Comparution de la Ministre des Femmes et l’Égalité des genres devant le comité permanent de la condition féminine - Le 15 juin 2021

La Sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable de la comparution à ce comité parlementaire.

Notes d’allocution de l’honorable Maryam Monsef, C.P., députée, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural à l’occasion de sa comparution devant le Comité permanent de la condition féminine sur le Budget supplémentaire des dépenses (A)

Observations préliminaires

Bonjour, Hello, Aniin, Salam Alaikum, Madame la Présidente et membres du Comité.

Avant de commencer, je tiens à souligner que je vous parle depuis Michi Saagiig, territoire anishinabek.

Je vous remercie de m’avoir invitée aujourd’hui. Je suis heureuse de vous donner une mise à jour sur le plan de notre gouvernement pour lutter contre la COVID-19 et nous en remettre, et ce, en misant sur une relance féministe qui ne laisse personne pour compte.

D’abord, ces dernières semaines ont été incroyablement difficiles dans notre pays. Nous avons été confrontés à des pertes inestimables à Kamloops, à London et à Contrecoeur. Mes pensées accompagnent la famille et les proches des enfants autochtones qui ont été trouvés en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et au Manitoba, ainsi que les familles de Lisette Corbeil des Afzaal. Le Canada est en deuil avec vous. Nous ne pouvons pas laisser de tels actes se reproduire et nous devons faire mieux.

COVID-19

Nous savons et nous avons tous vu que lorsque nous créons des bonnes conditions pour que les femmes, les filles et les personnes de divers genres réussissent, nous créons un meilleur avenir pour tout le monde.

La dernière année a été difficile pour les femmes et les filles. La pandémie de COVID-19 est la plus grave crise économique et de santé publique que le Canada ait jamais connue et elle pourrait faire reculer les gains durement acquis en matière d’égalité entre les genres.

Nous savons que les femmes ont été les plus durement touchées par la pandémie. Et, plus particulièrement, les femmes autochtones, les femmes noires et de couleur, les membres des communautés bispirituelles et LGBTQ ainsi que les femmes en situation de handicap ou vivant dans une communauté rurale ou éloignée.

Au début de la pandémie et pendant sa troisième vague, le taux de perte d’emploi des femmes était presque le double de celui des hommes. Elles ont fait face à une réduction de leurs heures de travail, tout en assumant des responsabilités de soins non rémunérées supplémentaires à la maison.

Pendant cette période, on a signalé une augmentation généralisée de la violence entre partenaires intimes et d’autres formes de violence ainsi que des obstacles sans précédent pour celles et ceux qui voulaient demander de l’aide. Par exemple, les Battered Women’s Support Services de Vancouver ont vu une augmentation de 400 % du nombre d’appels entre avril et mai de l’an dernier.

Nous ne pouvons pas laisser la pandémie faire reculer les progrès pour lesquels les générations avant nous ont travaillé si fort.

Notre gouvernement a préconisé l’utilisation d’une analyse féministe et intersectionnelle dans l’élaboration de mesures de réponse à la COVID-19, assurant ainsi un soutien fourni en priorité à celles et ceux en ayant le plus besoin.

Dès le départ, notre gouvernement a pris des mesures rapidement. C’est pourquoi nous avons fourni 100 millions de dollars en aide d’urgence liée à la COVID-19 à plus de 1500 organismes partout au pays offrant du soutien et des services essentiels aux personnes subissant de la violence fondée sur le sexe. Depuis avril 2020, près d’un million de femmes et d’enfants subissant de la violence ont pu trouver un refuge grâce à ce financement.

Dans le cadre de tous les dossiers et dans tous les ministères, nous avons travaillé fort pour les Canadiennes et Canadiens à un moment où ils en avaient besoin. Il est essentiel que les femmes et les filles soient en sécurité et épanouies, non seulement pour la santé de notre pays, mais également pour notre économie. Les investissements faits dans le cadre du budget de 2021 montrent que nous le comprenons bien.

Pour aider les parents, et plus particulièrement les mères, à retourner au travail, nous investissons 30 milliards de dollars dans un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Les frais de garde d’enfants seront réduits de moitié d’ici la fin de l’année prochaine, se situant en moyenne à 10 dollars par jour d’ici 2026. Nous aiderons les familles à trouver un logement équitable et abordable, en versant 2,5 milliards de dollars de plus à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, dont 1,3 milliard de dollars pour le logement abordable.

Nous continuons nos investissements historiques, y compris les 601,3 millions de dollars sur cinq ans du budget 2021 pour faire avancer l’élaboration de notre tout premier plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Ce faisant, nous continuerons de collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les partenaires autochtones, les parties prenantes d’un bout à l’autre du pays et, plus important encore, les survivantes de violence fondée sur le genre.

Au titre de cet investissement, Femmes et Égalité des genres Canada recevra 103 millions de dollars dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (A) pour :

Soyons clairs. Il est possible de prévenir la violence fondée sur le sexe, et notre gouvernement demeure fermement déterminé à poursuivre les efforts pour la prévenir et lutter contre celle-ci.

Il s’agit d’une approche pangouvernementale qui comprend un soutien aux interventions visant à prévenir la violence familiale, des conseils juridiques et la représentation pour les victimes et les personnes survivantes d’agressions sexuelles et de violence entre partenaires intimes, l’accroissement des enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, et un soutien accru aux nouvelles Canadiennes et nouveaux Canadiens confrontés à la violence familiale et à la violence fondée sur le sexe.

Madame la Présidente, malgré la pandémie de COVID-19, nous remplissons notre mandat consistant à provoquer des changements systémiques. Ces changements contribuent à une société plus juste et plus inclusive pour les femmes, les filles et les personnes de toutes identités et expressions de genre.

C’est un honneur pour moi d’être chargée de travailler avec l’ensemble des Canadiennes et Canadiens, y compris tous les ordres de gouvernement, les communautés autochtones, les parties prenantes et, bien sûr, les personnes survivantes et les familles, pour bâtir un Canada plus sûr, plus inclusif et plus résilient pour toutes et tous.

Merci. Je serai heureuse de répondre à vos questions.

Enjeu : Incidences sexospécifiques de la COVID 19

Réponse du gouvernement du Canada à la COVID

Contexte

L’ACS Plus et la réponse à la COVID 19

Incidences sexospécifiques sur l’emploi

Mesures d’intervention

Violence fondée sur le sexe

Mesures de lutte contre la VFS

Travaux intergouvernementaux pour la relance après la COVID 19

Enjeu : Financement relatif à la COVID 19 pour les maisons d’hébergement pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Contexte

Montant initial de 50 millions de dollars

Le 18 mars 2020, le premier ministre a annoncé un nouvel ensemble de mesures économiques visant à stabiliser l’économie et à aider les Canadiennes et les Canadiens touchés par les conséquences de cette période difficile.

Ces mesures, prises dans le cadre du Plan d’intervention économique du gouvernement du Canada pour répondre à la COVID-19, fourniront jusqu’à 27 milliards de dollars en aide directe aux travailleuses et travailleurs ainsi qu’aux entreprises du Canada. De plus, 55 milliards de dollars seront octroyés sous la forme de reports d’impôt pour répondre aux besoins de liquidité des entreprises et des ménages canadiens afin d’aider à stabiliser l’économie. Au total, les 82 milliards de dollars représentent un soutien de plus de 3 % du PIB du Canada. Ce large éventail de soutiens contribue à faire en sorte que la population canadienne puisse payer son loyer et son épicerie, et aide les entreprises à continuer à payer leur personnel et leurs factures pendant cette période d’incertitude.

Ce soutien comprenait jusqu’à 50 millions de dollars destinés aux maisons d’hébergement pour femmes, aux centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et aux organismes offrant des soutiens et des services en matière de violence fondée sur le sexe afin d’accroitre leur capacité en tant que premiers intervenants pendant la crise sanitaire actuelle, et pour prévenir les éclosions ou les gérer si elles surviennent dans leurs installations. Cet investissement prévoyait également des fonds pour les installations situées dans les collectivités autochtones.

De ce montant, 10 millions de dollars ont été versés au réseau actuel de 46 refuges d’urgence dans les réserves et au Yukon de Services aux Autochtones Canada (SAC), pour aider les femmes et les enfants autochtones fuyant la violence.

Femmes et Égalité des genres Canada a reçu 40 millions de dollars. Les fonds ont été répartis comme suit :

En raison de la forte demande, un supplément de 2,3 millions de dollars tiré du budget de programme de S et C de FEGC a été octroyé au gouvernement du Québec pour qu’il distribue les fonds à d’autres organismes admissibles dans la province.

Montant supplémentaire de 50 millions de dollars

Le 2 octobre 2020, un investissement supplémentaire de 50 millions de dollars a été annoncé pour financer les organismes qui offrent des soutiens et des services aux personnes victimes de violence fondée sur le sexe, portant l’investissement total à 100 millions de dollars. Fourni par l’entremise de FEGC, ce financement comprend :

En raison de la forte demande, un supplément de 7,2 millions de dollars tiré du budget de programme de S et C de FEGC a été octroyé à la FCF pour qu’elle distribue les fonds à d’autres organismes de femmes admissibles et à d’autres organismes offrant des soutiens pour lutter contre la VFS à l’extérieur du Québec.

Montants totaux de financement par l’entremise de FEGC
  Fonds alloués
HFC 36,24 M$
FCF 40,83 M$
Québec 17,46 M$
Organismes citoyens et autres 5,0 M$
Total 99,53 M$

Les organismes qui reçoivent des fonds fournissent un éventail de soutiens et de services en matière de VFS, comme des lignes de soutien téléphonique d’urgence, des centres de crise et de ressources, du soutien en counseling, des interventions en situation de crise, des services de porte ouverte et des groupes de soutien ainsi que des soutiens aux personnes victimes d’exploitation sexuelle.

La gamme d’activités financées comprend l’amélioration de la sécurité et de la préparation aux situations d’urgence et le soutien à la continuité des activités de ces organismes. Les fonds sont notamment utilisés pour acheter de l’équipement de protection, couvrir les frais de garde d’enfants, aider des femmes à trouver un autre logement, payer les heures supplémentaires du personnel, augmenter les effectifs et renforcer la capacité.

Témoignages :

Saskatoon Interval House (Saskatchewan)
Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre refuge doit recueillir beaucoup plus que 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre maison. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans un refuge en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Erin Griver, directrice des services aux femmes
Inasmuch House (Ontario)

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID-19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais additionnels de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de violence, même pendant une pandémie.

Enjeu : Analyse comparative entre les sexes Plus

Contexte

L’ACS Plus est un outil analytique visant à favoriser l’élaboration d’initiatives adaptées et inclusives, y compris des politiques, des programmes, des lois, des règlements et d’autres initiatives. L’ACS Plus est un processus permettant de comprendre qui sont les personnes touchées par une question en jeu ou une initiative et comment elles le sont, de déterminer comment l’initiative peut être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées et de prévoir et d’atténuer tous les obstacles empêchant d’accéder à l’initiative ou d’en profiter. En appliquant l’ACS Plus aux initiatives, les considérations liées à la diversité font partie intégrante du processus décisionnel, ce qui permet d’entreprendre des initiatives adaptées et inclusives qui répondent aux besoins de divers groupes de personnes. L’ACS Plus tient compte de nombreux facteurs, notamment l’âge, la situation économique, l’éducation, l’ethnicité, le genre, la géographie, la langue, la race, la religion, le sexe et l’orientation sexuelle.

À titre de centre d’expertise pour l’ACS Plus, Femmes et Égalité des genres Canada œuvre pour :

À l’heure actuelle, les ministères et organismes fédéraux sont tenus d’intégrer l’ACS Plus dans l’ensemble des mémoires au Cabinet, des présentations au Conseil du Trésor, des lois, des règlements et des projets de budget. En outre, l’ACS Plus fait désormais partie des textes législatifs clés, notamment la Loi sur l’évaluation d’impact, la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés et la Loi canadienne sur l’accessibilité.

Dans leurs lettres de mandat de janvier 2021, les ministres ont reçu la directive suivante : « Vous soumettrez vos décisions à une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+). Vous évaluerez les politiques publiques dans une perspective intersectionnelle afin de lutter contre les inégalités systémiques, dont le racisme systémique, les préjugés inconscients, la discrimination fondée sur le sexe, les obstacles auxquels font face les personnes handicapées, la discrimination contre les communautés LGBTQ2 et les inégalités vécues par toutes les populations vulnérables. Dans la mesure du possible, vous travaillerez à l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des données désagrégées afin que toutes les communautés puissent bénéficier des décisions découlant de nos politiques. »

Les lettres de mandat de 2019 et de 2021 de la ministre Monsef contenaient des engagements précis pour renforcer l’ACS Plus et son application en l’interpellant comme suit :

Le budget de 2021 comprenait plus de 300 résumés de l’ACS Plus et les analyses étaient plus poussées qu’auparavant. Parmi les améliorations, mentionnons les suivantes :

En plus des améliorations apportées à l’analyse des initiatives individuelles, l’ensemble du budget a été éclairé par une ACS Plus qui a donné lieu à des investissements stratégiques importants pour faire avancer l’égalité, notamment :

Le Bureau du vérificateur général (BVG) a récemment publié ses audits prévus sur le rendement des services et programmes gouvernementaux. L’Analyse comparative entre les sexes plus et l’inclusivité figurent parmi les domaines proposés aux fins d’examen; un rapport est prévu en 2022. Le BVG a lancé l’audit et FEGC, de concert avec le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), le Bureau du Conseil privé (BCP) et Finances Canada, appuie actuellement les auditrices et auditeurs dans la phase de planification de l’audit. Les observations et les recommandations fourniront des commentaires précieux sur la façon dont le gouvernement du Canada peut continuer de perfectionner son approche en matière d’ACS Plus, ce qui aidera le gouvernement à atteindre ses objectifs en matière d’égalité, de diversité et d’inclusion.

Entre-temps, en collaboration avec le SCT et le BCP, FEGC a travaillé pour faire avancer l’ACS Plus dans le Plan d’action sur l’ACS Plus (2016-2020), qui donnait suite à l’audit de 2015 sur la mise en œuvre de l’ACS plus par le vérificateur général. FEGC, le SCT et le BCP ont réalisé des progrès à l’égard de toutes les recommandations formulées par le vérificateur général; toutefois, leurs réalisations marquantes sont les suivantes :

L’année qui vient offrira de bonnes occasions de poursuivre l’évaluation de la mise en œuvre de l’ACS Plus et de promouvoir une meilleure compréhension de l’ACS plus en tant qu’analyse intersectionnelle. FEGC a mis au point de nouveaux outils pour améliorer la compréhension et l’utilisation de l’ACS Plus en tant qu’analyse intersectionnelle, y compris un guide étape par étape pour effectuer l’ACS Plus et un ensemble de documents qui fournit de plus amples renseignements sur la prise en compte des divers facteurs de l’ACS Plus. Au cours de la prochaine année, FEGC collaborera avec d’autres ministères à d’autres initiatives visant à renforcer l’ACS Plus, notamment : un plan pour améliorer l’accès aux données désagrégées pour éclairer l’ACS Plus, une formation améliorée pour les fonctionnaires par l’entremise de l’École, des outils supplémentaires pour favoriser une meilleure compréhension de l’ACS Plus comme analyse intersectionnelle, et des travaux collectifs visant à concevoir et à mettre en œuvre des cadres et des approches pour mesurer les répercussions de l’ACS Plus sur les initiatives du gouvernement.

Enjeu : Sécurité économique des femmes

Mesures liées à la COVID-19

Investissements propres à FEGC à ce jour

Contexte

Répondre aux incidences économiques de la COVID-19

Emploi
Travailleuses et travailleurs essentiels
Mesures d’intervention

Engagements inscrits au budget de 2021

Initiatives gouvernementales en cours

Autres initiatives à l’appui de la sécurité économique des femmes :

Initiatives de FEGC

Enjeu : Femmes âgées

Le gouvernement s’est également engagé à modifier le Code criminel afin de sanctionner les personnes qui négligent les personnes âgées dont elles prennent soin, et à collaborer avec les provinces et les territoires en vue d’établir de nouvelles normes nationales pour les soins de longue durée et de prendre des mesures supplémentaires pour aider les gens à rester chez eux plus longtemps.

Contexte

Données sur les femmes âgées

Incidences de la COVID-19

Autres initiatives du gouvernement

Enjeu : Fonds de réponse et de relance féministes

Contexte

Programme de promotion de la femme

Dans le cadre du Programme de promotion de la femme, le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres (FEGC) investit dans des projets partout au Canada visant à éliminer les obstacles systémiques à l’égalité des genres. L’objectif du Programme de promotion de la femme est d’assurer la pleine participation des femmes à la vie économique, sociale et démocratique du Canada.

Le gouvernement a annoncé dans le budget de 2019 le versement de 160 millions de dollars sur cinq ans au Programme de promotion de la femme afin de rendre possibles d’autres actions communautaires pour s’attaquer aux obstacles systémiques qui entravent les progrès des femmes, tout en tenant compte des diverses expériences de genre et d’inégalité partout au pays, et en y remédier.

Fonds de réponse et de relance féministes

Pendant la pandémie de COVID-19, les femmes ont subi de plus grandes pertes d’emploi et une réduction de leurs heures de travail, ont assumé la responsabilité de la majorité des soins supplémentaires non rémunérés assurés au domicile et demeurent aux premières lignes de la pandémie. Il est de surcroît manifeste que la fréquence et la gravité de certaines formes de violence fondée sur le sexe (VFS) peuvent augmenter pendant la pandémie de COVID-19, plus particulièrement la violence entre partenaires intimes (VPI). Ces incidences sont encore plus prononcées parmi les femmes qui ont des facteurs identitaires intersectionnels marginaux.

En février 2021, le ministère a lancé l’appel de propositions de 100 millions de dollars du Fonds de réponse et de relance féministes dans le cadre du Programme de promotion de la femme. Celui-ci financera les organismes admissibles pour qu’ils puissent, dans le cadre de projets de changement systémique, favoriser une réponse et une relance féministes à la suite des incidences actuelles de la COVID-19, particulièrement pour les femmes sous-représentées. Ces projets visent à modifier un ou plusieurs éléments d’un système de manière à permettre aux femmes et aux filles de participer pleinement à la vie économique, sociale, démocratique et politique du Canada. Cela peut consister à améliorer les politiques et les pratiques, la répartition des ressources, les réseaux et les collaborations, le partage du pouvoir, le droit de parole et le pouvoir décisionnel ainsi que les normes et les attitudes sexospécifiques.

Cet appel de propositions procure aux organismes la marge de manœuvre nécessaire pour réagir aux problèmes systémiques grands et divers qui doivent être réglés en vue de mieux reconstruire, de favoriser une réponse et une relance féministes à la suite de la pandémie et de faire avancer l’égalité des genres partout au Canada.

Le financement sera accordé en priorité aux propositions visant à éliminer les obstacles pour les femmes sous-représentées, notamment les femmes autochtones, les femmes racisées, les nouvelles arrivantes, les membres de communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM), les femmes âgées, les jeunes femmes et les filles, les femmes membres de communautés LGBTQ2, les femmes à faible revenu, les femmes handicapées et celles vivant dans des collectivités rurales, éloignées ou du Nord.

L’appel de propositions a pris fin le 25 mars 2021 et une évaluation des demandes est actuellement en cours afin d’acheminer les fonds le plus rapidement possible aux organismes. Quelque 900 demandes ont été reçues, ce qui représente une demande de plus de 375 millions de dollars.

Enjeu : Femmes Des Régions Rurales

Contexte

Initiatives de FEGC

Réponse à la COVID-19

Service à large bande

Le 9 novembre 2020, le gouvernement du Canada a annoncé l’affectation de 750 millions de dollars de plus au Fonds pour la large bande universelle, ce qui porte l’investissement total à 1,75 milliard de dollars. Avec le budget de 2021, ce montant est passé à 2,75 milliards de dollars.

Le gouvernement travaillera avec des partenaires pour brancher les ménages et les entreprises des collectivités rurales et éloignées du Canada au cours des six prochaines années, à compter de 2021-2022, grâce à de nouveaux investissements qui favorisent une mise en œuvre plus rapide des projets de large bande. Ces investissements amélioreront la vie des femmes et des filles dans les collectivités rurales, éloignées et du Nord, leur permettant de mieux gérer leurs entreprises et de bénéficier d’un meilleur accès à des renseignements, à des ressources et à de l’aide en ligne.

Garde des enfants

Le manque de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants est un obstacle considérable à l’accès des femmes vivant en milieu rural à des possibilités d’emploi et d’études.

FEGC travaille en étroite collaboration avec Emploi et Développement social Canada sur le système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) et veillera à ce que les difficultés particulières rencontrées par les femmes des régions rurales soient prises en compte.

Le budget de 2021 propose que de nouveaux investissements de 30 milliards de dollars au total sur les cinq prochaines années, et de 8 milliards de dollars par la suite soient octroyés à l’AGJE et l’AGJE autochtone, afin de réduire de moitié en moyenne les frais des parents d’enfants en services de garde réglementés d’ici 2022, pour atteindre 10 dollars par jour d’ici 2026.

Enjeu : La VFS et internet à large bande en milieu rural

Contexte

COVID-19, Plan d’action national pour mettre fin à la VFS, et service à large bande

Enjeu : Prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Contexte

La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Incidences de la COVID-19 sur la violence fondée sur le sexe

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

Autres efforts du gouvernement du Canada pour lutter contre la VFS

Enjeu : Femmes et filles autochtones disparues et assassinées

Contexte

Fonds de commémoration

Plan d’action national relatif aux femmes et aux filles autochtones disparues et assassinées

Plan d’action national relatif à la violence fondée sur le sexe

Enjeu : Traite des personnes

Contexte

La traite des personnes, également connue sous le nom de « trafic de personnes », désigne le fait de recruter, transporter, transférer, héberger ou accueillir une personne, ou d’exercer un contrôle ou de l’influence sur les mouvements d’une personne, à des fins d’exploitation, généralement sexuelle ou de travail forcé.

Le Canada est reconnu comme étant un pays d’origine, de destination et de transit pour la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle et de travail forcé. La traite des personnes est un crime fortement sexospécifique et une forme de violence fondée sur le sexe, puisque les femmes et les filles représentent 97 % des victimes identifiées par la police au Canada entre 2009 et 2018; 45 % de toutes les victimes ont entre 18 et 24 ans, et 28 % sont des filles de moins 18 ans.

En septembre 2019, le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a lancé la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes (la Stratégie nationale), qui prévoit des investissements de plus de 57 millions de dollars sur cinq ans et de 10 millions par an par la suite. L’approche pangouvernementale employée permettra :

La Stratégie nationale s’appuie sur les investissements consacrés à la mise en place de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes et fait avancer un certain nombre d’initiatives nouvelles et élargies mises en œuvre par Sécurité publique Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, Femmes et Égalité des genres Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Services publics et Approvisionnement Canada, et le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada.

Dans le cadre de la Stratégie nationale, FEGC a reçu 10 millions de dollars sur cinq ans, et 2 millions par an par la suite (expurgé) pour élaborer l’initiative Continuum de soins — Prévention et interventions pour les populations vulnérables. L’initiative fournit un financement à des organismes admissibles pour qu’ils élaborent et appliquent des pratiques prometteuses afin d’améliorer les soutiens à l’autonomisation des populations à risque et des victimes et personnes survivantes de la traite des personnes, y compris les femmes et les filles, les femmes et les filles autochtones, les personnes LGBTQ2 et les personnes de diverses identités de genre.

Suite à un appel de propositions de juillet 2020, le 15 décembre 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un financement de 22,4 millions de dollars qui sera versé à 63 organismes pour des projets visant à prévenir et à lutter contre la traite des personnes, et à soutenir les populations à risque et les personnes survivantes. De ces 63 projets, FEGC en financera 43, pour un total de 14 millions de dollars. Cela porte l’investissement de FEGC dans la lutte contre la traite des personnes à 17 millions de dollars depuis 2017. Le budget de 2021 prévoit 105 millions de dollars sur cinq ans pour permettre à FEGC d’améliorer son programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe, avec des fonds destinés à des initiatives visant à mobiliser les hommes et les garçons, à combattre la traite des personnes et à apporter un soutien aux populations à risque et aux personnes survivantes.

Enjeu : Écart salarial entre les genres

Contexte

Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à l’écart salarial entre les femmes et les hommes :

Un rapport publié par Statistique Canada a montré que les plus grands facteurs expliquant l’écart salarial entre les genres sont la répartition inégale des hommes et des femmes dans l’ensemble des secteurs ainsi que la surreprésentation des femmes dans les emplois à temps partiel. À l’instar d’autres études, une large part de l’écart demeure inexpliquée. L’étude a également constaté que la réduction de l’écart entre 1998 et 2018 est en grande partie attribuable aux changements dans la répartition des hommes et des femmes entre les professions ainsi qu’à la hausse du niveau de scolarité des femmes.

Selon Statistique Canada :

Au Canada, les femmes, les Autochtones, les personnes racisées, les personnes LGBTQ2 et les personnes handicapées continuent d’être sous-représentées dans les postes d’influence aux salaires plus élevés, ce qui contribue à l’écart salarial.

Budget de 2021 : Le gouvernement propose de tenir une consultation publique en vue d’adapter les exigences de la Loi canadienne sur les sociétés par actions en matière de divulgation de renseignements sur la diversité et de les appliquer aux institutions financières fédérales. Ces exigences s’appliquent actuellement aux organismes constitués en vertu d’une loi fédérale.

Énoncé économique de l’automne de 2020 : Le gouvernement propose un financement de 33 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, pour soutenir le Défi 50-30 – un appel à l’action lancé aux entreprises partout au Canada afin d’assurer une représentation plus diversifiée au sein des conseils d’administration et de la haute direction. Le gouvernement a aussi annoncé un investissement de 6,6 millions de dollars pour appuyer un groupe de travail sur la modernisation de la Loi sur l’équité en matière d’emploi afin de veiller à ce que la reprise économique du Canada soit équitable, inclusive et juste.

Soutiens existants

La loi proactive sur l’équité salariale crée un régime pour garantir que les femmes et les hommes exerçant dans des milieux de travail sous réglementation fédérale, y compris le secteur privé fédéral, la fonction publique fédérale, les milieux de travail parlementaires et les cabinets ministériels, reçoivent un salaire égal pour un travail de valeur égale.

Les mesures de transparence salariale permettront de fournir aux Canadiennes et Canadiens plus de renseignements sur les pratiques salariales des employeuses et employeurs du secteur sous réglementation fédérale, notamment en convertissant l’information salariale existante produite par les employeuses et employeurs sous réglementation fédérale en vertu de la Loi sur l’équité en matière d’emploi en un contenu en ligne plus convivial, qui fera ressortir davantage les écarts salariaux existants.

Enjeu : Les Femmes dans les domaines des STIM et les emplois non traditionnels

Contexte

Initiatives du gouvernement du Canada dans les STGM et les métiers spécialisés

Mesures de soutien propres à FEGC

Enjeu : Les Femmes aux postes de direction et de décision

Contexte

En 1990 et 1995, le Conseil économique et social des Nations Unies a adopté une résolution appelant les gouvernements, les partis politiques, les syndicats ainsi que des groupes professionnels et d’autres groupes représentatifs à adopter une proportion d’au moins 30 % de femmes à des postes de direction, en vue de parvenir à une représentation égale. Le Canada doit encore atteindre cet objectif dans la plupart des formes de leadership, tant dans des charges électives que dans les secteurs public ou privé.

Le 1er mai 2018, le projet de loi C-25 a reçu la sanction royale. Ce projet de loi modifie la Loi canadienne sur les sociétés par actions afin d’exiger des sociétés qu’elles divulguent à leurs actionnaires des renseignements sur la diversité, y compris la représentation des femmes, des Autochtones, des minorités visibles et des personnes handicapées au sein de leur conseil d’administration et de leur équipe de haute direction.

Dans le milieu des affaires du Canada, les femmes, les Autochtones, les personnes racisées, les personnes LGBTQ2 et les personnes handicapées sont sous-représentés dans les postes d’influence. Le gouvernement a proposé un certain nombre d’investissements pour corriger cette situation :

Les nominations actuelles par le gouverneur en conseil se composent de plus de 50 % de femmes, de 6 % d’Autochtones, de 4 % de personnes handicapées et de plus de 10 % de personnes qui s’identifient comme membres d’une minorité visible.

Par le biais de son programme de promotion de la femme, Femmes et Égalité des genres (FEGC) appuie des projets visant à éliminer les obstacles systémiques qui nuisent au progrès et à l’avancement des femmes, notamment en augmentant la représentation des femmes dans les postes de direction et de décision.

Depuis 2015, dans le cadre de son Programme de promotion de la femme, Femmes et Égalité des genres a investi plus de 32 millions de dollars dans plus de 65 projets visant à faire progresser la représentation des femmes dans des postes de direction et de décision. De ce montant, plus de 18 millions de dollars servent à financer une cinquantaine de projets auxquels participent quelque 150 femmes dirigeantes de tout le pays qui œuvrent à faire avancer l’égalité des genres à l’échelle locale et dans le cadre d’un réseau pancanadien.

Enjeu : Réalisations du gouvernement du Canada concernant l’égalité des genres

Contexte

Principales réalisations du gouvernement

Investissements clés de Femmes et Égalité des genres Canada

Scène internationale

Enjeu : Mandats des ministres responsables des femmes et de l’égalité des genres, et de la diversité, de l’inclusion et de la jeunesse

Contexte

Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres Canada

Enjeu : Financement de FEGC

Contexte

Programme de promotion de la femme : Résumé du financement

Programme de promotion de l’égalité des sexes, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre (LGBTQ2)

Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe

Initiative de lutte contre la traite des personnes

Financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Investissements proposés dans le budget de 2021 pour les programmes de FEGC

Incidence des investissements du programme de promotion de la femme

Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes et des filles

Éliminer la violence faite aux femmes et aux filles

Promouvoir l’accès des femmes et des filles aux postes de direction et de décision

Autres exemples de projets et témoignages

Exemples de projets du Programme LGBTQ2

Exemples de projets du Programme de financement de la lutte contre la VFS

Témoignages sur le financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les refuges et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Envision Counselling & Support Centre Inc. (Saskatchewan) — Christa Daku, directrice générale

« Le financement de notre projet Safer and Stronger a permis au centre d’aide et de counseling d’Envision d’augmenter les effectifs de counseling de nos bureaux ruraux dans le Sud-Est de la Saskatchewan. L’organisme a réagi à la crise sanitaire en ajoutant des programmes de counseling pour mieux servir les victimes de violence fondée sur le sexe et les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Il peut ainsi jouer un rôle encore plus utile dans son milieu, puisqu’il rejoint un plus grand nombre de femmes, de filles et de personnes aux prises avec la VFS.

La croissance de sa clientèle a entraîné un manque de bureaux pour l’équipe de counseling. Il y a un manque d’intimité pour la tenue des séances en présentiel ou à distance. Grâce au financement, Envision Counselling a reconfiguré ses locaux pour améliorer la confidentialité et les fonctionnalités de ses services de télécounseling par téléphone ou visioconférence, de manière à répondre aux besoins accrus du milieu. »

Islanders Working Against Violence (Colombie-Britannique) – Kisae Petersen, directrice générale

« Le financement d’urgence pour la COVID a grandement aidé la clientèle de notre refuge et de notre maison de transition. Au refuge, ces fonds ont servi à acheter des jouets, du matériel de bricolage et des livres pour chaque enfant, pour utilisation dans sa propre chambre. Ils ont aussi permis l’embauche de plus d’éducatrices pour soutenir les mères pendant la fermeture des écoles, afin qu’elles ne ratent pas leurs importants rendez-vous juridiques ou médicaux.

Dans la maison de transition, nous avons aidé une mère à outiller son fils pour qu’il puisse suivre ses cours en ligne pendant la fermeture des écoles. Nous avons également créé un programme de jardinage pour que les femmes puissent profiter du grand air et goûter le plaisir de faire pousser des fleurs ou produire leur propre nourriture.

Enfin, Hébergement femmes Canada a redistribué les fonds du Ministère avec professionnalisme et efficacité, de sorte qu’on puisse rapidement en profiter. »

Hope Haven (T.-N.-L.) - Nicole Young, directrice générale

« La COVID-19 n’a épargné aucun secteur de la société et elle a créé de nombreux obstacles pour les femmes victimes de violence. Parce qu’on a rapidement veillé à ce que les refuges pour femmes d’un bout à l’autre du Canada reçoivent des fonds, nous avons pu rapidement et efficacement répondre au besoin de notre refuge, ici, au Labrador. L’un des obstacles majeurs pour notre région était qu’au départ, il n’y avait plus de transport local : les taxis ont été mis hors service et nous n’avons pas de services de transport collectif. Le financement nous a aidées à combler cette lacune majeure : nous avons pu organiser un service de transport sécuritaire pour les femmes souhaitant faire appel à nos services. Nous l’avons également utilisé pour acheter de l’équipement de protection individuel, soutenir les femmes devant s’isoler, déployer du personnel additionnel au besoin et renforcer nos protocoles de nettoyage. Nous avons été en mesure d’aborder les préoccupations et les obstacles pour les femmes de notre communauté à mesure que les besoins se présentaient. »

Ganohkwasra Family Assault Support Services (Ontario) - Sandra Montour, directrice générale

« Ganohkwasra Family Assault Support Services est extrêmement reconnaissant pour l’aide financière reçue du Ministère. Tout d’abord, merci de vous rappeler que les refuges sont bel et bien des milieux de vie collectifs. J’ai écouté les médias et ce n’est que récemment que j’ai entendu quelqu’un sur les ondes mentionner les refuges comme des milieux de vie collectifs. Nos employées et nos résidentes risquent davantage d’être infectées par la COVID-19 pour la seule et simple raison que nos établissements sont des milieux de vie collectifs. Deuxièmement, j’aimerais mentionner que Ganohkwasra, un établissement situé sur une réserve, a continué de fournir dans ses locaux des services aux femmes et aux familles tout au long de la pandémie.

En tant que service rural, nous ne pouvons pas compter sur des chambres d’hôtel à proximité où envoyer les familles faire leur quarantaine de 14 jours. Nous avons dû trouver des moyens d’offrir aux résidentes un milieu de vie sécuritaire tout en répondant à leurs besoins fondamentaux et individuels, rendre possibles l’isolement et l’accès à des tests de dépistage de la COVID-19 parallèlement à nos programmes et services vitaux en matière de la violence faite aux femmes. L’aide financière de FEGC a donc permis d’acheter des articles ESSENTIELS pour traverser la pandémie, mais qui ne figuraient pas à notre budget, par exemple : de l’équipement de protection individuelle; des appareils électroniques pour les chambres, afin que nous puissions continuer à offrir notre aide et notre programmation aux femmes et à leurs enfants en isolement ou en quarantaine; des écrans de protection en plexiglas, ainsi que des caméras thermiques qui prennent instantanément la température des gens qui entrent. De plus, nous pouvons maintenant effectuer chaque semaine un nettoyage et une désinfection en profondeur pour assurer la sécurité de toutes. Par conséquent, au nom de notre personnel et de nos résidentes, Niawen:kowa (un grand merci) pour tout ce que vous avez fait et tout ce que vous faites pour les refuges! »

Enjeu : Place du Canada en matière d’indices d’égalité de genre

Contexte

Partout dans le monde, les pays prennent des mesures pour faire avancer l’égalité des genres, comprenant que l’égalité des genres n’est pas seulement un droit de la personne, mais qu’elle profite aussi à l’économie et à toutes et tous.

Bon nombre d’organismes internationaux et de la société civile se fondent sur des indices d’égalité de genre pour classer les progrès réalisés par les pays dans le domaine de l’égalité des genres. Cela permet aux pays de se situer par rapport aux autres et de voir quels domaines ils peuvent améliorer.

Dans l’ensemble, le Canada obtient de bons résultats dans les classements internationaux en matière d’égalité des genres, avec des résultats régulièrement élevés dans les domaines de l’éducation et de l’égalité dans la loi.
Par exemple, dans le Rapport mondial 2021 sur la parité entre hommes et femmes du Forum économique mondial, le Canada est classé au 24e rang sur 156 pays. Le rapport, qui en est à sa quinzième édition, évalue l’évolution des écarts entre les genres dans quatre domaines : la participation et les possibilités économiques, le niveau de scolarité, la santé et la survie, et l’autonomisation politique.

Le Canada a reculé de cinq places dans le rapport de cette année par rapport à 2020, mais sa cote de parité hommes-femmes reste inchangée en 2021 par rapport à 2020. Cela indique que la baisse est attribuable à l’amélioration relative de la situation dans d’autres pays et non à de moins bons résultats de notre part. Par exemple, des pays comme la Lituanie et la Belgique, qui se sont hissés respectivement aux 25e et 14e rangs depuis 2020, ont connu des améliorations dans la représentation politique, ce qui a joué un rôle déterminant dans leur progression dans les classements.

Equal Measures a introduit dans son rapport mondial de 2019 l’indice du genre dans les objectifs de développement durable (ODD). Cet outil permet d’examiner la situation de l’égalité des genres d’après 51 indicateurs dans l’ensemble des ODD. Le Canada s’est classé 8e sur 129 pays, obtenant ses meilleures cotes dans des domaines comme ceux de la santé et des institutions fortes, et ses cotes les plus faibles dans les domaines tels que l’action climatique et les partenariats dans les ODD.

En 2019, dans son indice Institutions sociales et égalités homme-femme, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a qualifié le Canada de pays ayant un « niveau de discrimination très faible » en raison de lois, d’attitudes et de pratiques formelles et informelles qui restreignent l’accès aux droits, à la justice et à l’autonomie en fonction du sexe. L’égalité des droits en vertu de la loi a une incidence notable sur l’égalité des genres dans le domaine de l’éducation, un domaine où le Canada se démarque.

Comme la plupart des pays, le Canada a encore beaucoup à faire dans les domaines de la représentation égale en affaires et en politique, de l’élimination de la violence fondée sur le sexe et de la lutte contre l’écart salarial entre les genres. Parmi les autres préoccupations urgentes, on peut citer l’inégalité d’accès au logement, aux soins des enfants et aux services de santé en matière de reproduction.

Le gouvernement du Canada prend des mesures concrètes pour répondre à ces préoccupations, notamment en nommant le premier cabinet fédéral paritaire, en adoptant une loi sur l’équité salariale, en aidant les femmes à créer et à développer leur entreprise, en investissant dans des services de garde d’enfants abordables, en facilitant le partage des responsabilités familiales en matière de garde d’enfants et en lançant la toute première Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Il fournit également un financement stable, prévisible et souple aux organismes de femmes, agrandit les maisons d’hébergement et les maisons de transition, et offre un soutien à l’emploi et à l’intégration des personnes nouvellement arrivées.

Enjeu : Forum fédéral-provincial-territorial des ministres responsables de la condition féminine — engagement actuel et futur

Contexte

Forum FPT des ministres responsables de la condition féminine

Collaboration FPT dans le contexte de la pandémie de COVID-19

38e réunion annuelle des ministres FPT responsables de la condition féminine

Mobilisation des dirigeantes et dirigeants et des représentantes et représentants autochtones nationaux

Enjeu : Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CCFNU)

Contexte

Le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres (FEGC), en collaboration avec Affaires mondiales canada, dirige les préparatifs en vue de la participation du Canada à la session annuelle de la CCFNU. La délégation canadienne à la CCFNU est dirigée par la ministre de FEGC et est généralement composée de fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux, de parlementaires, d’une représentation d’organismes de la société civile (OSC) ainsi que de leaders, de représentantes et de jeunes autochtones nationaux.

Enjeu : Rôle du Canada au forum génération égalité

Contexte

Pour poursuivre sur la lancée de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing (Beijing+25) 25 ans après son adoption, ONU Femmes, la France et le Mexique (aussi appelé le « groupe restreint ») ont convoqué la tenue du Forum Génération Égalité (FGE) afin de réaffirmer l’importance du multilatéralisme en ces temps incertains pour les droits des femmes, de renforcer le mouvement des femmes et de soutenir l’engagement des jeunes et de multiples parties prenantes envers l’égalité des genres.

Lancé au Forum de la ville de Mexico tenu de façon virtuelle en mars 2021, le programme du FGE met l’accent sur l’action et la responsabilisation dans six (6) domaines afin de répondre aux principaux défis et aux questions émergentes de l’égalité des genres, à savoir les mouvements et le leadership féministes; la violence basée sur le sexe; la justice économique et les droits économiques; l’action des femmes en faveur de la justice climatique; le droit à disposer de son corps et la santé et les droits sexuels et reproductifs; et les technologies et l’innovation.

Six coalitions d’action reflétant ces domaines clés se veulent des partenariats novateurs entre la société civile, les États membres, les organismes internationaux et le secteur privé. Chaque coalition d’action doit élaborer et mettre en œuvre un ensemble d’actions transformatrices et mesurables sur une période de cinq (5) ans.

En 2020, le Canada est devenu un chef de file de la Coalition d’action sur les mouvements et le leadership féministes au même titre que les Pays-Bas et un certain nombre de partenaires non gouvernementaux, dont un organisme de jeunes. En février 2021, le Malawi et Gucci ont également rejoint la coalition d’action à titre de chefs de file.

En qualité de chef de file, le Canada est appelé à prendre des engagements concrets afin de faire avancer les domaines prioritaires désignés par la coalition d’action. Au sein de cette coalition d’action, le Canada est représenté par la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres pour les engagements nationaux et par la ministre du Développement international pour les engagements internationaux.

Un plan détaillé a été rendu public pour chaque coalition d’action au Forum de Mexico. Les six plans sont le fruit des consultations publiques internationales menées par ONU Femmes ainsi que du travail de toutes et tous les chefs de file des coalitions d’action pour concevoir ces actions et pour déterminer les engagements potentiels. Ils forment le fondement de la vision et du plan d’action 2026 du FGE. Au Forum de Mexico, le Canada a annoncé le lancement de l’Alliance mondiale pour les mouvements et le leadership féministes, qui bénéficie du soutien de la Fondation Ford qui investit 15 millions de dollars dans le Fonds Égalité. Le Canada a également annoncé un investissement de 10 millions de dollars dans le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Sur le plan national, des consultations ont été menées au printemps 2021 auprès des provinces et territoires, de dirigeantes et dirigeants et de représentantes et représentants autochtones nationaux et de la société civile sur l’approche globale du Canada au FGE, notamment sur son rôle de chef de file de la Coalition d’action. Plus particulièrement, les jeunes canadiennes et canadiens ont été consultés dans le cadre du Sommet jeunesse annuel de Plan International Canada (les 15 et 16 mai 2021) et un large éventail de parties prenantes, pendant un dialogue ministériel conjoint co-animé par les ministres Monsef et Gould (le 18 mai 2021). De plus, Femmes et Égalité des genres Canada a financé cinq initiatives menées par des organismes de la société civile : deux projets pluriannuels qui s’inscrivent dans la stratégie de mobilisation de Beijing+25 (le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants et l’Institut canadien de recherches sur les femmes) ainsi que trois séances de discussion ouverte sur les priorités de Beijing+25 organisées début 2021 par la Dre Betsy McGregor et le Réseau d’action des femmes handicapées du Canada.

Enjeu : Données récentes sur la situation de l’égalité des genres

En 2020, les femmes de 15 ans ou plus représentaient près de la moitié (47,1 %) de la population active du Canada, contre à 37,6 % en 1976 – une hausse de plus de 25 %.

Contexte

Enjeu : Cadre des résultats relatifs aux genres

Contexte

Enjeu : Aperçu du budget du ministère pour 2021 2022

Contexte

Financement pour 2021-2022
  Budget principal des dépenses Budget supplémentaire des dépenses (A) Total
Dépenses de fonctionnement 45,4 M$ 12,0 M$ 57,4 M$
Subventions et contributions 75,5 M$ 88,6 M$ 164,1 M$
Financement prévu par la loi : RASP et salaire et allocation de voiture 4,7 M$ 2,4 M$ 7,1 M$
Financement total 125,6 M$ 103,0 M$ 228,6 M$*

* Les montants totaux ont été arrondis.

En 2015-2016, par rapport au Budget principal des dépenses, le budget des subventions et contributions du ministère était de 19,5 millions de dollars. Grâce à un certain nombre d’investissements, il a augmenté chaque année pour atteindre 164,1 millions de dollars en 2021-2022. Certains investissements sont continus, comme le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe et la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes, tandis que d’autres sont limités dans le temps, comme les investissements dans le cadre du Programme de promotion de la femme, le Fonds de développement des capacités communautaires LGBTQ2 et le budget de 2021

Enjeu : Budget principal des dépenses 2021-2022

Contexte

Le Budget principal des dépenses fait partie du processus normal d’approbation parlementaire dont l’objectif est de garantir que les initiatives gouvernementales prévues antérieurement reçoivent le financement nécessaire pour qu’elles avancent.

Le Budget principal des dépenses confirme les demandes de ressources déjà approuvées par le Conseil du Trésor.

Le ministère recevra un financement total de 125,6 millions de dollars pour l’exercice 2021-2022 :

Le tableau suivant indique l’écart de financement reçu par rapport au Budget principal des dépenses précédent.

Budget principal des dépenses 2020-2021 2021-2022 Écart
Dépenses de fonctionnement 45,9 M$ 45,4 M$ (0,5 M$)
Subventions et contributions 79,4 M$ 75,5 M$ (3,9 M$)
Autorisations prescrites par la loi 4,5 M$ 4,7 M$ 0,2 M$
Total 129,8 M$ 125,6 M$ (4,2 M$)

Le Fonds de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées a été financé sur trois ans, à compter de 2018-2019. La clôture du Fonds en 2020-2021 explique en grande partie l’écart de 4,2 millions de dollars.

Enjeu : Budgets de FEGC de 2015- 2016 à 2021- 2022

Budget de FEGC depuis 2015-16
Version textuelle
Budgets de Femmes et Égalité des genres de 2015-16 à 2021-22
  2021-22Note de bas du tableau * 2020-21 2019-20 2018-19 2017-18 2016-17 2015-16
Fonctionnement 57.4 49.0 47.4 41.6 22.1 14.2 10.4
Subventions et contributions 164.1 79.4 65.8 29.3 20.8 20.6 19.5
Subventions et contributions - COVID-19 0 18.7 0 0 0 0 0
Financement prescrit par la loi 7.1 4.5 4.2 2.8 1.7 1.5 1.3
Financement prescrit par la loi - COVID-19 0 71.3 0 0 0 0 0
Total des dépenses budgétaires 228.6 222.9 117.4 73.7 44.7 36.3 31.2
Écart - Fonctionnement (%) 17% 3% 14% 88% 55% 38%  
Écart - S et C (%) 107% 21% 125% 41% 1% 6%  
Écart - Financement prescrit par la loi (%) 58% 7% 48% 62% 20% 15%  
Écart total % (hors COVID-19) 72% 13% 59% 65% 23% 17%  

Enjeu : Budget supplémentaire des dépenses (A) 2021 2022

Contexte

Enjeu : Plan ministériel 2021-2022

Contexte

Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (FEWO)

Groupe de femmes

Le mandat du Comité permanent de la condition féminine lui confère le pouvoir général d’étudier les politiques, les programmes, les dépenses (prévisions budgétaires) et les lois des ministères et organismes, y compris le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, qui mènent des travaux liés à la condition des femmes et à l’égalité des genres.

Par exemple, au cours de la 42e législature, le Comité a présenté des rapports de fond sur plusieurs thèmes, notamment :

Lors de la 43e législature, le Comité a examiné les incidences de la pandémie de COVID-19 sur les femmes. Les membres rédigent le rapport et le déposeront au cours des prochaines semaines. Le Comité étudie également les difficultés auxquelles font face les femmes vivant dans des collectivités rurales, l’équité salariale et le travail non rémunéré des femmes.

Lors de leur première réunion de la deuxième session de la 43e législature, les membres ont convenu que les témoins qui comparaissent devant le Comité disposeraient de cinq minutes pour faire une déclaration d’ouverture. Dans la mesure du possible, ces déclarations d’ouverture doivent être soumises au Comité soixante-douze heures à l’avance. Elles sont suivies d’une période de questions et réponses. Les questions se dérouleront selon l’ordre suivant :

Tour 1 – 6 minutes chacune, PCC, PLC, BQ, NPD
Tour 2 – 5 minutes chacune, PCC, PLC, puis 2,5 minutes chacune, BQ, NPD et ensuite une autre période de 5 minutes pour le PCC et le PLC

Le Comité a également élu Mme Marilyn Gladu (PCC) présidente, Mme Sonia Sidhu (PLC) vice-présidente et Mme Andréanne Larouche (BQ) seconde vice-présidente.

Membres du Comité

Parti libéral du Canada

Salma Zahid : Mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Salma Zahid : mandat renouvelé (Parti libéral)

Députée de Scarborough-Centre, Salma Zahid a été élue pour la première fois en 2015 et réélue en 2019. 

Elle détient une maîtrise en gestion et en administration de l’éducation de l’Institut de pédagogie de l’Université de Londres et une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Quaid e Azam (Pakistan). Canadienne d’origine pakistanaise, Mme Zahid réside à Scarborough depuis 2000 et s’efforce de rassembler des personnes de différentes collectivités par le biais d’initiatives, telles que le conseil multiconfessionnel de Scarborough-Centre. Avant d’être élue au Parlement, Mme Zahid a travaillé comme conseillère principale pour le gouvernement de l’Ontario dans divers portefeuilles (santé et soins de longue durée, infrastructure, citoyenneté et immigration, et tourisme, culture et sports). Elle a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Depuis son entrée au Parlement, Mme Zahid agit pour sensibiliser l’opinion à l’oppression de la minorité musulmane Rohingya au Myanmar et au sort d’autres personnes opprimées dans le monde, et a exhorté le gouvernement à jouer un rôle de premier plan dans la prestation d’aide humanitaire. Au cours de la 42e législature, elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration. Par l’intermédiaire de ce Comité, d’interventions à la Chambre et dans les médias sociaux, elle continue de plaider en faveur de la diversité culturelle et religieuse. Mme Zahid a été élue présidente de ce Comité lors de la 43e législature. Sa motion d’initiative parlementaire M-155, désignant le mois de juin comme le Mois du patrimoine philippin au Canada, a été adoptée à l’unanimité par la Chambre des communes. Après avoir été traitée pour un lymphome non hodgkinien de stade 4 qui l’a rapprochée de sa foi islamique, elle est devenue la première députée à porter un hijab à la Chambre des communes.

Au cours de la 42e législature, Mme Zahid a également été vice-présidente du Comité permanent de la condition féminine. Ardente défenseure de l’égalité des genres, elle défend tout particulièrement les femmes racialisées et les nouvelles arrivantes. Elle a déclaré que la réponse à la COVID-19 doit être intersectionnelle, car la pandémie ne touche pas toute la population canadienne de façon égale.

Anju Dhillon : Mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Anju Dhillon : mandat renouvelé (Parti libéral)

Élue pour la première fois en 2015, Anju Dhillon a été réélue députée de la circonscription québécoise de Dorval-Lachine-LaSalle en 2019.

Mme Dhillon est née et a grandi à Montréal. Elle a fait ses débuts en politique en travaillant à titre bénévole pour les campagnes de Paul Martin à l’âge de treize ans. Elle a siégé au Conseil exécutif de l’Association libérale fédérale de LaSalle-Émard et y a occupé diverses fonctions, telles que vice-présidente (jeunesse), vice-présidente (femmes), secrétaire et chargée de politiques. Avant d’entrer à la Chambre des communes, Mme Dhillon a obtenu un baccalauréat spécialisé ès arts en sciences politiques de l’Université Concordia, un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, un doctorat en jurisprudence (J.D.) et une maîtrise en droit de l’Université de Sherbrooke. Elle a été la première Canadienne d’origine sikhe à pratiquer le droit au Québec.

De 2015 à 2017, Mme Dhillon a occupé le poste de secrétaire parlementaire de la ministre de la Condition féminine. Elle a adopté une position ferme contre la violence fondée sur le sexe et la violence entre partenaires intimes. Elle a également participé à l’étude sur la parité hommes-femmes dans les conseils d’administration et au niveau des postes de direction des organismes artistiques et culturels canadiens menée par le Comité permanent du patrimoine canadien. Lors de ces réunions, elle a souligné la nécessité de se pencher sur l’intersectionnalité et de prendre en compte les femmes marginalisées.

À la Chambre des communes, Mme Dhillon a été membre de plusieurs comités permanents, notamment le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, le Comité mixte permanent d’examen de la réglementation et le Comité permanent du patrimoine canadien. Elle a également fait partie de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de l’Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni et de l’Association législative Canada-Chine. Dans le cadre des fonctions qu’elle a exercées à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, elle s’est exprimée à plusieurs reprises sur les collectivités durables et le logement abordable. Depuis l’élection de 2019, elle est devenue membre du Comité permanent de la condition féminine et du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration; elle demeure membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN.

Marc Serré : Mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Marc Serré : mandat renouvelé (Parti libéral)

Député de la circonscription de Nickel Belt en Ontario, Marc G. Serré a été élu en 2015 et réélu en 2019.

Fils de l’ancien député libéral Gaétan Serré et neveu de l’ancien député libéral Ben Serré, Marc Serré est né dans une famille où la politique est une tradition. Il est un fier membre de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay et un fier francophone. Avant d’entrer à la Chambre des communes, M. Serré a obtenu un baccalauréat spécialisé en commerce avec une spécialisation en ressources humaines et en marketing de l’Université Laurentienne. Technologue des télécommunications primé, spécialisé dans la recherche et le développement, M. Serré est fondateur de l’entreprise familiale de service Internet PhoneNet, et lauréat du prix canadien CANARIE IWAY en reconnaissance de ses réalisations novatrices et exceptionnelles en matière de technologie d’adaptation Internet. Il a également été directeur régional de la Société canadienne de l’ouïe dans le nord-est de l’Ontario et membre du personnel et du corps enseignant des collèges Boréal et Cambrian ainsi que directeur général du nord-est de l’Ontario chez Eastlink. M. Serré a été conseiller au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) et conseiller municipal à Nipissing Ouest.

Au Parlement, il a participé à plusieurs comités permanents, caucus et associations parlementaires, notamment le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie et le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités, en plus d’avoir occupé les postes de président du caucus libéral rural national et de président du caucus libéral du Nord de l’Ontario. M. Serré s’est fait le défenseur de l’augmentation de l’infrastructure rurale, du logement abordable, de l’accessibilité et des personnes âgées à la Chambre des communes et à l’extérieur de celle-ci. Sa motion M-106, demandant au gouvernement fédéral d’appuyer l’élaboration de la première stratégie nationale pour les aînés au Canada, a été adoptée à la Chambre des communes en mai 2017.

M. Serré a été membre du Comité permanent de la condition féminine lors de la 42e législature. Reflétant sa carrière antérieure et la circonscription qu’il représente, M. Serré a exprimé son intérêt pour les femmes dans les sciences, les technologies, le génie et les mathématiques, les femmes autochtones, les femmes âgées et les femmes en milieu rural.

Sonia Sidhu : Vice-présidente, Mandat renouvelé (Parti libéral)

Photo - Sonia Sidhu : Vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Satinderpal « Sonia » Sidhu, députée de Brampton-Sud, a été élue en 2015 et réélue en 2019.

Née en Inde, Mme Sidhu a immigré à Winnipeg en 1992, où elle a travaillé comme propriétaire de petite entreprise, entrepreneure et technologue en cardiologie à l’hôpital Victoria. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques et d’un certificat en éducation au diabète du Michener Institute. Mme Sidhu a travaillé dans le secteur de la santé à Brampton-Sud pendant quinze ans, se concentrant sur la recherche et l’éducation en matière de diabète.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes en 2015, Mme Sidhu est une ardente défenseure des soins de santé. Elle a été membre du Comité permanent de la santé et a agi à titre de conseillère dans le cadre de dix-huit rapports différents, dont celui recommandant la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et celui sur la qualité de l’eau potable. Son rapport intitulé « Defeating Diabetes » (Vaincre le diabète), pour lequel elle a sillonné le pays afin de consulter des spécialistes, a été remis à la ministre de la Santé en 2019. Mme Sidhu s’exprime fréquemment sur les problèmes que connaissent les personnes âgées et a travaillé à l’amélioration des infrastructures et de l’emploi dans sa circonscription.

Au cours de la 42e législature, Mme Sidhu a siégé au Comité permanent de la condition féminine. Elle a également été membre du Comité spécial sur l’équité salariale. Lors des réunions de comités, à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, Mme Sidhu a exprimé un intérêt particulier pour les aînées, les femmes en politique, l’équité salariale et la santé des femmes. Elle a souligné la nécessité de tenir compte de l’intersectionnalité lors de l’examen des enjeux touchant les femmes et leur autonomisation.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Sidhu a continué de mettre l’accent sur la santé, notamment les résidences de soins de longue durée et l’accessibilité des soins de santé. Elle s’est également exprimée sur les investissements dans les organismes d’aide aux sans-abri, en particulier aux femmes fuyant la violence familiale qui sont maintenant hébergées dans des hôtels.

Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Photo - Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Gudrid « Gudie » Hutchings a été élue députée de Long Range Mountains, à Terre-Neuve, en 2015 et réélue en 2019. Elle est secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural.

Fille d’Arthur Lundrigan, homme d’affaires et conseiller politique canadien, Mme Hutchings a grandi dans la vallée de l’Humber. Elle a étudié à l’Université Acadia et a fait carrière en tant que propriétaire d’une petite entreprise dans l’industrie du tourisme. Pendant plus d’une décennie, elle a été membre du conseil de la Newfoundland and Labrador Outfitters Association, dont elle a aussi été la présidente. Elle a également été membre fondatrice de la Fédération canadienne des associations de pourvoiries et présidente de la Chambre de commerce de Corner Brook.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes, Mme Hutchings a fait des besoins de ses électrices et de ses électeurs une priorité. Elle est fière de sa région natale de l’Atlantique et aborde fréquemment les questions qui touchent l’Est du Canada. Elle a plaidé pour des investissements dans l’industrie de la pêche, des projets d’infrastructures rurales, et a mis en avant les parcs nationaux et les sites historiques de sa circonscription. Mme Hutchings a également été secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme de 2015 à 2017. Elle a mis à profit son expérience de chef d’entreprise pour souligner et promouvoir le travail accompli en matière de réduction des impôts et d’investissements dans les petites entreprises.

Au cours de la précédente législature, Mme Hutchings s’est exprimée à plusieurs reprises sur le thème des femmes et de l’égalité des genres. Les deux enjeux qu’elle soulève le plus fréquemment sont ceux des entrepreneures et des femmes autochtones. Elle souligne régulièrement le travail des organismes de femmes de sa circonscription et rencontre des responsables d’organismes et des leaders autochtones de la région de l’Atlantique. Dans son rôle de secrétaire parlementaire, Mme Hutchings apporte une perspective rurale à l’étude des dossiers. Elle a souligné l’importance de prévenir la violence faite aux femmes, notamment en branchant les régions rurales.

Parti conservateur du Canada

Marilyn Gladu : présidente, Mandat renouvelé (Parti conservateur)

Photo - Marilyn Gladu  : Présidente, mandat renouvelé (Parti conservateur)

Avant son élection en 2015 comme députée de Sarnia‑Lambton, Marilyn Gladu a exercé en tant qu’ingénieure et a occupé divers postes à l’échelle locale, nationale et mondiale.

Après 21 ans passés chez Dow Chemical, Mme Gladu travaille ensuite comme gestionnaire technique puis directrice de l’ingénierie à Suncor, avant d’agir comme consultante et responsable du développement des activités pour Worley Parsons. Au cours de sa carrière, Mme Gladu a été présidente de la Société canadienne de génie chimique locale et la directrice nationale du service des sciences et de la politique industrielle de ce même organisme. Elle a siégé au Comité consultatif du doyen de la Faculté de génie de l’Université Queen’s, ainsi qu’à l’initiative de durabilité de Bluewater et au Conseil consultatif du Bluewater Technology Access Centre, où elle a donné des conseils sur le financement gouvernemental pour la recherche. Elle a récemment été nommée prestigieuse « Fellow » par l’Académie canadienne des ingénieurs.

Depuis son élection en 2015, Mme Gladu est devenue une parlementaire active, connue pour sa collégialité et son travail au‑delà des lignes de parti. Cela lui a valu de recevoir le prix MacLeans de 2016 de la députée la plus coopérative. La même année, elle a parrainé un projet de loi d’initiative parlementaire (C-277), Loi relative au cadre sur les soins palliatifs au Canada, qui a été adopté en décembre 2017. Elle a été porte-parole de l’opposition en matière de santé et a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de la santé, le Comité spécial sur l’équité salariale et le Comité permanent de la condition féminine. Les thèmes récurrents des remarques de Mme Gladu à la Chambre et au Comité comprennent la santé mentale, la taxe sur le carbone et le diabète.

Lors de la course à la direction du Parti conservateur en 2020, Mme Gladu a déclaré son intention d’être candidate, mais s’est finalement retirée de la course. Après l’élection d’Erin O’Toole comme chef de l’opposition, Mme Gladu a été nommée porte‑parole de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario et porte‑parole du Conseil privé. Elle a aussi été élue présidente du Comité permanent de la condition féminine.

Jag Sahota : porte-parole adjointe du Parti conservateur; Mandat renouvelé

Jag Sahota : Porte-parole adjointe du Parti conservateur; mandat renouvelé

La députée conservatrice Jagdeep Sahota a été élue pour représenter la circonscription de Calgary Skyview aux élections fédérales de 2019. Elle s’était auparavant présentée aux élections provinciales de 2015 en Alberta dans la circonscription de Calgary-McCall, où elle a perdu contre le néo-démocrate Irfan Sabir.

Décrite comme « un pilier de longue date de la communauté de Calgary », Mme Sahota a grandi au sein d’une famille sikhe à Calgary (Alberta), et a fréquenté l’école secondaire Lester B. Pearson. En 2003, elle a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en psychologie à l’Université de Calgary, puis en 2007, son doctorat en jurisprudence à cette même université. Depuis son admission au barreau de l’Alberta en 2008, elle a acquis une vaste expérience juridique, notamment en matière de droit de l’immigration, tout en dirigeant son propre cabinet d’avocats dans la région nord-est de Calgary.

Mme Sahota a également participé activement à de nombreux organismes différents de la collectivité de Calgary, notamment l’hôpital Peter Lougheed et les services éducatifs de Renfrew, s’attachant plus particulièrement à combler le fossé entre les jeunes générations et celles plus âgées. Elle a également agi comme bénévole auprès d’organismes de soutien aux femmes, comme la Calgary Immigrant Women’s Association et la Elizabeth Fry Society.

D’abord nommée porte-parole adjointe pour les femmes et l’égalité des genres, elle a ensuite été promue porte-parole principale après l’élection de M. O’Toole comme chef de l’Opposition. À la Chambre, Mme Sahota s’exprime fréquemment sur la participation économique des femmes et la violence faite aux femmes. Pendant la pandémie de COVID-19, elle a également plaidé en faveur des femmes enceintes qui éprouvent des difficultés à obtenir des prestations d’assurance-emploi ou la Prestation canadienne d’urgence, et de l’utilisation de l’ACS+ dans l’ensemble des programmes gouvernementaux.

Nelly Shin : Mandat renouvelé (Parti conservateur)

Photo - Nelly Shin  : nouvelle membre (Parti conservateur)

Devenue en 2019 députée de Port Moody-Coquitlam, Nelly Shin est la première Canadienne d’origine coréenne élue à la Chambre des communes.

Mme Shin et sa famille ont immigré au Canada à la fin des années 1970 pour échapper aux tensions politiques. Sa famille a ensuite ouvert un magasin de fleurs, qui a évolué en un studio de composition florale qui a été primé. Après avoir obtenu son baccalauréat en musique et son baccalauréat en enseignement, Mme Shin a enseigné l’anglais et la musique. Elle a siégé au conseil scolaire pendant sept ans. Mme Shin est également pianiste classique, chanteuse, compositrice et chef d’orchestre, arts pour lesquels elle a suivi une formation professionnelle.

De par son éducation et son travail, elle a développé une aspiration à l’innovation sociale qui l’a amenée à participer à des initiatives d’alphabétisation, à encadrer de nouveaux enseignants et è enseigner la musique.

Après son élection à la Chambre des communes, Mme Shin a poursuivi son activisme social. Elle mentionne fréquemment des questions comme les soins en santé mentale, la protection des médias ethniques et la violence conjugale. Elle est membre de plusieurs associations parlementaires. Mme Shin a également siégé au Comité du patrimoine canadien lors de la première session de la 43e législature. Elle est actuellement membre du Comité parlementaire de la condition féminine.

Alice Wong : Mandat renouvelé (Parti conservateur)

Photo - Alice Wong : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Anciennement porte-parole de l’opposition pour les aînés et ministre d’État pour les Aînés, l’honorable Alice Wong est députée de Richmond et Richmond-Centre depuis 2008.

Immigrée de Hong Kong au Canada en 1980, Mme Wong a enseigné l’anglais en tant que langue seconde et l’entrepreneuriat au Vancouver Community College. Elle a également créé le Centre for Small Business au Vancouver Community College, qui a dispensé les premiers cours bilingues de gestion de petites entreprises aux personnes immigrantes. Mme Wong a ensuite obtenu son doctorat en programmes et enseignement à l’Université de Colombie‑Britannique en 1993 et a rejoint l’Université polytechnique de Kwantlen, où elle est devenue responsable des programmes internationaux. Elle a également aidé son mari à gérer l’entreprise familiale et a dirigé une société de conseil spécialisée dans la recherche et l’éducation.

Au Parlement, Mme Wong a été membre de plusieurs comités permanents et groupes interparlementaires, notamment le Comité de la Bibliothèque du Parlement, le Comité de la citoyenneté et de l’immigration, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, et l’Association législative Canada-Chine. Ses priorités, à la Chambre des communes comme à l’extérieur de celle-ci, portent sur les mauvais traitements envers les personnes âgées, la fraude envers les personnes âgées, le passage illégal de la frontière et le tourisme obstétrique.

Mme Wong a siégé au Comité permanent de la condition féminine lors de la 40e législature. Pendant cette période, le Comité a examiné la santé maternelle et infantile, l’accroissement de la présence des femmes dans les professions non traditionnelles et la violence faite aux femmes autochtones. Mme Wong s’exprime fréquemment à la Chambre des communes sur les immigrantes et les femmes propriétaires de petites entreprises.

Nouveau Parti démocratique

Lindsay Mathyssen : porte-parole du NPD; Mandat renouvelé

Photo - Lindsay Mathyssen : Porte-parole du NPD; mandat renouvelé

Lindsay Mathyssen, députée de London-Fanshawe (Ontario), a été élue aux élections fédérales de 2019 et nommée par la suite porte-parole du NPD pour les femmes et l’égalité des genres.

Fille de l’ancienne députée néo-démocrate Irene Mathyssen qui a occupé le même siège au Parlement de 2006 à 2019, Lindsay Mathyssen est active en politique depuis les élections fédérales de 1990. Elle a travaillé comme attachée politique depuis 2007, et plus récemment pour l’ancienne députée Tracey Ramsey. Elle a ainsi acquis de l’expérience dans la rédaction de lois, les programmes et les ministères fédéraux, et les dossiers comme le droit international humanitaire, les questions touchant les personnes âgées, les affaires autochtones et le protocole de lutte contre le harcèlement. Mme Mathyssen est titulaire d’un baccalauréat et d’un certificat professionnels en gestion d’organismes à but non lucratif. En tant que dirigeante syndicale, elle a contribué à la négociation d’une convention collective et a participé à la gestion de conflits.

À la suite de son élection, Mme Mathyssen s’est vu confier les fonctions de porte-parole pour les femmes et l’égalité des genres, de whip adjointe, de porte-parole de l’opposition pour la Diversité et l’Inclusion et la Jeunesse, et de porte-parole adjointe pour la Petite Entreprise, la Promotion des exportations et le Commerce international. Mme Mathyssen fait siennes les priorités du Nouveau Parti démocratique de l’assurance‑médicaments, des tarifs de téléphonie cellulaire et de services Internet abordables, et de meilleurs services publics. Elle s’exprime aussi fréquemment sur l’accroissement de l’aide pour les étudiants et les logements abordables.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Mathyssen a souligné l’importance d’assurer un financement uniforme et fiable des organismes de femmes plutôt qu’un financement axé sur les projets. Elle a également posé des questions et fait des déclarations sur les services abordables de garde d’enfants, les congés payés pour violence familiale, la disparité salariale et la sécurité du personnel de première ligne dans les emplois à prédominance féminine, les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et le soutien aux femmes des régions rurales et aux femmes handicapées.

Bloc Québécois

Andréanne Larouche : Vice-présidente, porte-parole du BQ; Mandat renouvelé

Photo - Andréanne Larouche : Vice-présidente, porte-parole; BQ et mandat renouvelé

Andréanne Larouche, députée du Bloc Québécois pour la circonscription de Shefford, a été élue aux élections fédérales de 2019.

Mme Larouche a étudié en arts et en technologie des médias au cégep de Jonquière et a toujours été active dans sa collectivité, siégeant au conseil d’administration du Groupe Écosphère et du Musée des communications et d’histoire de Sutton. Tandis qu’il s’agit de son premier mandat à la Chambre des communes, Mme Larouche détient un baccalauréat de l’Université de Sherbrooke en politiques appliquées et a travaillé pour l’ancien député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, ainsi que pour la députée de l’Assemblée nationale du Québec, Marie Bouillé. Elle a également été chargée de projet pour l’organisme Justice alternative et médiation, pour sensibiliser aux mauvais traitements envers les personnes âgées.

Mme Larouche a été nommée porte-parole du Bloc Québécois pour la condition féminine et l’égalité des genres ainsi que pour les personnes âgées. Le premier discours de Mme Larouche à la Chambre des communes portait sur l’attaque antiféministe à l’École polytechnique de Montréal, prônant un contrôle plus strict des armes à feu pour protéger les femmes contre ce type de violence.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Larouche a axé ses efforts sur les personnes âgées, les femmes qui offrent des services essentiels et la capacité des femmes à obtenir de l’aide. Comme d’autres membres du Bloc Québécois, elle a plaidé en faveur d’une augmentation des transferts en matière de services sociaux et de santé au Québec, car elle estime que la province est la mieux placée pour régler bon nombre de ces problèmes. Elle a également plaidé en faveur d’une hausse du SRG et de la SV pour les personnes de moins de 75 ans.

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