Comparution de la Ministre des Femmes et l’Égalité des genres devant le comité permanent de la condition féminine - Le 1 avril 2022

La Sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable de la comparution à ce comité parlementaire.

Mot d'ouverture

Avant de commencer, je tiens à souligner que nous nous rencontrons aujourd’hui sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple Algonquin.

Merci, Madame la Présidente, de me donner l’occasion d’exprimer mon appui aux appels à l’action pour mettre fin à la violence entre partenaires intimes dans notre pays.

Je vous félicite, ainsi que les membres du comité FEWO, d’avoir entrepris une étude importante de cette forme de violence fondée sur le sexe. Comme toutes les autres formes de ce type, la violence entre partenaires intimes est une violation odieuse des droits de la personne. Ces violations ont des conséquences sur le plan physique, psychologique, émotionnel et financier pour les victimes et les personnes survivantes ainsi que pour les membres de leur famille.

Vous avez sans doute été consternés par les statistiques qui révèlent que plus de 6,2 millions de femmes de 15 ans et plus au Canada ont subi une forme de violence d’un partenaire intime, une personne en qui elles ont confiance, en qui elles cherchaient amour et soutien.

Il est en outre extrêmement inquiétant d’apprendre qu’entre 2014 et 2020, 458 femmes ont été tuées par un partenaire intime ou un ex-partenaire intime au Canada. Il s’agit d’une femme tous les six jours.

Plus récemment, l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation a signalé que 173 femmes et filles ont été tuées de façon violente en 2021, soit 13 de plus qu’en 2020, et l’équivalent d’une femme tuée tous les deux jours.

Derrière ces statistiques révoltantes se cachent des histoires de vie brisée de millions de personnes, surtout des femmes et des filles, dont la douleur et la souffrance sont inimaginables.

En fait, au cours des dernières années, les cas de certaines formes de violence fondée sur le sexe ont considérablement augmenté. Ce phénomène déclenché par la COVID-19 est surnommé la pandémie de l’ombre.

Le gouvernement du Canada est déterminé à prévenir et à mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Nous travaillons avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi qu’avec des organismes d’un océan à l’autre pour éliminer la violence entre partenaires intimes—et d’autres formes de violence fondée sur le sexe—parce que tout le monde a le droit de vivre sans violence.

Devant la hausse de certaines formes de violence fondée sur le sexe pendant la pandémie, le gouvernement fédéral a agi rapidement pour que les victimes continuent d’avoir un endroit sécuritaire vers lequel se tourner. Depuis avril 2020, environ 300 millions de dollars en fonds d’urgence pour la COVID-19 ont été accordés à des organismes qui leur viennent en aide. De cette somme, plus de 122 millions de dollars ont déjà été remis à 1 300 maisons d’hébergement pour femmes, centres d’aide pour les victimes d’agressions sexuelles et autres organismes d’aide et de services aux victimes de violence fondée sur le sexe. Grâce à ce financement, plus de 1,3 million de personnes victimes de violence ont eu un endroit sécuritaire où aller et un accès à du soutien durant la pandémie.

Par exemple, l’organisme Saskatoon Interval House a pu continuer d’offrir des programmes aux familles dans le besoin à un moment où les autres possibilités de financement se faisaient rares en raison de la pandémie. Le fonds d’urgence du gouvernement lui a permis d’aider des familles en les logeant à l’hôtel pour une courte période, en attendant de trouver un logement sécuritaire et abordable pour elles. L’organisme a également pu acheter du matériel et des programmes informatiques pour aider sa clientèle en ligne.

En fait, le budget de 2021 prévoit un investissement de plus de 3 milliards de dollars sur cinq ans pour faire avancer des initiatives de prévention et de lutte contre la violence fondée sur le sexe. De ce montant, 601,3 millions de dollars sont affectés à faire progresser un nouveau plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, un projet mené par Femmes et Égalité des genres Canada.

Madame la Présidente, même si le plan d’action national sera axé sur les besoins de certaines populations, chaque personne qui vit au Canada, quel que soit son sexe, son genre, son expression ou identité de genre, ou son identité présumée, en tirera profit. Il envoie un message clair : la violence fondée sur le sexe ne sera pas tolérée dans ce pays, et les victimes et les survivantes et survivants d’actes de violence peuvent compter sur le soutien dont elles ont besoin dans les moments les plus difficiles. Le plan a pour but de s’assurer que toute personne qui subit de la violence fondée sur le sexe a un accès fiable et rapide à une protection et à des services, peu importe où elle habite.

Mon ministère collabore actuellement avec d’autres ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux pour faire avancer l’élaboration du plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

En janvier 2021, à la 38e réunion annuelle des ministres, mes collègues des provinces et des territoires responsables de la condition féminine et moi avons approuvé la Déclaration commune pour un Canada sans violence fondée sur le sexe – y compris une vision, des principes et des objectifs communs pour le plan d’action national. Cette déclaration réitère les engagements de longue date des gouvernements FPT pour éliminer la violence fondée sur le sexe et faire avancer l’égalité des genres pour l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens.

À mesure que nous progressons, il est essentiel de reconnaître que les femmes et les filles autochtones de même que les personnes de diverses identités de genre, en particulier les personnes LGBTQ2, continuent à faire face à un taux de violence entre partenaires intimes plus élevé que les autres.

Pour répondre aux besoins urgents des Autochtones, le budget de 2021 a prévu 2,2 milliards de dollars sur cinq ans et 160,9 millions de dollars par la suite pour préparer une réponse plus juste, plus forte et plus inclusive à la tragédie persistante des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées.

Le budget de 2021 comprend également un investissement de 236 millions de dollars sur cinq ans pour élargir la portée du travail visant à mettre fin aux inconduites sexuelles et à la violence fondée sur le sexe au sein des forces armées, et à appuyer les victimes et les personnes survivantes.

Les récents investissements s’ajoutent à des fonds antérieurs pour prévenir la violence fondée sur le sexe, soutenir les victimes et les personnes survivantes et leur famille ainsi que favoriser un système juridique et judiciaire adapté. Vous vous souvenez peut-être de la stratégie que nous avons lancée en 2017, intitulée « Il est temps : la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe ». Jusqu’ici, la Stratégie a permis de verser environ 786 millions de dollars, et plus de 44 millions de dollars par année par la suite pour atteindre ces objectifs.

Bien sûr, l’argent seul ne permettra pas de mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, y compris les garçons et les hommes, pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et pour garantir un Canada plus sûr et plus fort.

J’espère sincèrement que l’étude importante menée par le Comité nous encouragera à progresser plus rapidement sur cette voie cruciale.

Violence conjugale

Enjeu/question :

Que fait Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) pour lutter contre la violence conjugale au Canada?

Réponse suggérée :

Contexte :

Principaux faits clés :

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe (VFS)

Question :

Où en est le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe?

Réponse proposée :

Contexte :

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Enjeu/question :

Que fait le gouvernement du Canada pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe?

Réponse suggérée :

Contexte :

Soutien aux maisons d’hébergement pour femmes, aux centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et à d’autres organismes offrant des mesures de soutien et des services en matière de violence fondée sur le sexe au Canada pendant la pandémie de COVID-19

Question :

Qu’a fait le gouvernement pour soutenir les femmes confrontées à la violence fondée sur le sexe pendant la pandémie de COVID-19?

Réponse proposée :

Contexte :

Financement d’urgence lié à la COVID-19 pour les refuges et les centres pour victimes d’agression sexuelle en 2020

Financement pour les organismes de lutte contre la violence fondée sur le sexe prévu dans le budget de 2021

Province Nombre d’organismes Investissement total

Alberta

132

14 483 116 $

Colombie‑Britannique

216

23 465 020 $

Manitoba

59

4 784 071 $

Nouveau‑Brunswick

36

4 609 046 $

Terre‑Neuve

33

3 135 969 $

Territoires du Nord‑Ouest

6

1 455 204 $

Nouvelle‑Écosse

37

3 600 036 $

Nunavut

10

1 572 143 $

Ontario

365

40 615 532 $

Île‑du‑Prince‑Édouard

9

550 106 $

Québec

347

17 390 678 $

Saskatchewan

50

5 311 221 $

Yukon

11

1 268 336 $

Total

1 311

122 240 478 $

Femmes, filles et personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées

Enjeu/question :

Quelle mesure FEGC prend-il pour régler le problème des femmes, des filles et des personnes bispirituelles (2ELGBTQQIA+) autochtones disparues et assassinées?

Réponse suggérée :

Contexte :

Comportements coercitifs et dominants

Enjeu/question :

Quelles mesures FEGC prend-il pour s’attaquer aux comportements coercitifs et dominants?

Réponse suggérée :

Contexte :

Violence fondée sur le sexe dans les Forces armées canadiennes

Enjeu/question :

Que fait le gouvernement pour régler le problème des agressions sexuelles et du harcèlement dans les Forces armées canadiennes?

Réponse suggérée :

Contexte

La violence fondée sur le sexe à la GRC

Enjeu/question :

Quel appui FEGC donne-t-il à la GRC pour lutter contre la violence fondée sur le sexe et la prévenir?

Réponse suggérée :

Contexte :

Traite des personnes

Enjeu/question :

Que fait le gouvernement du Canada pour protéger les victimes potentielles de la traite des personnes?

Réponse proposée :

Contexte :

Violence dans les fréquentations chez les jeunes et les adolescents et relations saines

Enjeu/question :

Quelles ressources FEGC consacre-t-il à la prévention des comportements toxiques, particulièrement chez les adolescents?

Réponse suggérée :

Contexte :

Mobilisation des hommes et des garçons

Enjeu/question :

Quels efforts déployez‑vous pour mobiliser les hommes et les garçons sur la question de la violence fondée sur le sexe?

Réponse suggérée :

Contexte :

Aperçu du mandat

Question :

Quelles sont les priorités de FEGC en ce qui concerne la promotion de l’égalité des genres?

Réponse proposée :

Contexte :

Investissements du budget 2021 dans  Femmes et Égalité des genres

Analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus)

Enjeu/question :

Que fait le gouvernement pour améliorer la mise en œuvre de l’ACS Plus?

Réponse proposée :

Contexte :

Faire progresser l’égalité des personnes LGBTQ2

Question : Comment le gouvernement fait-il progresser l’égalité pour les Canadiennes et les Canadiens LGBTQ2?

Réponse proposée :

Contexte :

Secrétariat fédéral LGBTQ2

Thérapie de conversion

Plan d’action pour les personnes LGBTQ2 

Financement des organismes communautaires LGBTQ2

Mettre fin à la période d’exclusion du don de sang pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes

Autres mesures visant l’amélioration de l’égalité des personnes LGBTQ2

Aperçu du financement

Enjeu : 

De quelle manière Femmes et Égalité des genres Canada soutient-il les collectivités pour faire avancer l’égalité des genres?

Réponse proposée :  

Contexte :

Programme de promotion de la femme

Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe

Initiative de lutte contre la traite des personnes

Financement LGBTQ2

Financement lié à la COVID-19 pour les organismes fournissant des soutiens et des services en matière de VFS

Investissements de FEGC dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe - Exemples de répercussions de projets

Forum fédéral-provincial-territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine

Enjeu/question

Quel est le statut du Forum fédéral-provincial-territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine?

Réponse proposée :

Contexte :

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Collaboration FPT en matière de lutte contre la pandémie et des stratégies de relance

Budget supplémentaire des dépenses (C) 2021‑2022

Enjeu/question :

Budget supplémentaire des dépenses (C) 2021‑2022 – Financement pour promouvoir l’égalité des personnes LGBTQ2 (budget de 2021) et transfert du crédit de fonctionnement au crédit de subventions et contributions

Réponse suggérée :

Contexte :

Plan ministériel 2022-2023

Enjeu/question :

Quelles sont les priorités du Plan ministériel 2022-2023 en ce qui concerne les femmes et l’égalité des genres?

Réponse suggérée :

Contexte :

Budget principal des dépenses 2022-2023

Enjeu/question :

Budget principal des dépenses 2022-2023

Réponse suggérée :

Contexte :

Budget principal des dépenses 2021-2022 2022-2023 Écart

Dépenses de fonctionnement

45,3 M$

59,0 M$

13,7 M$

Subventions et contributions

75,5 M$

245,2 M$

169,7 M$

Dépenses législatives

4,7 M$

6,1 M$

1,4 M$

Total

125,5 M$

310,3 M$

184,8 M$

Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (FEWO)

Le mandat du Comité permanent de la condition féminine lui confère le pouvoir général d’étudier les politiques, les programmes, les dépenses (prévisions budgétaires) et les lois des ministères et organismes, y compris le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, dont le travail porte sur des questions relatives à la situation de la femme et à l’égalité des genres.

Lors de la 43e législature, le Comité a étudié les questions suivantes :

Lors de leur première réunion de la première session de la 44e législature, les membres ont convenu que les témoins qui comparaissent devant le Comité disposeraient de cinq minutes pour faire une déclaration d’ouverture. Dans la mesure du possible, ces déclarations d’ouverture doivent être soumises au Comité 72 heures à l’avance. Elles sont suivies d’une période de questions et réponses. Les questions seront posées selon l’ordre suivant :

Tour 1 – 6 minutes chacune, PCC, PLC, BQ, NPD

Tour 2 – 5 minutes chacune, PCC, PLC, puis 2,5 minutes chacune, BQ, NPD et ensuite une autre période de 5 minutes pour le PCC et le PLC

Le Comité a également élu Mme Karen Vecchio (PCC) à titre de présidente, Mme Sonia Sidhu (PLC) à titre de vice-présidente et Mme Andréanne Larouche (BQ) à titre de seconde vice-présidente.

Le Comité a convenu d’entreprendre les études suivantes :

Violence conjugale

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude, dans une optique intersectionnelle, portant sur la violence conjugale et familiale, et plus précisément sur les sujets suivants :

  1. les infrastructures actuelles de soutien et de protection des femmes et des filles soumises à des environnements dangereux;
  2. la violence conjugale, particulièrement en ce qui concerne les relations amoureuses à l’adolescence et la masculinité toxique, y compris la causalité, la prévention et les ressources et l’éducation disponibles pour les victimes et les agresseurs;
  3. les obstacles auxquels font face les femmes qui cherchent à fuir leur agresseur, y compris, sans s’y limiter, un examen des facteurs financiers, sociaux, coercitifs et liés à l’immigration;
  4. les différentes expériences législatives des États et des pays qui ont légiféré pour criminaliser les comportements coercitifs et dominants et sur les autres outils et mesures de politiques publiques.

Que le Comité examine d’autres moyens par lesquels le gouvernement du Canada peut contribuer à la prévention de la violence entre partenaires intimes et à la protection des femmes et des enfants qui fuient la violence; que le Comité entende des témoins ainsi que des fonctionnaires pendant au moins 10 réunions; que le Comité fasse rapport de ses conclusions à la Chambre et que, conformément à l’article 109 du Règlement, le Comité demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.

Que le Comité commence son étude sur la violence conjugale et familiale au Canada; que chaque réunion d’audience des témoins prenne la forme de deux réunions d’une heure avec des groupes de discussion; que chaque groupe soit composé de trois témoins; que les parties envoient une liste de témoins au greffier du comité au plus tard à 15 h (HE) le mercredi 2 février 2022; que le Comité accepte les mémoires sur cette étude; et que les membres du public puissent soumettre des mémoires directement sur la page Web du Comité.

Que des hauts fonctionnaires du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, de l’organisme Statistique Canada, du ministère de la Justice Canada, du ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, du ministère des Services aux Autochtones et de l’Agence de la santé publique du Canada soient invités à comparaître en lien avec l’étude sur la violence conjugale et familiale au Canada le vendredi 4 février 2022 de 13 h à 15 h (HE).

Que la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres soit invitée à comparaître dans le cadre de l’étude sur la violence conjugale et familiale au Canada.

Développement des ressources et violence envers les femmes et les filles autochtones

Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur la relation entre l’exploitation des ressources et l’augmentation de la violence faite aux femmes et aux filles autochtones, en ce qui concerne les appels à la justice 13.4 et 13.5 de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones assassinées et disparues; que le Comité consacre au moins quatre réunions à cette question et fasse rapport de ses conclusions et de ses recommandations à la Chambre; et que, conformément à l’article 109 du Règlement, le Comité demande une réponse complète du gouvernement au rapport.

Santé mentale des jeunes femmes et des filles

Que le Comité entreprenne la troisième étude suivante : Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude examinant les facteurs qui contribuent aux problèmes de santé mentale des jeunes femmes et des filles, notamment les troubles de l’alimentation, la dépendance, la dépression, l’anxiété et le suicide; que le Comité s’intéresse à l’impact des préjudices en ligne et aux problèmes liés à l’estime de soi chez les jeunes femmes et les filles; que le Comité entende des témoins pendant six réunions, y compris la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres pendant une heure et la ministre de la Santé mentale et des Dépendances pendant une heure; que le Comité examine les moyens par lesquels le gouvernement du Canada peut continuer de renforcer les services de soutien en santé mentale pour les jeunes femmes et les jeunes filles; qu’il fasse rapport de ses conclusions à la Chambre et que, conformément à l’article 109 du Règlement, le Comité demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.

Traite de personnes

Que le Comité entreprenne la quatrième étude suivante : Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur la traite de femmes, de filles et de personnes de diverses identités de genre à des fins d’exploitation sexuelle au Canada, y compris un examen des moyens de prévenir la traite des personnes et des moyens d’améliorer la capacité des organismes canadiens d’application de la loi d’appréhender et de poursuivre les auteurs de la traite de personnes; qu’un minimum de huit réunions et un maximum de dix soient tenues au sujet de cette étude; et que le Comité présente ses conclusions à la Chambre.

Membres du Comité

Parti libéral du Canada :

Parti conservateur du Canada :

Nouveau Parti démocratique :

Bloc Québécois :

Karen Vecchio, présidente, mandat renouvelé (Parti conservateur)

Karen Vecchio

Karen Vecchio, députée d’Elgin-Middlesex-London, a été élue pour la première fois en 2015.

Elle a grandi dans une ferme de dindons et de porcs à Sparta, en Ontario, et demeure attachée à ses racines rurales du sud de l’Ontario. Avant de se lancer en politique, elle était propriétaire et directrice générale d’une petite entreprise à London, en Ontario, et a travaillé aux côtés du député Joe Preston comme adjointe administrative pendant 11 ans.

Mme Vecchio est mariée à Mike et ils ont cinq enfants.

Elle est actuellement leader parlementaire adjointe de l’opposition officielle.

Elle participe régulièrement au caucus parlementaire sur l’agriculture, au caucus anti-pauvreté multipartite, au caucus parlementaire canadien de l’OTAN et au Groupe parlementaire multipartite pour mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite des personnes.

En sa qualité de députée, Mme Vecchio a été porte-parole du PCC en matière de femmes et d’égalité des sexes (2019-2020); présidente du Comité permanent de la condition féminine (2017-2020); porte-parole du PCC en matière de familles, d’enfants et de développement social; présidente du caucus conservateur en matière de développement social (2016-2019) et agente de liaison du caucus conservateur auprès de la communauté LGBTQ2+.

Domaines d’intérêt

  • Agriculture
  • Personnes LGBTQ2+
  • Condition féminine
  • Traite des personnes
Sonia Sidhu, vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Sonia Sidhu

Satinderpal « Sonia » Sidhu a été élue députée de Brampton-Sud pour la première fois en 2015.

Née en Inde, Mme Sidhu a immigré à Winnipeg en 1992, où elle a travaillé comme propriétaire de petite entreprise, entrepreneure et technologue en cardiologie à l’hôpital Victoria. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques et d’un certificat en éducation au diabète du Michener Institute. Mme Sidhu a travaillé dans le secteur de la santé à Brampton-Sud pendant quinze ans, se concentrant sur la recherche et l’éducation en matière de diabète.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes en 2015, Mme Sidhu est une ardente défenseure des soins de santé.Elle a été membre du Comité permanent de la santé et a agi à titre de conseillère dans le cadre de dix-huit rapports différents, dont celui qui recommandait la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et le rapport sur les normes relatives à l’eau potable.

Son rapport intitulé Defeating Diabetes (Vaincre le diabète), pour lequel elle a sillonné le pays afin de consulter des spécialistes, a été remis à la ministre de la Santé en 2019.

Mme Sidhu s’exprime fréquemment sur les problèmes que connaissent les personnes âgées et a travaillé à l’amélioration des infrastructures et de l’emploi dans sa circonscription.

Au cours de la 42e législature, Mme Sidhu a siégé au Comité permanent de la condition féminine. Elle a également été membre du Comité spécial sur l’équité salariale. Lors des réunions de comités, à la Chambre des communes et dans les médias sociaux, Mme Sidhu a exprimé un intérêt particulier pour les aînées, les femmes en politique, l’équité salariale et la santé des femmes. Elle a souligné la nécessité de tenir compte de l’intersectorialité lors de l’examen des enjeux touchant les femmes et leur autonomisation. Lors de la 43e législature, Mme Sidhu a travaillé sur les rapports du FEWO sur l’équité salariale et les impacts de la COVID 19 sur les femmes.

Pendant la pandémie de COVID 19, Mme Sidhu a continué de mettre l’accent sur la santé, notamment les résidences de soins de longue durée et l’accessibilité des soins de santé. Elle s’est également exprimée sur les investissements dans les organismes d’aide aux sans-abris, en particulier les femmes fuyant la violence familiale qui sont maintenant hébergées dans des hôtels.

Domaines d’intérêt

  • Collectivités
  • Infrastructure
  • Jeunesse
Andréanne Larouche, vice-présidente, porte-parole du BQ; mandat renouvelé

Andréanne Larouche

Mme Andréanne Larouche, députée du Bloc Québécois pour la circonscription de Shefford, a été élue aux élections fédérales de 2019.

Mme Larouche a étudié en arts et en technologie des médias au cégep de Jonquière et est active dans sa collectivité, ayant siégé au conseil d’administration du Groupe Écosphère et du Musée des communications et d’histoire de Sutton. Nouvelle venue à la Chambre des communes, Mme Larouche détient un baccalauréat de l’Université de Sherbrooke en politiques appliquées et a travaillé pour l’ancien député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, ainsi que pour la députée de l’Assemblée nationale du Québec, Marie Bouillé.

Elle a également été chargée de projet en sensibilisation à la maltraitance envers les personnes âgées pour l’organisme Justice alternative et médiation.

Mme Larouche a été nommée porte-parole du Bloc Québécois pour la condition féminine et l’égalité des genres ainsi que pour les personnes âgées. Le premier discours de Mme Larouche à la Chambre des communes portait sur l’attaque antiféministe à l’École polytechnique de Montréal; elle y prônait un contrôle plus strict des armes à feu pour protéger les femmes contre ce type de violence.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Larouche a axé ses efforts sur les aînées, les femmes qui offrent des services essentiels et la capacité des femmes à obtenir de l’aide. Comme d’autres membres du Bloc Québécois, elle a plaidé en faveur d’une augmentation des transferts en matière de services sociaux et de santé au Québec, car elle estime que la province est la mieux placée pour régler bon nombre de ces problèmes. Elle a également plaidé en faveur d’une hausse du Supplément de revenu garanti (SRG) et de la Sécurité de la vieillesse (SV) pour les personnes de moins de 75 ans.

Domaines d’intérêt

  • Personnes âgées
  • Égalité des genres
  • Pauvreté
  • Arts et culture
Dominique Vien, porte-parole du Parti conservateur, nouvelle membre

Dominique Vien

Dominique Vien, porte-parole du Parti conservateur, nouvelle membre

Dominique Vien a été élue députée de la circonscription de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis en 2021.

Mme Vien est née à Lévis et a fait ses études secondaires au Collège de Saint-Damien et au Collège Jésus-Marie à Sillery. Elle a terminé ses études collégiales au Collège de Lévis et a obtenu par la suite un baccalauréat en communication publique de l’Université Laval.

Reconnue pour son travail acharné, sa détermination et sa gestion axée sur les résultats, Mme Vien a de nombreuses réalisations à son actif, dont la construction d’une route à quatre voies entre Saint‑Henri et Saint‑Anselme, l’approvisionnement en gaz naturel, la sauvegarde du Mont-Orignal, l’octroi d’un budget sans précédent à la MRC des Etchemins et l’entretien à Saint-Anselme de l’usine Exceldor.

Mme Vien a travaillé dans de nombreux organismes communautaires. Elle est mère d’un jeune adulte.

Journaliste pendant dix ans à la radio communautaire Passion FM (Radio-Bellechasse) et à la radio de Radio-Canada, Mme Vien a été élue députée de Bellechasse sous la bannière du Parti libéral du Québec pendant près de 15 ans.

Au cours de cette période, elle a dirigé quatre ministères, dont celui du Travail. Jusqu’à tout récemment, Mme Vien était directrice générale de la MRC des Etchemins.

Domaines d’intérêt

  • Collectivités
  • Infrastructure
  • Jeunesse
Shelby Kramp-Neuman, nouvelle membre (Parti conservateur)

Shelby Kramp-Neuman

Shelby Kramp-Neuman a été élue députée de Hastings-Lennox et Addington en 2021. Elle est porte parole du Parti conservateur pour les personnes âgées.

Née et élevée dans le comté de Hastings, Mme Kramp-Neuman a vécu la majeure partie de sa vie à Madoc, en Ontario. Elle est mariée avec Tadum Neuman depuis 15 ans. Ils ont deux filles d’âge scolaire, Tori et Reese.

Diplômée de l’Université d’Ottawa, où elle a étudié les communications et les sciences politiques, Shelby Kramp-Neuman a travaillé au gouvernement, dans la fonction publique et dans le secteur privé.

Avant d’être élue, Mme Kramp-Neuman a travaillé pendant 12 ans pour la Financière Sun Life à titre de conseillère financière primée.

Elle a été adjointe parlementaire de feu Jim Prentice et a travaillé pour le sénateur Con Dinino. Cette expérience a été suivie d’un emploi à Affaires mondiales Canada où elle a été nommée représentante canadienne à Seattle, dans l’État de Washington.

Elle a travaillé pendant près de six ans comme enseignante, notamment pour le Hastings & Prince Edward District School Board et le Loyalist College. Elle a siégé au conseil municipal de Centre Hastings pendant 15 ans, a été réélue trois fois et a été mairesse suppléante pendant quatre ans.

Domaines d’intérêt

  • Logement abordable
  • Santé mentale
  • Personnes âgées
  • Coût de la vie
Michelle Ferreri, nouvelle membre (Parti conservateur)

Michelle Ferreri

Michelle Ferreri a été élue députée de Peterborough-Kawartha en 2021.

Fière mère de trois enfants âgés de 12 à 17 ans, elle partage sa vie avec son fidèle partenaire, Ryan, et ses trois filles.

Avant d’être élue, Mme Ferreri était une militante communautaire bien connue, une entrepreneure primée, une bénévole engagée et une conférencière et spécialiste des médias sociaux recherchée.

Elle possède plus de 20 ans d’expérience en médias, en marketing et en art oratoire.

Pendant sa carrière de journaliste, l’une des expériences les plus mémorables de Michelle a été sa visite de la station des Forces canadiennes Alert et son déplacement à bord d’un Globemaster C-17 pour s’y rendre.

Elle est diplômée de l’Université Trent (biologie et anthropologie) et du Loyalist College (biotechnologie). Ses études en sciences l’ont amenée à défendre avec passion la santé physique et mentale.

Domaines d’intérêt

  • Santé physique et mentale
  • Logement
  • Économique
  • Sécurité alimentaire
Jenna Sudds, secrétaire parlementaire et nouvelle membre (Parti libéral – membre sans droit de vote)

Jenna Sudds

Jenna Sudds a été élue députée de Kanata en 2021. Résidente de longue date de Kanata, elle est économiste, ancienne conseillère municipale et militante communautaire. Elle et son mari Tim élèvent leurs trois filles à Kanata—Carleton depuis leur arrivée dans la communauté il y a 20 ans. Depuis 2013, Mme Sudds fait partie intégrante des efforts de croissance de Kanata North, à titre de directrice fondatrice de la Kanata North Business Association et de conseillère municipale du quartier à l’hôtel de ville.

Depuis son déménagement à Kanata—Carleton en 2001, elle est très engagée dans sa collectivité. Elle a grandi à Niagara Falls, a étudié à l’Université Brock de St. Catharines et s’est installée dans la région de la capitale nationale pour terminer sa maîtrise en économie à l’Université Carleton.

Elle a passé les douze premières années de sa carrière comme économiste au gouvernement fédéral. Elle a quitté son poste au gouvernement fédéral en 2013 pour saisir des occasions d’affaires dans le secteur technologique de calibre mondial de Kanata—Carleton.

Mme Sudds est devenue présidente fondatrice et directrice générale de la nouvelle Kanata North Business Association en 2013. Après avoir consacré quatre ans à soutenir les entreprises de Kanata, elle est devenue directrice générale du Conseil stratégique des DPI, un conseil national de technologie.

En 2015, Jenna a été nommée par l’Ottawa Business Journal et la Chambre de commerce d’Ottawa parmi les « quarante personnes de moins de 40 ans » susceptibles de diriger Ottawa à l’avenir. Deux ans plus tard, Jenna a été nommée parmi les 40 professionnelles et professionnels en développement économique de moins de 40 ans les plus prometteurs au monde.

Domaines d’intérêt

  • Économie
  • Sécurité alimentaire
  • Soutien aux petites entreprises
  • Emploi
Emmanuella Lambropoulos, mandat renouvelé (Parti libéral)

Emmanuella Lambropoulos

Emmanuella Lambropoulos a été élue députée de Saint-Laurent pour la première fois en 2017.

Mme Lambropoulos a grandi dans l’arrondissement Saint-Laurent à Montréal. Elle a fréquenté le Cégep Vanier, où elle a reçu le prix du programme après l’obtention de son diplôme, décerné en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles dans le cadre du Programme de sciences sociales (majeure en psychologie). Durant ses études au cégep, Mme Lambropoulos était membre de la Vanier Key Society, un groupe composé d’étudiants talentueux choisis en raison de leur rendement scolaire élevé, de solides aptitudes en communication et de compétences manifestes en leadership.

En 2013, elle a ensuite obtenu un baccalauréat en éducation de l’Université McGill, où elle était présidente de l’Association des étudiants helléniques de McGill.

Elle est ensuite devenue enseignante à l’école secondaire Rosemount, où elle enseignait le français et l’histoire. Elle a récemment obtenu une maîtrise ès arts en leadership éducatif de l’Université McGill.

Mme Lambropoulos a siégé aux comités parlementaires d’Anciens Combattants (de mai 2017 à septembre 2018), de Condition féminine (de septembre 2017 à septembre 2019) et des Langues officielles (de septembre 2018 à septembre 2019).

Dans le cadre de ses travaux pour le Comité de la condition féminine, elle a étudié des questions comme les refuges et les maisons de transition pour les femmes qui cherchent à échapper à la violence familiale et les obstacles qui empêchent les femmes d’être actives sur la scène politique.

Domaines d’intérêt

  • Condition féminine
  • Personnes en situation de handicap
Anita Vandenbeld, mandat renouvelé (Parti libéral)

Anita Vandenbeld

Anita Vandenbeld a été élue députée fédérale d’Ottawa-Ouest Nepean pour la première fois en 2015.

Mme Vandenbeld a été secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale. 

Lors de son précédent mandat, elle a présidé le Sous-comité des droits internationaux de la personne de la Chambre des communes et siégé au Comité des affaires étrangères et du développement international et au Comité de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique. Elle a également siégé au Comité de la condition féminine et au Comité de la procédure et des affaires de la Chambre et a été présidente du Comité spécial sur l’équité salariale. De 2015 à septembre 2018, elle a présidé le caucus des femmes parlementaires.

Elle est aussi la présidente fondatrice du caucus multipartite pour la démocratie. Avant de faire le saut en politique, Anita a travaillé pendant plus d’une décennie en développement démocratique international et la participation des femmes en politique, notamment dans plus de 20 pays sur les dossiers de gouvernance inclusive et l’exercice du pouvoir par les femmes. Elle a géré un réseau international en ligne à partenaires multiples dont le but est de promouvoir les droits et la participation des femmes en politique, appelé iKNOWpolitics.org. Mme Vandenbeld a également été conseillère parlementaire du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bangladesh ainsi que conseillère principale et chef adjointe de l’unité sur l’Assemblée et les partis politiques kosovars dans le cadre de la mission au Kosovo de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Elle a de plus coordonné une campagne anticorruption auprès de la Mission de l’OSCE en Bosnie-Herzégovine et à titre de directrice résidente du bureau du National Democratic Institute de la République démocratique du Congo, Mme Vandenbeld a mis sur pied un programme de parti politique lors des élections de 2011. Elle a également dirigé la campagne et la formation en leadership des femmes dans plusieurs pays, dont Haïti, et elle a rédigé une étude du PNUD sur la participation politique des femmes au Vietnam.

Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire constitutionnelle et politique de l’Université York. Peu après avoir terminé ses études supérieures, elle a été membre du personnel du Parlement canadien pendant six ans, notamment analyste des politiques au Bureau de recherche du caucus libéral national, directrice des affaires parlementaires au bureau du leader du gouvernement à la Chambre des communes et ministre responsable de la réforme démocratique, et chef de cabinet d’un sénateur.

Mme Vandenbeld est récipiendaire de la Médaille canadienne du maintien de la paix pour son travail au Kosovo. Elle a également reçu le prix Femmes chefs de file, jeunes femmes chefs de file pour son service communautaire. Mme Vandenbeld est une auteure contributrice du Oxford Handbook on Transnational Feminist Movements et auteure d’un chapitre dans un livre sur la démocratie parlementaire canadienne intitulé Turning Parliament Inside Out.

Domaines d’intérêt

  • Forces armées canadiennes
  • Femmes
  • Relations internationales
Marc Serré – Mandat renouvelé (Parti libéral)

Marc Serré

Marc Serré a été élu député fédéral de Nickel Belt pour la première fois en 2015.

Fils de l’ancien député libéral Gaétan Serré et neveu de l’ancien député libéral Ben Serré, Marc Serré est né dans une famille où la politique est une tradition. Il est un fier membre de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay et un fier francophone. Avant de devenir député à la Chambre des communes, M. Serré a obtenu un baccalauréat spécialisé en commerce avec une spécialisation en ressources humaines et en marketing de l’Université Laurentienne. Technologue des télécommunications primé, spécialisé dans la recherche et le développement, M. Serré est fondateur de l’entreprise familiale de service Internet PhoneNet, et lauréat du prix canadien CANARIE IWAY en reconnaissance de ses réalisations novatrices et exceptionnelles en matière de technologie d’adaptation Internet.

Il a également été directeur régional de la Société canadienne de l’ouïe dans le nord-est de l’Ontario et membre du personnel et du corps enseignant des collèges Boréal et Cambrian ainsi que directeur général du nord-est de l’Ontario chez Eastlink. M. Serré a été conseiller scolaire au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) et conseiller municipal à Nipissing Ouest.

Au Parlement, il a participé à plusieurs comités permanents, caucus et associations parlementaires, notamment le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie et le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités, en plus d’avoir occupé les postes de président du caucus libéral rural national et de président du caucus libéral du Nord de l’Ontario. M. Serré s’est fait le défenseur de l’augmentation de l’infrastructure rurale, du logement abordable, de l’accessibilité et des personnes âgées à la Chambre des communes et à l’extérieur de celle-ci. Sa motion M-106, demandant au gouvernement fédéral d’appuyer l’élaboration de la première Stratégie nationale pour les aînés au Canada, a été adoptée à la Chambre des communes en mai 2017.

Serré a été membre du Comité permanent de la condition féminine lors des 42e et 43e législatures.

Domaines d’intérêt

  • Femmes en STIM
  • Femmes autochtones
  • Femmes âgées
  • Femmes en régions rurales
Leah Gazan – Nouvelle membre (Nouveau Parti démocratique)

Leah Gazan

Leah Gazan a été élue députée de Winnipeg-Centre en 2019.

En tant qu’éducatrice, conseillère et collaboratrice des médias, Mme Gazan est profondément mobilisée par des enjeux et l’organisation d’initiatives au cœur de Winnipeg depuis près de trois décennies.

Elle a consacré sa vie à défendre les droits de la personne sur la scène locale, nationale et internationale. En tant que présidente du Social Planning Council de 2011 à 2015, elle a organisé et fait la promotion de politiques pour mettre fin à la pauvreté, lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles, trouver des solutions à l’insécurité en matière de logement et à l’itinérance, assurer des salaires équitables, prendre des mesures communautaires pour lutter contre les dépendances et offrir du soutien adéquat en matière de santé mentale.

Mme Gazan a joué un rôle prépondérant à Winnipeg au cours du mouvement Idle No More pour sensibiliser le public de Winnipeg. Elle a également cofondé la campagne #WeCare visant à mobiliser la volonté du public de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones. Mme Gazan est membre de la nation Wood Mountain Lakota, située en Saskatchewan, territoire issu du Traité no 4.

Elle est actuellement porte-parole du NPD en matière de femmes et d’égalité des sexes; Familles, enfants et développement social et porte-parole adjointe en matière de logement. Au cours de la dernière session, elle a été membre du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées et du Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement.

En 2019, elle a déposé un projet de loi d’initiative parlementaire, le projet de loi C-232, Loi concernant un cadre d’action contre l’urgence climatique, qui reconnaît le droit à un environnement sain comme un droit de la personne. En août 2020, elle a présenté la motion M-46, qui demande au gouvernement fédéral de convertir la Prestation canadienne d’intervention d’urgence en un revenu minimum permanent garanti. Elle a récemment été inscrite sur la « 2021 Power List » du magazine Maclean’s.

Domaines d’intérêt

  • Affaires autochtones
  • Violence faite aux femmes et aux filles
  • Pauvreté
  • Logement
  • Collectivités
  • Santé mentale et toxicomanie

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