Aperçu : La COVID-19 et la violence fondée sur le sexe

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La COVID-19 et la violence fondée sur le sexe

Les Canadiennes et les Canadiens ont été appelés à rester chez eux pendant la pandémie de COVID-19. Cependant, la maison n’est pas un endroit sécuritaire pour tout le monde.

Pandémie fantôme

« Alors qu’un nombre croissant de pays déclarent des cas d’infection et imposent un confinement, les lignes d’assistance téléphonique et les centres d’accueil pour les victimes de violence domestique du monde entier font état d’une augmentation des appels à l’aide. Nous voyons se développer une pandémie fantôme, celle de la violence à l’égard des femmes. »

Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes

Cette augmentation a été observée partout dans le monde : 

  • Chine : Les rapports de police montrent que la violence familiale a triplé dans la province d’Hubei en février 2020 (comparé à février 2019);
  • France : Les cas de violence conjugale ont augmenté de 30 % en mars 2020;
  • Argentine : Les appels d’urgence pour violence familiale ont augmenté de 25 % en mars 2020.

La situation au Canada

Le stress et l'anxiété découlant des mesures d'éloignement physique faisaient partie des principales inquiétudes d'un grand nombre de Canadiennes et Canadiens au début du mois d’avril 2020. Une femme sur 10 a déclaré ressentir beaucoup ou énormément d'inquiétude à propos de la possibilité de violence familiale. (Statistique Canada)

  • 32 % des Canadiennes et Canadiens pensent que la violence conjugale a beaucoup augmenté depuis le début de la pandémie. (Enquête du Bureau du Conseil privé, printemps 2020)
  • La Assaulted Women’s Helpline d’Ontario a signalé une hausse de 400 % des appels en avril 2020.
  • La ligne d’urgence des Battered Women’s Support Services, située en Colombie‑Britannique, a signalé une hausse de 400 % des appels entre avril et mai 2020. De ce nombre d’appels, 40 % provenaient de femmes isolées avec leur agresseur.

Apprenez-en plus à : canada.ca/centre-savoir-vfs

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