvonne a été la première Inuite du Nunavut à devenir membre régulière de la GRC et à être promue au grade de caporale, puis sergente. Sa vaste expérience dans la GRC l’a menée à collaborer avec la Direction des services de police communautaires et autochtones à Ottawa et à agir à titre de sous-officier chargée de la supervision des initiatives policières communautaires dans l’ensemble du Nunavut.
Au cours de sa carrière, Yvonne a occupé plusieurs postes dans divers ordres de gouvernement, entre autres celui de sous-ministre adjointe du ministère de la Justice, où elle a dirigé les travaux liés à la Stratégie de prévention du crime du Nunavut et appuyé des initiatives de justice communautaire et des efforts visant à mettre fin à la violence familiale. Yvonne a travaillé auprès de divers organismes communautaires et territoriaux, où elle s’intéressait tout particulièrement aux enjeux liés à la police communautaire et à la prévention de la consommation de drogues, au maniement sécuritaire des armes à feu, à la violence familiale, au mieux-être des enfants et des jeunes et à la prévention du suicide. Yvonne a été présidente du Embrace Life Council, un organisme sans but lucratif de prévention du suicide à Iqaluit, et membre du comité de mise en œuvre de la Stratégie de prévention du suicide du Nunavut.
Melanie Omeniho, présidente et administratrice en chef, Les Femmes Michif Otipemisiwak
Melanie Omeniho descend de la communauté métisse du lac Sainte-Anne et est fière d’appartenir à la nation métisse de l’Alberta. Dans sa jeunesse, Melanie a assisté à des réunions et assemblées avec sa mère et d’autres Métisses fortes, des modèles qui insistaient pour se faire entendre et se tailler une place. Sa carrière politique et militante l’a amenée à jouer un rôle dans la création et la constitution de l’organisme Les Femmes Michif Otipemisiwak et à être réélue présidente pour quatre mandats par les Métisses de tout le pays. Melanie est présidente de la section locale métisse d’Edmonton 1886 depuis près de 30 ans. Elle est également une ancienne présidente de Women of the Métis Nation en Alberta.
Melanie possède une vaste expérience dans les domaines du développement communautaire, des programmes sociaux, des services à la famille et à l’enfance et du développement économique. Elle a créé de nombreux programmes communautaires et milite au nom de sa communauté et des femmes métisses afin d’apporter des changements aux divers programmes sociaux pour qu’ils répondent mieux aux besoins de la communauté autochtone.
Melanie joue un rôle essentiel dans la gouvernance de la Nation métisse. Elle siège au Conseil des gouverneurs de la Nation métisse en tant que membre sans droit de vote tout en veillant à ce que les intérêts des femmes métisses soient pris en considération dans chaque décision. Elle a également joué un rôle majeur dans l’élaboration des priorités de la nation métisse qui seront abordées à la table du Mécanisme bilatéral permanent entre la nation métisse et le Canada. Melanie a agi au nom de la nation métisse sur plusieurs enjeux cruciaux en ce qui concerne le Devoir de consultation et de mobilisation.
Tracy Porteous, directrice générale, Ending Violence Association of BC
Tracy Porteous est une conseillère clinique agréée et une leader du mouvement canadien contre la violence. Elle a passé les 38 dernières années à lutter contre la violence fondée sur le sexe en offrant des services aux personnes survivantes et à leur famille, en élaborant des politiques et des programmes, en participant à l’avancement des mesures législatives et en prenant part à des formations et collaborations intersectorielles.
En 2020, Tracy a reçu l’Ordre de la Colombie-Britannique ainsi qu’un doctorat honorifique de l’Université de la Colombie-Britannique.
Tracy a reçu la Médaille du gouverneur général du Canada à trois reprises. Elle a été membre du comité d’étude sur les décès dus à la violence familiale de la Colombie-Britannique, a témoigné devant des comités parlementaires fédéraux, a présenté des allocutions à titre de déléguée du Canada aux Nations Unies, et est membre du National Domestic Homicide Prevention Committee et de l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation.
Tracy a lancé la campagne révolutionnaire et primée Be More Than a Bystander: Break the Silence on Gender-Based Violence en collaboration avec l’équipe de football professionnelle des Lions de la C.-B.
Elle est actuellement directrice générale de la Ending Violence Association of BC, une association provinciale appuyant plus de 300 programmes et projets provinciaux de lutte contre la violence qui consistent en des interventions en cas de violence sexuelle et familiale, de maltraitance des enfants et de harcèlement criminel et sexuel. Tracy est également coprésidente de l’Association canadienne contre la violence.
Maya Roy, présidente-directrice générale, YWCA Canada
Maya Roy est une spécialiste de la diversité, possédant 22 ans d’expérience dans divers secteurs de l’élaboration de politiques gouvernementales, de la santé publique, de l’éducation des adultes et du travail social. Son travail l’a amenée en Thaïlande, au Brésil, en Inde et au Royaume-Uni où elle a travaillé avec des organismes non gouvernementaux pour favoriser les droits de la personne et la prévention de la violence. Ses articles ont été publiés en 2013 dans Going Beyond the Journey (Insomniac Press). Elle a remporté le prix CASSA (Council of Agencies Serving South Asians) Gender Advocate en 2013 et le prix Vital People de la Toronto Community Foundation en 2014. Elle est titulaire d’un baccalauréat en travail social de la Ryerson School of Social Work et d’une maîtrise en politique sociale et en planification de la London School of Economics.
Maya a été membre du Conseil consultatif sur l’égalité entre les sexes pour la présidence du Canada au G7. Elle fait actuellement partie des jeunes leaders mondiaux du Forum économique mondial et siège au conseil d’administration du Women’s College Hospital.
Caitlin Salvino, cofondatrice, Étudiant.e.s pour une culture du consentement Canada
Caitlin est une défenseure pour les droits de la personne et le féminisme intersectoriel passionnée qui est fermement déterminée à utiliser le droit comme outil d’autonomisation. En 2017, elle a cofondé l’initiative À notre tour (renommée Étudiant.e.s pour une culture du consentement Canada), un organisme national regroupant plus de 40 associations étudiantes du Canada et représentant plus de 600 000 étudiantes et étudiants. L’organisme cherche à mettre en œuvre des programmes de prévention, d’appui et de défense des droits fondés sur les faits afin d’intervenir dans les cas de violence sexuelle sur les campus. Par la suite, elle a contribué à de nombreuses « premières » dans ce domaine, notamment la rédaction de la première politique canadienne sur la violence sexuelle pour une association étudiante (Association étudiante de l’Université McGill) et la co-rédaction du premier code de conduite d’un grand organisme d’octroi de bourses d’études (Rhodes Trust). Caitlin est très fière de ces réalisations. Elle agit également à titre d’experte-conseil au sujet de REES (Respect, Educate and Empower Survivors), un outil en ligne de signalement de la violence sexuelle sur le campus financé par le gouvernement fédéral et actuellement mis à l’essai dans des établissements postsecondaires du Manitoba.
En plus de son travail sur la violence sexuelle sur les campus universitaires, elle a travaillé pour Oxfam Canada, West Coast LEAF et le Bonavero Institute of Human Rights. Plus récemment, elle a participé à des efforts de défense des droits des personnes handicapées en matière de justice et d’accessibilité à titre de conseillère en accessibilité au Rhodes Trust et d’administratrice élue au conseil d’administration de la Société canadienne de la mastocytose.
Caitlin Salvino détient un baccalauréat avec une double spécialisation en droits de la personne et en droit de l’Université Carleton, et une maîtrise en philosophie du droit de l’Université d’Oxford. Elle poursuit actuellement son doctorat en droit sur la Charte canadienne des droits et libertés à l’Université d’Oxford en tant que boursière Rhodes. Par la suite, elle prévoit obtenir un diplôme en droit et travailler en collaboration pour transformer la société canadienne en tant qu’avocate.
Wyanne Sandler, directrice générale, Antigonish Women’s Resource Centre
Wyanne est directrice générale du Antigonish Women’s Resource Centre and Sexual Assault Services Association (AWRCSASA), où elle a occupé divers postes depuis 2008. Son travail antérieur au AWRCSASA comprend la coordination d’un projet de recherche d’action participative visant à lutter contre la violence à l’égard des filles et des jeunes femmes dans les collectivités rurales et la gestion d’un programme d’établissement et de soutien aux immigrants. Elle est profondément attachée à la justice sociale, aux droits de la personne et à l’équité entre les sexes, et valorise les approches qui sont fondées sur les forces et qui s’appuient sur l’expérience et l’expertise communautaires. Elle a participé à des activités en matière de droits de la personne au Canada et en Amérique latine lorsqu’elle était coordonnatrice du Réseau de solidarité Breaking the Silence Maritimes-Guatemala, et lors d’un stage dans une clinique juridique pour femmes autochtones au Guatemala. Elle est une ancienne présidente de la Women’s Action Coalition of Nova Scotia, actuelle présidente de la Antigonish Poverty Reduction Coalition, et siège à de nombreux comités locaux et régionaux consacrés à la justice sociale et environnementale. Wyanne est titulaire d’un baccalauréat en relations internationales de l’Université Mount Allison, d’une maîtrise en sciences politiques et développement international de l’Université de Guelph et d’un certificat en leadership des femmes en développement communautaire de l’Institut international Coady.
Paulette Senior, présidente-directrice générale, Fondation canadienne des femmes
Paulette Senior a consacré sa vie et sa carrière à éliminer les obstacles systémiques et à aider des femmes et des filles à prendre leur place dans la société. Son expérience personnelle d’immigration au Canada depuis la Jamaïque alors qu’elle était jeune a suscité son intérêt pour la justice sociale et a contribué à faire d’elle la leader dynamique et équilibrée qu’elle est aujourd’hui.
Paulette a commencé sa carrière en service social dans certains des quartiers les plus mal desservis de Toronto. Elle a été témoin de la nécessité d’un changement systémique et a constaté la pertinence de donner la priorité aux voix des femmes et aux communautés en quête d’équité. Elle s’est fait connaître pour son excellence dans le domaine de la prestation de services de refuge, d’emploi et de logement, ainsi que pour son approche intersectionnelle de la défense des droits. Elle a remporté de nombreux prix et est devenue l’une des dirigeantes les plus respectées au Canada.
En 2016, Paulette s’est jointe à la Fondation canadienne des femmes après avoir été présidente et directrice générale de YMCA Canada pendant plus de dix ans. Elle est une chef de file dont on recherche l’expertise sur de nombreux enjeux, notamment l’égalité entre les genres et la violence fondée sur le sexe, la pauvreté des femmes et l’écart salarial, l’autonomisation des filles et le leadership. À la Fondation, elle consacre ses efforts au renforcement d’un mouvement national inclusif pour toutes les femmes, les filles et les collectivités de tout le Canada.
Paulette a travaillé avec tous les ordres de gouvernement et des membres de la société civile pour s’attaquer à des enjeux comme la pauvreté, le logement, la violence fondée sur le sexe, l’immigration et la justice sociale. Elle a dirigé et administré des refuges et des programmes d’emploi et de logement dans des organismes comme Yellow Brick House, YWCA Toronto, Macaulay Child Development Centre, Lawrence Heights Community Health Centre et Central Neighbourhood House. Elle est ancienne présidente du conseil d’administration du Women’s College Hospital et siège actuellement aux conseils d’administration de la fondation Un toit pour tous de Royal LePage et du Global Women’s Funding Network.
Paulette est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en psychologie et en études urbaines de l’Université York. Au cours de sa carrière, elle a remporté plusieurs prix, entre autres le Prix d’excellence afro-canadien, le prix AfroGlobal de leadership, le prix Black Women Civic Engagement, le Prix Harry Jerome Trailblazer de la Black Business and Professional Association et le Prix de leadership Margot Franssen de MicroSkills.
Vicky Smallman, directrice nationale, Service des droits de la personne, Congrès du travail du Canada
Vicky Smallman est la directrice nationale du Service des droits de la personne du Congrès du travail du Canada (CTC). Elle milite depuis longtemps pour l’égalité des genres et les enjeux liés aux droits de la personne. Après un certain nombre d’années à titre de leader étudiante et de présidente du syndicat des étudiants diplômés et du corps professoral contractuel, Vicky a passé une décennie au service de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), où elle a aidé le corps professoral à se syndiquer et à négocier collectivement. En 2010, elle s’est jointe au CTC, où elle dirige les efforts visant les politiques et les campagnes du mouvement syndical sur les droits des femmes et de la personne, la lutte contre le racisme, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre, la justice autochtone et la justice pour les personnes handicapées.
Vicky était l’une des huit spécialistes du travail présentes à la Réunion tripartite d’experts qui a préparé le terrain pour les discussions de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail, et a fait partie de l’équipe qui a conclu avec succès les négociations sur la nouvelle Convention no 190 de l’OIT. Le CTC a mené avec succès une initiative visant à lutter contre la violence familiale au travail dans les lieux de travail canadiens, en assurant la création de congés payés pour violence familiale et en réformant d’autres lois dans presque toutes les provinces du pays.
Fière mère de deux enfants actifs, Vicky est une grande bénévole, ayant siégé aux conseils d’administration d’organismes nationaux et d’Ottawa, entre autres À voix égales, Un Enfant Une Place et le Centre de santé communautaire Somerset Ouest.
Vicky est titulaire d’un doctorat en anglais de la McMaster University, d’une maîtrise en littérature anglo-irlandaise de l’University College Dublin et d’un baccalauréat en anglais et en études celtiques de l’Université St Francis Xavier. Elle a effectué des recherches et rédigé des études sur des questions ayant trait aux syndicats d’universitaires, le militantisme et la participation des femmes à politique canadienne.
Beba Svigir, présidente-directrice générale, Calgary Immigrant Women’s Association
Beba Svigir occupe le poste de PDG de la Calgary Immigrant Women’s Association (CIWA) depuis 2006. Elle a acquis plus de 35 ans d’expérience de travail dans les secteurs à but lucratif et sans but lucratif et dans trois pays différents. Beba est une ardente défenseure d’approches communautaires collaboratives en matière de prestation de services aux nouvelles arrivantes et nouveaux arrivants. Au fil des ans, la CIWA a grandi et élargi son offre de services. Aujourd’hui, c’est la première agence de règlement en importance au Canada qui est investi d’un mandat sexospécifique.
Debra Tomlinson, présidente-directrice générale, Association of Alberta Sexual Assault Service
Depuis plus de 20 ans, Deb travaille passionnément avec des parties prenantes communautaires et gouvernementales afin de sensibiliser les gens à la violence sexuelle et de rendre plus accessibles les services et le soutien offerts aux Albertaines et Albertains victimes de violence sexuelle. En reconnaissance de son travail de leadership et de changement social, elle a reçu des distinctions par l’Alberta College of Social Workers et le gouvernement de l’Alberta. Plus récemment, Deb a été nommée l’une des 20 Calgariennes remarquables de 2018 par le Calgary Herald.
En 2004, Deb et ses collègues ont établi avec le gouvernement provincial un partenariat qui s’est soldé par un financement gouvernemental de services spécialisés pour les victimes d’agression sexuelle, une première en Alberta. Plus récemment, en réaction à une augmentation historique du nombre de survivantes et survivants demandant de l’aide, Deb et ses collègues ont réussi à obtenir 8,1 millions de dollars pour bonifier l’offre de services aux Albertaines et Albertains ayant survécu à une agression sexuelle. Au cours des trois dernières années, Deb et l’équipe de l’AASAS ont lancé la campagne primée de sensibilisation du public « I Believe You », créé le premier Plan d’action de l’Alberta contre la violence sexuelle et la seule ligne téléphonique de l’Alberta sur la violence sexuelle, qui est un service provincial de discussion par téléphone ou textos offrant de l’aide et de l’information, et rédigé une étude sur la prévalence des agressions sexuelles et des abus sexuels chez les enfants en Alberta. En outre, Deb achève son deuxième mandat triennal au comité d’étude sur les décès dus à la violence familiale de l’Alberta et copréside l’Association canadienne contre la violence.
Kim Trossel, conseillère, programme Dream Catchers, Klinic Community Health
Kim Trossel est une femme qui a vécu l’expérience du commerce du sexe et qui a survécu à la traite des personnes. Elle est connue comme une personne qui dit la vérité, surtout lorsqu’il est question de militer pour des droits, des services et des mesures de soutien au nom des victimes d’exploitation sexuelle et des adultes y ayant survécu.
Elle travaille à la Klinic Community Health depuis 16 ans; elle y joue le rôle de conseillère des pairs dans le cadre du programme « Dream Catcher », où elle coanime le groupe de soutien hebdomadaire pour femmes et femmes transgenres ayant décidé de quitter le commerce du sexe. (Une sororité sacrée de femmes fortes soutenues par leurs pairs qui travaillent à guérir et à se réapproprier leur pouvoir.) De plus, elle anime le groupe S.W.A.T. ainsi que le groupe « Heart, Mind, Body, Spirit » au Sage House, un centre de ressources, de services de santé et d’action pour femmes.
En 2018, Kim a reçu une distinction pour son leadership et son travail d’émancipation des femmes décernée par la fondation Mobilizing Men dans le cadre de son programme de santé, de mieux-être et de protection. Voici d’autres réalisations et emplois de Kim :
- Depuis 2018 : comité directeur du projet Clan Mothers Healing Village et experientialvoices.ca
- Depuis novembre 2018 : membre du Conseil consultatif de la ministre de FEGC sur la stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
- Depuis août 2017 : conseil consultatif des gardiens du savoir, équipe régionale, Tracia’s Trust, Manitoba’s Strategy to Combat Sexual Exploitation & Human Trafficking
- Depuis 2003 : comité consultatif sur le programme de délinquants sexuels du Manitoba
- Depuis 2007 : comité de planification de la Night Off Winnipeg Streets (S.N.O.W Night)
Lana Wells, professeure agrégée, chaire Brenda Strafford pour la prévention de la violence familiale à la Faculté de travail social, Université de Calgary, Alberta, Canada
Lana Wells dirige actuellement une initiative de recherche sur la prévention primaire appelée Shift: The Project to End Domestic Violence (www.preventdomesticviolence.ca). L’objectif de Shift est d’élaborer, de mettre en œuvre et d’utiliser à grande échelle les pratiques, stratégies et mesures de prévention primaire exemplaires et prometteuses en partenariat avec le gouvernement, les systèmes, les dirigeants communautaires et les organismes non gouvernementaux afin de prévenir la violence et de promouvoir l’équité et l’inclusion.
Lana a obtenu plus de sept millions dollars en subventions de recherche. Elle a également reçu de nombreux prix, entre autres le prix Alberta Inspiration Award in Leadership in Family Violence , une bourse PEAK de l’Université de Calgary et le Prix commémoratif John Hutton pour l’action sociale et la politique de l’Alberta College of Social Workers. Elle a été honorée dans le cadre du projet She Who Dares 150 Women du YW. En 2017, elle a reçu le prix de l’enseignement de l’Université de Calgary pour l’élaboration des programmes d’études pour la co-création du programme du certificat d’études Advancing Healthy and Socially Just Schools and Communities.
Lana supervise activement les étudiants de cycle supérieur de la Faculté de travail social et de l’École de politiques publiques où elle est devenue chercheuse et enseignante en 2012. Elle se passionne pour la prévention de la violence familiale et sexuelle, la promotion de l’égalité des sexes et de l’équité, l’élaboration de politiques sociales pour prévenir et régler des problèmes sociaux complexes, la prévention de la violence dans les fréquentations chez les adolescents, la progression de la justice sociale et l’arrivée de changements transformationnels. Lana aime collaborer avec des leaders de diverses disciplines et secteurs, et elle travaille en étroite collaboration avec le gouvernement et le secteur sans but lucratif à des processus d’organisation et de transformation du système. Lana a agi comme conseillère, consultante et partenaire auprès de tous les ordres de gouvernement au Canada en matière de recherche en prévention et de politique sociale. Elle a collaboré avec de nombreux organismes internationaux et elle a participé à des groupes de discussion, dirigé des ateliers et contribué à l’élaboration de résolutions internationales. En matière de recherche, elle s’intéresse actuellement à l’engagement et à la mobilisation des hommes et des organismes dominés par les hommes dans la prévention de la violence et l’égalité des sexes, à la promotion des répercussions collectives et de la transformation des systèmes pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, et à la promotion de l’innovation dans le secteur sans but lucratif grâce à une vision qui va au-delà des programmes et des changements de politiques.
Lorraine Whitman, présidente, Association des femmes autochtones du Canada
Lorraine Whitman (« grand-mère tortue blanche »), fille de feu le chef Joseph Peters et Doris (Brooks) Peters et petite-fille de feu le chef Louis Peters de Bear River, est membre de la Première Nation Glooscap en Nouvelle-Écosse.
Après l’obtention de son diplôme avec distinction du programme de pratique en réadaptation du Grant McEwan College de l’Université de l’Alberta, Lorraine a axé sa carrière sur les soins de santé et la guérison. Au début de sa carrière, elle a élaboré, mis en œuvre et évalué des programmes d’enseignement et des programmes individuels dans des écoles, des milieux de travail et des environnements sociaux d’Edmonton pour les personnes ayant des besoins et des problèmes physiques. À son retour en Nouvelle-Écosse, en 1987, elle a travaillé pendant 23 ans comme agente de développement social pour la Première Nation Glooscap. En 2010, Lorraine a occupé le poste de coordonnatrice de l’Initiative sur le diabète chez les Autochtones pour la Première Nation Glooscap.
Lorraine a été conseillère élue de la Première Nation Glooscap de 1997 à 2012, a siégé au conseil d’administration de la Confederacy of Mainland Mi’kmaq pendant plus de 15 ans, au comité de santé du Forum tripartite pendant plus de 10 ans et a représentante des Mi’kmaq au conseil scolaire d’Annapolis Valley de 2000 à 2003. Elle a également mis au point le mélange de café Seven Sacred Teachings pour l’entreprise de torréfaction Just Us! Coffee; une partie des recettes de la vente est destinée à certains programmes autochtones.
En 2017, Lorraine a été élue présidente de la Nova Scotia Native Women’s Association et a été nommée aînée de l’Université Acadia. Elle a également reçu le prix Nova Scotia Volunteer en 2019 et, en septembre de cette même année, elle a été élue présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC). En sus de ses fonctions de présidente de l’AFAC, Lorraine partage son temps entre sa carrière et ses allocutions sur la culture mi'kmaq dans les écoles et lors d’événements publics. Elle est une artisane et bénévole pour son église et l’école primaire locale.
Julie Young, professeure, Brescia University College, Université Western Ontario
Julie est professeure de leadership et de développement communautaire à la Brescia University (Western). Elle est la lauréate du Prix d’excellence en enseignement 2020. Julie possède une vaste expérience de la conduite de recherches touchant les personnes marginalisées ainsi que de l’expérience de travail auprès de personnes noires, autochtones et de couleur et dans les communautés dépourvues de ressources. Son programme de recherche actuel porte sur l’autonomisation et le capital social des femmes, l’inclusion financière et sociale des personnes qui vivent dans la pauvreté, et la violence fondée sur le sexe. Elle enseigne, entre autres, dans les domaines de l’inégalité sociale, du travail, des professions et du leadership. Elle s’intéresse plus particulièrement à la race et au recoupement du sexe et de la classe sociale, à l’égalité des genres, à la violence fondée sur le sexe, à l’autonomisation des femmes, à la mondialisation, au développement communautaire et à la réduction de la pauvreté. Avant de devenir professeure, Julie travaillait en finances au sein du Groupe financier de la Banque royale et en tant que consultante en stratégie. Elle a à son actif plus de 15 ans d’expérience dans le développement des entreprises et possède une solide connaissance de l’élaboration de stratégies, sans compter son expertise en matière de plans d’exploitation, de gestion de risques, de finance, de diligence raisonnable, de contrats et de négociations. Julie a présidé le London Diversity and Race Relations Advisory Committee, le Equity and Diversity Council de la Banque royale et l’organisme Londoners for Opportunity. Elle est membre de l’International Leadership Association, de la Société canadienne de sociologie ainsi que de l’organisation Sociologist for Women in Society.
Lynn Zimmer, retraitée féministe
Lynn Zimmer travaille depuis plus de 48 ans à prévenir la violence faite aux femmes. Elle a récemment pris sa retraite de son poste de directrice générale du YWCA Peterborough Haliburton, après 35 ans. Pendant son mandat, le YWCA a élargi ses services et sa portée, créant ainsi un continuum de services essentiels et transformateurs pour les femmes et les enfants qui fuient la violence.
En 1969, Lynn a commencé sa carrière comme journaliste des enjeux liés aux femmes au journal Peterborough Examiner. Elle a ensuite déménagé à Toronto et a étudié le droit pendant un an à l’université. En 1973, Lynn a été l’une des fondatrices d’Interval House à Toronto, le premier refuge pour femmes et enfants qui fuient la violence au Canada. Ce centre est toujours actif.
En 1984, elle est devenue directrice générale du YWCA à Peterborough. Comme toutes les personnes qui travaillent dans les services communautaires, Lynn a consacré de nombreuses heures à des comités communautaires et à des projets, dont quatre ans comme membre et première femme présidente de la Commission des services policiers communautaires de Peterborough.
Elle est actuellement mentore à la Fondation Trudeau et a été faite membre de l’Ordre du Canada en 2019.
Lynn affirme s’être jointe au mouvement des femmes parce qu’elle était une jeune féministe enragée par tout ce qu’elle voyait. Elle est toujours aussi enragée!
Processus de dialogue
Apprenez-en davantage sur les conversations et le dialogue qui a informé l’élaboration de la Stratégie contre la VFS en 2016.
Version infographique

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