Comparution de la Ministre des Femmes et l’Égalité des genres devant le comité permanent de la condition féminine (le 11 mars 2021)

La Sous-ministre était aussi présente et a reçu le cartable de la comparution à ce comité parlementaire.

Reconnaissance des terres traditionnelles

Je tiens à souligner que je m’exprime aujourd’hui depuis le territoire traditionnel de Mississauga Anishinaabeg

Mots d’ouverture

Je suis très heureuse d’être ici pour vous parler du Budget principal des dépenses et de la façon dont il permettra à Femmes et Égalité des genres Canada de mieux réaliser son mandat. Je vous informerai aussi de quelques‑unes de nos principales réalisations des cinq (5) dernières années, ainsi que de ce que nous avons accompli au cours de la pandémie de COVID‑19.

L’objectif du travail de Femmes et Égalité des genres Canada demeure de faire avancer l’égalité en ce qui concerne le sexe, l’orientation sexuelle et l’identité de genre par l’inclusion des personnes de tous les genres. Nous continuons de plaider en faveur de l’autonomisation des femmes et des groupes en quête d’équité en tant que chefs de file en politique, dans le secteur privé et dans tous les domaines de la vie civile.

Lorsque tout le monde jouit des mêmes possibilités de contribuer à la société, les décisions prises correspondent alors mieux aux besoins et aux expériences des personnes au Canada.

Les organismes de femmes et ceux qui œuvrent pour l’égalité jouent un rôle essentiel pour faire du Canada un pays plus sûr, plus fort, plus juste et plus égalitaire. Nous avons accru chaque année notre soutien à leur égard, leur offrant un financement à long terme qui leur permet de renforcer l’autonomie des femmes et de générer des changements positifs dans les communautés partout au pays.

Investissements clés

Depuis novembre 2015, Femmes et Égalité des genres Canada a financé plus de 600 organismes de femmes et qui œuvrent pour l’égalité dans l’ensemble du pays, investissant en tout plus de 280 millions de dollars. Au cours du seul exercice 2019‑2020, les projets du Programme de promotion de la femme ont touché environ 6 millions de personnes, et ont permis de réduire les obstacles et de renforcer les compétences dans les domaines de la sécurité et de la prospérité économique, de la violence fondée sur le sexe et du leadership.

Nous continuons également de prendre des mesures pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe sous toutes ses formes. Depuis novembre 2015, nous avons soutenu plus de 220 projets visant à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe avec un financement de plus de 80 millions de dollars. En 2019‑2020, plus d’un million de femmes ont obtenu un accès à des soutiens, comme des services de counseling, des services judiciaires et des services axés sur les traumatismes.

Nous appuyons des projets ayant pour objet de mettre fin à la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes et collectivités LGBTQ2 autochtones. Dans le cadre de la réponse immédiate du gouvernement au rapport provisoire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Femmes et Égalité des genres Canada a annoncé un financement de plus de 13 millions de dollars pour plus de 100 projets. Ces initiatives soutiennent les gouvernements autochtones, ainsi que le travail accompli par des organismes auprès de familles, de personnes survivantes et de collectivités, y compris des initiatives qui contribuent à honorer la vie et la mémoire des personnes disparues et assassinées.

En janvier dernier, nous avons franchi une étape historique lorsque les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la condition féminine ont approuvé la Déclaration commune pour un Canada sans violence fondée sur le sexe.

Nous travaillons actuellement activement à l’élaboration du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

En mars 2020, nous avons lancé un appel de propositions pour le Fonds de développement des capacités communautaires LGBTQ2. Par suite de cet appel, Femmes et Égalité des genres Canada investit aujourd’hui pour améliorer la capacité de 70 nouveaux organismes de tout le pays dont les initiatives contribuent à renforcer le mouvement LGBTQ2 au Canada afin de faire avancer l’égalité pour toutes et tous.

En décembre dernier, Femmes et Égalité des genres Canada a annoncé, conjointement avec Sécurité publique Canada, des investissements de 22,4 millions de dollars à l’appui de 63 organismes qui fournissent des soutiens et des services essentiels aux victimes et aux personnes survivantes de la traite de personnes pour les aider à échapper à des situations violentes et à retrouver une autonomie et un contrôle de leur vie.

Pandémie de COVID-19

La pandémie de COVID-19 est la crise de santé publique la plus grave qu’ait jamais connu le Canada et elle est à même de faire reculer les gains durement acquis en matière d’égalité des genres au pays. La pandémie a mis en évidence des lacunes fondamentales dans notre société.

Cela a été difficile pour tout le monde, mais cela l’a été surtout pour les personnes déjà en butte à des difficultés, notamment les femmes. Les femmes ont perdu deux fois plus leur emploi que les hommes au début de la pandémie. Et le taux d’emploi des jeunes femmes reste toujours bien loin de ceux qui précèdent la pandémie.

C’est pour cette raison que, depuis le début, les mesures d’intervention du Canada pour répondre à la pandémie ont été éclairées par l’analyse comparative entre les sexes plus, l’ACS+, en mettant l’accent sur l’intersectionnalité, pour s’assurer que notre approche apporte un soutien aux personnes qui en ont le plus besoin.

Les gens au Canada s’attendent à se retrouver dans les politiques et les programmes mis en œuvre par le gouvernement. Aujourd’hui, nous concevons nos politiques et nos programmes d’après cette analyse pour veiller à prendre en compte tous les aspects de la diversité et à respecter notre engagement de fournir des services inclusifs au public.

Et je peux vous affirmer que, dans le contexte de la pandémie, nous appliquons l’ACS+ non seulement pour mieux comprendre les différences dans son incidence, mais aussi pour définir les mesures nécessaires pour réduire les inégalités.

Le gouvernement a utilisé l’ACS+ pour s’assurer de répondre aux circonstances et aux besoins particuliers de toutes les personnes au Canada, et il continuera de le faire, dans le cadre des mesures d’intervention comme des efforts de relance.

Le mois dernier, Femmes et Égalité des genres Canada a annoncé un appel de propositions pour le Fonds de réponse et de relance féministes qui consacrera 100 millions de dollars pour stimuler la relance féministe à la suite des incidences de la pandémie; il s’axera plus particulièrement sur les femmes sous‑représentées qui ont été touchées de manière disproportionnée par la crise.

Ce financement sera accordé à des projets qui s’attaquent aux obstacles systémiques auxquels font face les femmes autochtones, racialisées ou à faible revenu, les femmes handicapées et celles qui vivent dans une collectivité rurale, éloignée ou du Nord.

L’année dernière, le gouvernement a engagé 100 millions de dollars en financement d’urgence dans plus de 1 000 maisons d’hébergement pour femmes, centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles et autres organismes fournissant des soutiens et des services aux femmes et aux enfants qui subissent des actes de violence fondée sur le sexe au Canada. Depuis avril 2020, nous avons aidé par notre financement environ 800 000 femmes et enfants.

Budget principal des dépenses

Et maintenant, Femmes et Égalité des genres Canada recevra un financement total de 125,5 millions de dollars dans le cadre du Budget principal des dépenses de 2021‑2022. Ce financement comprend un montant de 75,5 millions de dollars en subventions et contributions pour favoriser de nouveaux investissements dans le renforcement de la capacité des organismes LGBTQ2 et de femmes. Il comprend aussi des investissements qui appuient la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes.

Conclusion

Je vous remercie toutes et tous, membres de ce comité, pour l’ensemble du travail que vous accomplissez en vue d’améliorer la vie et les perspectives d’avenir des femmes et des filles de ce pays.

Nous continuerons d’avancer avec optimisme pour préparer notre avenir, et notre pays sortira plus fort, plus sûr et plus inclusif de cette crise.

Merci.

Enjeu : Incidences sexospécifiques de la COVID-19

Réponse du gouvernement du Canada à la COVID‑19

Contexte

L’ACS+ et la réponse à la COVID-19

Incidences sexospécifiques sur l’emploi

Au Canada, les femmes constituent la majorité des personnes employées dans le secteur des services, qui a connu et continue de connaître d’importantes baisses d’emploi en raison de la COVID-19. Les femmes représentaient la majorité (62,6 %) des personnes ayant perdu leur emploi en mars 2020; la baisse mensuelle de l’emploi chez les immigrantes (-3,4 %) était plus du double de celle des immigrants (‑1,5 %). Les pertes d’emplois chez les hommes et les femmes ont convergé en avril quand de nouvelles fermetures se sont étendues au secteur produisant des biens. Lorsque l’économie a commencé à reprendre en mai, le taux d’emploi a augmenté plus de deux fois plus rapidement pour les hommes (+2,45 %, soit 217 000 emplois) que pour les femmes (+1,1 %, 85 300 emplois), probablement en raison de la hausse rapide dans le secteur produisant des biens, qui emploie une plus grande proportion d’hommes.

Les femmes continuent d’assumer une plus grande part des responsabilités du travail ménager et de prestations des soins non rémunéré. Une enquête menée par Statistique Canada en juin 2020 révélait que, comme avant la pandémie, les femmes déclarent encore effectuer la plupart des tâches ménagères. Les femmes étaient plus susceptibles de déclarer accomplir la plupart des tâches parentales, environ les deux tiers (64 %) indiquant être les principales responsables de l’enseignement à la maison ou de l’aide aux devoirs des enfants pendant la pandémie, et la moitié (51 %) déclarant se charger en grande partie de la tâche de rester à la maison avec les enfants.

En janvier 2021, le taux d’emploi des parents du principal groupe d’âge actif ayant des enfants de 17 ans et moins a reculé de 1,5 point de pourcentage pour s’établir à 81,8 %, soit la baisse mensuelle la plus forte pour des parents depuis avril 2020. Cette baisse de l’emploi a été plus marquée chez les mères dont le plus jeune enfant était âgé de 6 à 12 ans; leur taux d’emploi a reculé de 2,9 points de pourcentage pour s’établir à 77,4 %. La proportion de parents occupant un emploi qui ont déclaré avoir perdu plus de la moitié de leurs heures de travail pour des raisons probablement liées à la COVID‑19 a augmenté de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 7,1 % en janvier, avec une hausse notable chez les mères dont le plus jeune enfant était âgé de 6 à 12 ans (+1,7 point de pourcentage, pour atteindre 8,7 %).  Les femmes, particulièrement les immigrantes et celles des minorités visibles, sont surreprésentées dans les professions à faible revenu et dans d’autres professions jugées essentielles, et sont exposées de façon disproportionnée à la COVID‑19. En 2016, les femmes constituaient la grande majorité des personnes employées comme aides-infirmières, aides‑soignantes et préposées aux bénéficiaires, tant chez les immigrantes (86 %) que chez les non-immigrantes (87 %). Les immigrantes représentaient 31 % de l’ensemble des personnes à ces postes. En 2016, les femmes noires et philippines représentaient chacune 26 % de toutes les personnes aides-infirmières, aides‑soignantes et préposées aux bénéficiaires issues de l’immigration.

Mesures d’intervention

Violence fondée sur le sexe

Mesures de lutte contre la violence fondée sur le sexe

Travaux intergouvernementaux pour la relance après la COVID-19

Les ministres fédéraux‑provinciaux‑­territoriaux (FPT) responsables de la condition féminine se sont réunis virtuellement les 21 et 22 janvier 2021 à l’occasion de leur 38e assemblée annuelle. La moitié de la réunion a porté sur la réponse aux incidences sexospécifiques et intersectionnelles de la COVID‑19. Cette question faisait également partie de la réunion préalable des ministres FPT avec les dirigeantes et dirigeants et les représentantes et représentants autochtones nationaux le 15 janvier.

Enjeu : Financement relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Contexte

Selon une récente série de la CBC, les femmes et les enfants se voient refuser l’accès à des maisons d’hébergement au Canada environ 19 000 fois par mois. Ces organismes ne disposent pas de fonds de réserve pour faire face à des situations imprévues, comme la COVID-19.

Dès le début, les mesures du Canada en réponse à la COVID-19 ont été éclairées par une analyse féministe et intersectionnelle, pour veiller à ce que notre approche apporte un soutien aux personnes qui en ont le plus besoin.

Il s’agit notamment d’apporter un soutien aux personnes ayant des responsabilités en matière de soins, à celles qui fournissent des services essentiels, qui font face à des pertes d’emploi et de revenus en raison de la pandémie, ainsi qu’aux femmes et aux enfants qui subissent de la violence et qui la fuient.

Le gouvernement du Canada a donc mis en place des mesures pour soutenir les personnes qui ont le plus besoin d’aide, dont 90 M$ par l’entremise de FEGC destinés aux organismes au service des femmes et des enfants victimes de violence fondée sur le sexe.

Le financement est réparti comme suit :

De plus, un financement de 5 M$ appuie la mobilisation d’organismes locaux et communautaires pour mieux coordonner et soutenir leur important travail.

À ce jour, des fonds ont été versés à plus de 1 000 organismes, y compris des maisons d’hébergement, des centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle et d’autres organismes offrant des soutiens de première ligne essentiels aux femmes et aux enfants victimes de violence et de maltraitance partout au pays.

Les organismes qui reçoivent des fonds fournissent un éventail de soutiens et de services en matière de VFS, comme des lignes de soutien téléphonique d’urgence, des centres de crise et de ressources, du soutien en counseling, des interventions en situation de crise, des services de porte ouverte et des groupes de soutien ainsi que des organismes qui aident les personnes victimes d’exploitation sexuelle.

La gamme d’activités financées comprend l’amélioration de la sécurité et de la préparation aux situations d’urgence et le soutien à la continuité des activités de ces organismes. Les fonds sont notamment utilisés pour acheter de l’équipement de protection, garder les enfants, aider les femmes à trouver un autre logement, pourvoir aux heures supplémentaires du personnel et accroître la couverture et la capacité du personnel.

Témoignages :

Saskatoon Interval House (Saskatchewan) Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre maison d’hébergement doit recueillir beaucoup plus de 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre maison. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans un refuge en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Erin Griver, directrice des services aux femmes Inasmuch House (Ontario)

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID-19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais additionnels de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de maltraitance, même pendant une pandémie. »

Enjeu : Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

Contexte

L’ACS+ et la réponse à la COVID-19

Formation

Autres mesures liées à l’ACS+

Mise à jour et progrès soutenus

Enjeu : Sécurité économique des femmes

Mesures propres à la COVID-19

Investissements propres à FEGC à ce jour

Contexte

Répondre aux incidences économiques de la COVID-19

Emploi :
Travailleuses et travailleurs essentiels
Mesures d’intervention

Initiatives gouvernementales en cours

En plus de ces mesures, il existe un certain nombre d’autres initiatives qui soutiennent la sécurité économique des femmes, notamment :

Initiatives de FEGC

Enjeu : Femmes âgées

Contexte

Données sur les femmes âgées

Incidences de la COVID-19

Autres initiatives du gouvernement

Enjeu : Prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Contexte

La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe

Incidences de la COVID-19 sur la violence fondée sur le sexe

Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe

En décembre 2019, la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres a reçu pour mandat de s’appuyer sur les bases jetées par Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe et de faire avancer l’élaboration d’un Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe (Plan d’action national), axé sur le soutien aux victimes, aux personnes survivantes et à leur famille, peu importe où elles vivent au Canada.

Autres efforts du gouvernement du Canada liés à la VFS

Enjeu : Fonds de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées. Le gouvernement du Canada est engagé dans la réconciliation avec les peuples autochtones.

Contexte

Fonds de commémoration

Plans d’action nationaux relatifs aux FFADA

Enjeu : VFS et services à large bande en milieu rural

Contexte

COVID-19, Plan d’action national pour mettre fin à la VFS, et service à large bande

Enjeu : Fonds de réponse et de relance féministes

Contexte

Fonds de réponse et de relance féministes

Enjeu : Écart salarial entre les genres

Mesures propres à la COVID-19

Contexte

Statistiques du Canada sur l’écart salarial entre les genres

Mesures visant à combler l’écart salarial entre les genres et incidences de la COVID-19

Enjeu : Les femmes dans les emplois en STIM et les emplois non traditionnels

L’augmentation de la participation des femmes dans les métiers des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), ainsi que dans les métiers spécialisés, est une bonne chose pour l’économie et la population canadienne. C’est encore plus vrai aujourd’hui, alors que nous envisageons la relance économique après la COVID‑19.

Voilà pourquoi le gouvernement du Canada demeure déterminé à faire progresser l’égalité entre les genres dans le domaine des STIM et des métiers spécialisés.

Dans le discours du Trône, le gouvernement a annoncé son intention de créer plus d’un million d’emplois, notamment en investissant dans la formation et l’acquisition de compétences pour les personnes les plus touchées par la perte d’emplois. Cela comprend le financement de la formation et du perfectionnement des compétences, y compris le Projet pilote sur la préparation à l’emploi des femmes.

Pour aider un plus grand nombre de femmes à accéder aux métiers spécialisés et à y réussir, le Canada a investi dans plusieurs programmes, notamment le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, les Subventions incitatives aux apprentis pour les femmes et le Fonds pour les femmes en construction.

Le budget de 2019 a annoncé d’importants investissements dans l’organisme Parlons sciences, qui œuvre pour engager les jeunes dans un apprentissage pratique des STIM et pour promouvoir ces domaines auprès des filles et d’autres groupes sous‑représentés.

Depuis novembre 2015, le ministère a approuvé un financement de 11,3 M$ dans le cadre du Programme de promotion de la femme pour soutenir des projets visant à faire progresser la participation des femmes aux professions non traditionnelles où elles sont sous-représentées, notamment dans les STIM. Grâce à ce financement, environ 100 activités, comme des ateliers, des programmes de formation et des séances d’échange d’information, ont été organisées et 29 ressources différentes ont été créées et distribuées afin d’éliminer les obstacles qui empêchent l’avancement de carrière des femmes dans des professions non traditionnelles. Plus de 90 000 femmes ont maintenant l’occasion de travailler dans des environnements exempts de préjugés sexistes, d’obstacles culturels et de stéréotypes.

Le gouvernement établira aussi un Plan d’action pour les femmes dans l’économie pour aider les femmes à retourner sur le marché du travail, et veiller à gérer la pandémie et la relance d’un point de vue féministe et intersectionnel.

Contexte

Initiatives du gouvernement du Canada dans les STIM et les métiers spécialisés

Mesures de soutien propres à FEGC

Enjeu : Les femmes aux postes de responsabilité et de décision

Contexte

Efforts du gouvernement du Canada

Mesures propres à FEGC

Enjeu : Réalisation du gouvernement du Canada concernant l’égalité des genres

Contexte

Principales réalisations du gouvernement

Principaux investissements de FEGC

International

Enjeu : Mandat des ministres responsables des femmes et de l’égalité des genres, et de la diversité, de l’inclusion et de la jeunesse

Contexte

Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres Canada

Enjeu : Financement de FEGC

Contexte

Programme de promotion de la femme : Résumé du financement

Programme de promotion de l’égalité des sexes, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre (LGBTQ2)

Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe

Initiative de lutte contre la traite des personnes

Financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Incidence des investissements dans les programmes destinés aux femmes

Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes et des filles

Éliminer la violence faite aux femmes et aux filles

Promouvoir l’accès des femmes et des filles aux postes de responsabilité et de décision

Autres exemples de projets et témoignages

Exemples de projets du Programme LGBTQ2
Exemples de projets du Programme de financement de la lutte contre la VFS
Témoignages sur le financement d’urgence relatif à la COVID-19 pour les refuges et les centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle

Alice House (N.-É.) — Heather Byrne, directrice générale

[Traduction] « La réception rapide du financement de FEGC le mois dernier a permis à Alice House de disposer de ressources vitales pour répondre au risque accru de violence contre les femmes que nous nous efforçons tant de protéger. Ce financement d’urgence nous a également envoyé un message clair, à savoir qu’en cette période d’isolement et de désespoir, le gouvernement fédéral comprend la pression élevée qui pèse actuellement sur les organismes de lutte contre la violence conjugale et qu’il est là pour aider. »

Saskatoon Interval House (Sask.) — Tanya Wiggins, directrice générale

[Traduction] « Chaque année, notre maison d’hébergement doit recueillir beaucoup plus de 100 000 dollars pour garder ses portes ouvertes. Nous savons toutes et tous que la COVID-19 a eu des répercussions sur notre économie et cela suscite des inquiétudes pour notre maison. Nous avons déjà été informés que certaines de nos principales activités de financement ont été annulées. Les fonds fédéraux que nous avons reçus nous aideront à combler l’écart et nous permettront de continuer à offrir nos programmes aux familles dans le besoin.

Un autre exemple concerne la capacité. Nous avons limité le nombre de familles que nous pouvons héberger dans un refuge en raison de la COVID-19. Grâce aux fonds fédéraux, nous sommes en mesure de loger des familles dans des hôtels pendant une courte période, pendant que nous travaillons à leur trouver un logement abordable et sécuritaire.

Enfin, nous sommes maintenant en mesure d’acheter du matériel et des programmes pour soutenir nos clients en ligne. Nous accomplissons notre travail différemment. »

Inasmuch House (Ontario) – Erin Griver, directrice des services aux femmes

[Traduction] « Cette période est sans précédent pour les maisons d’hébergement pour femmes et le secteur de la violence contre les femmes. Pendant la crise de la COVID-19, rester à la maison n’est pas une option sécuritaire pour tout le monde. L’obligation de maintenir cette mesure de santé publique crée malheureusement des conditions dans lesquelles les partenaires violents exercent un plus grand contrôle et dans lesquelles les incidents de violence et les menaces se multiplient. À Inasmuch House, les services et les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence continuent d’être mis à disposition pour aider les femmes et leurs enfants. Les lignes d’écoute téléphonique et les services d’hébergement d’urgence sont ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et nous travaillons sans relâche pour pouvoir continuer à offrir un espace et des services sécuritaires aux femmes et aux enfants. Le financement supplémentaire destiné à couvrir les frais additionnels de fonctionnement d’une maison d’hébergement pendant une pandémie a permis de sauver la vie de ces femmes. Grâce à ce financement, nous sommes en mesure de continuer à fournir le même soutien aux femmes et aux enfants victimes de maltraitance, même pendant une pandémie. »

  Vue d’ensemble Résumé du financement de FEGC
  Montant approuvé Nombre de projets approuvés Nombre d’organismes approuvés pour un financement
Projets globaux de FEGC 280 326 758 $ 731 616
Albertanotes de bas de tableau * 14 137 415 $ 47 43
Colombie-Britanniquenotes de bas de tableau * 29 078 640 $ 90 76
Manitobanotes de bas de tableau * 12 160 949 $ 40 32
Nouveau-Brunswick 7 519 028 $ 23 19
Terre-Neuve 7 594 399 $ 25 22
Nouvelle-Écosse 9 836 773 $ 24 22
Territoires du Nord-Ouestnotes de bas de tableau * 4 381 611 $ 13 10
Nunavut 2 466 015 $ 8 7
Ontario* 132 416 921 $ 269 212
Île-du-Prince-Édouard 4 014 869 $ 13 11
Québecnotes de bas de tableau * 44 344 058 $ 138 127
Saskatchewan 7 691 509 $ 30 26
Yukon 4 684 571 $ 11 9
Nationalnotes de bas de tableau * 98 773 220 $ 119 81

Les chiffres relatifs aux projets approuvés incluent ceux approuvés avec des ententes signées depuis novembre 2015 et excluent le financement lié à la COVID-19.

Dernière mise à jour effectuée le 2 février 2021

Examen détaillé par programme/thème de financement de FEGC (en date du 30 septembre 2020)
  Programme de promotion de la femme Projets liés à la violence fondée sur le sexe (VFS) *contient des projets du Programme de promotion de la femme et du Programme de financement de la lutte contre la VFS Projets LGBTQ2 *contient des projets de tous les programmes (Programme de promotion de la femme, Programme de financement de la lutte contre la VFS et Fonds de développement des capacités communautaires LGBTQ2) Projets autochtones *contient des projets de tous les programmes (Programme de promotion de la femme, Programme de financement de la lutte contre la VFS et Fonds de développement des capacités communautaires LGBTQ2)
  Violence - 
Montant approuvé
Violence - 
Nombre de projets
Leadership - 
Montant approuvé
Leadership - 
Nombre de projets
Économie - 
Montant approuvé
Économie - 
nombre de projets
Renforcement de la capacité –  Montant approuvé Renforcement de la capacité –  Nombre de projets VFS –  Montant approuvé VFS –  Nombre de projets VFS –  Nombre d’organi-smes LGBTQ2 - Montant approuvé LGBTQ2 - Nombre de projets LGBTQ2 - Nombre d’organis-mes Autoch-tones –  Montant approuvé Autoch-tones –  Nombre de projets Autoch-tones –  Nombre d’organis-mes
Projets globaux de FEGC 37 478 884 $ 167 29 332 897 $ 65 60 587 415 $ 87 87 994 094 $ 281 89 010 390 $ 229 210 16 633 333 $ 75 73 82 535 619 $ 214 172
Alberta 2 192 681 $ 14 300 000 $ 1 2 178 231 $ 6 4 737 453 $ 18 5 483 590 $ 18 17 1 438 141 $ 4 4 4 147 233 $ 17 17
Colombie-Britannique 5 539 705 $ 29 1 801 034 $ 7 1 586 687 $ 5 10 494 423 $ 31 13 297 834 $ 39 38 2 896 791 $ 9 9 7 870 864 $ 31 30
Manitoba 3 352 774 $ 17 0 $ 0 1 778 835 $ 5 4 338 427 13 5 352 745 $ 19 17 690 942 $ 3 3 5 131 320 $ 20 15
Nouveau-Brunswick 950 426 $ 4 310 000 $ 1 1 606 729 $ 6 2 474 820 $ 7 2 700 426 $ 6 5 427 053 $ 3 3 1 917 426 $ 5 4
Terre-Neuve 819 545 $ 7 808 767 $ 2 1 647 122 $ 5 2 081 633 $ 8 2 819 545 $ 9 8 237 332 $ 1 1 3 743 444 $ 14 12
Nouvelle-Écosse 945 000 $ 4 685 000 $ 1 1 433 118 $ 4 2 461 798 $ 7 4 659 724 $ 9 9 597 133 $ 3 3 2 863 429 $ 6 5
Territoires du Nord-Ouest 478 997 $ 4 525 000 $ 1 464 982 $ 2 1 607 707 $ 4 1 478 997 $ 5 5 304 925 $ 1 1 1 818 979 $ 6 5
Nunavut 134 300 $ 1 899 889 $ 2 0 $ 0 1 301 826 $ 3 164 300 $ 2 2 100 000 $ 1 1 1 766 015 $ 6 5
Ontario 16 257 034 $ 49 17 927 491 $ 37 44 173 327 $ 35 31 977 283 $ 101 34 344 952 $ 69 58 5 193 868 $ 29 28 38 956 084 $ 56 35
Île-du-Prince-Édouard 200 000 $ 2 378 000 $ 1 900 143 $ 3 2 227 650 $ 5 230 000 $ 3 3 279 076 $ 1 1 1 095 393 $ 4 3
Québec 3 329 651 $ 16 5 697 716 $ 12 3 960 874 $ 13 19 693 365 $ 71 11 894 619 $ 26 25 3 582 089 $ 18 17 6 517 170 $ 23 18
Saskatchewan 2 509 221 $ 16 0 $ 0 857 367 $ 3 2 801 284 $ 9 4 032 858 $ 18 18 548 637 $ 1 1 3 663 962 $ 20 17
Yukon 769 550 $ 4 0 $ 0 0 $ 0 1 796 425 $ 4 2 550 800 $ 6 5 337 346 $ 1 1 3 044 300 $ 6 6
Nationalnotes de bas de tableau * 12 620 174 $ 19 15 661 484 $ 29 39 766 689 $ 21 17 012 856 $ 26 22 739 385 $ 30 24 3 592 806 $ 13 12 32 851 236 $ 27 13

Les chiffres relatifs aux projets approuvés incluent ceux approuvés avec des ententes signées depuis novembre 2015 et excluent le financement lié à la COVID-19.

Les chiffres figurant à l’onglet sur l’aperçu de FEGC ne correspondent pas aux chiffres de cet onglet, car l’onglet sur l’aperçu est un décompte de tous les programmes de FEGC, tandis que cet onglet contient les chiffres de tous les programmes sous différents thèmes.

Examen détaillé de la phase 1 du financement de FEGC lié à la COVID-19 (en date du 30 septembre 2020)
  Projets COVID-19 - 
Montant approuvé notes de bas de tableau 1
Nombre de projets COVID-19 Nombre de centres d’aide Financement total des centres d’aide Nombre de refuges pour femmes Financement total des refuges pour femmes Nombre d’autres organismes de services aux victimes de VFS Financement total d’autres organismes de services aux victimes de VFS
Projets globaux de FEGCnotes de bas de tableau *2 40 640 307 $ 1081 140 3 537 500 $ 546 25 980 476 $ 393 9 691 085 $
Alberta 4 208 680 $ 117 11 275 000 $ 54 2 633 680 $ 52 1 300 000 $
Colombie-Britannique 7 521 229 $ 224 9 225 000 $ 129 5 146 229 $ 86 2 150 000 $
Manitoba 1 467 809 $ 40 5 125 000 $ 18 917 809 $ 17 425 000 $
Nouveau-Brunswick 1 272 455 $ 35 5 125 000 $ 21 922 455 $ 9 225 000 $
Terre-Neuve 1 332 395 $ 35 1 25 000 $ 15 832 395 $ 19 475 000 $
Nouvelle-Écosse 1 174 449 $ 30 6 150 000 $ 14 774 449 $ 10 250 000 $
Territoires du Nord-Ouest 418 683 $ 6 0 0 $ 6 418 683 $ 0 0 $
Nunavut 488 008 $ 8 1 25 000 $ 4 388 008 $ 3 75 000 $
Ontario 11 217 237 $ 311 45 1 125 000 $ 151 7 217 237 $ 115 2 875 000 $
Île-du-Prince-Édouard 198 002 $ 8 1 25 000 $ 2 48 002 $ 5 125 000 $
Québec notes de bas de tableau 3 8 075 309 $ 214 47 1 212 500 $ 114 5 671 724 $ 53 1 191 085 $
Saskatchewan 1 462 449 $ 40 8 200 000 $ 14 812 449 $ 18 450 000 $
Yukon 372 356 $ 11 1 25 000 $ 4 197 356 $ 6 150 000 $
National notes de bas de tableau 4 1 431 246 $ 2 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $

Les chiffres relatifs aux projets approuvés comprennent 30 millions de dollars de financement lié à la COVID pour les refuges pour femmes et les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles et 10 millions de dollars de fonds d’urgence pour les organismes de lutte contre la violence fondée sur le sexe.

Examen détaillé de la phase 2 du financement de FEGC lié à la COVID-19 (50 millions de dollars)
  Projets COVID-19 - Montant approuvé notes de bas de tableau 1 Nombre de projets COVID-19 Nombre de centres d’aide Financement total des centres d’aide Nombre d’autres organismes de services aux victimes de violence fondée sur le sexe Financement total d’autres organismes de services aux victimes de violence fondée sur le sexe Nombre de refuges pour femmes Financement total des refuges pour femmes Nombre de refuges pour femmes autochtones Financement total des refuges pour femmes autochtones Nombre d’organismes locaux (PAN) Financement total des organismes locaux (PAN) Nombre de groupes de travail d’experts (PAN) Financement total des groupes de travail d’experts (PAN)
Projets globaux de FEGCnotes de bas de tableau 2 15 929 283 $ 471 80 1 275 095 $ 16 920 702 $ 325 6 585 006 $ 50 5 250 480 $ 0 0 $ 0 0 $
Alberta 1 444 787 $ 54 10 163 585 $ 2 86 200 $ 41 995 002 $ 1 200 000 $ 0 0 $ 0 0 $
Colombie-Britannique 2 677 410 $ 120 9 151 520 $ 2 100 886 $ 101 1 570 002 $ 8 855 002 $ 0 0 $ 0 0 $
Manitoba 530 525 $ 20 5 85 325 $ 0 0 $ 14 365 000 $ 1 80 200 $ 0 0 $ 0 0 $
Nouveau-Brunswick 565 325 $ 26 5 85 325 $ 0 0 $ 21 480 000 $ 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $
Terre-Neuve 747 065 $ 15 1 17 065 $ 0 0 $ 9 150 000 $ 5 580 000 $ 0 0 $ 0 0 $
Nouvelle-Écosse 338 260 $ 18 6 83 260 $ 0 0 $ 12 255 000 $ 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $
Territoires du Nord-Ouest 474 000 $ 6 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $ 6 474 000 $ 0 0 $ 0 0 $
Nunavut 545 000 $ 5 1 15 000 $ 0 0 $ 0 0 $ 4 530 000 $ 0 0 $ 0 0 $
Ontario 5 262 226 $ 175 34 539 560 $ 9 541 388 $ 114 2 460 002 $ 18 1 721 276 $ 0 0 $ 0 0 $
Île-du-Prince-Édouard 42 065 $ 3 1 17 065 $ 0 0 $ 2 25 000 $ 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $
Québecnotes de bas de tableau 3 0 $ S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. S.O. 0 0 $ 0 0 $
Saskatchewan 869 620 $ 25 8 117 390 $ 3 192 228 $ 11 285 000 $ 3 275 002 $ 0 0 $ 0 0 $
Yukon 535 000 $ 4 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $ 4 535 000 $ 0 0 $ 0 0 $
Nationalnotes de bas de tableau 4 2 039 400 $ 2 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $ 0 0 $

Les chiffres relatifs aux projets approuvés comprennent un financement de 45 millions de dollars lié à la COVID pour les refuges pour femmes, les refuges pour femmes autochtones, les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles, les organismes de femmes et d’autres organismes de services aux victimes de violence fondée sur le sexe.

Enjeu : Place du Canada en matière d’indices d’égalité de genres

Contexte

Enjeu : Forum fédéral-provincial-territorial (FPT) des ministres responsables de la condition féminine — engagement actuel et futur

Contexte

Forum FPT des ministres responsables de la condition féminine

Collaboration FPT dans le contexte de la pandémie de COVID-19

38e réunion annuelle des ministres FPT responsables de la condition féminine

Mobilisation des dirigeantes et dirigeants et des représentantes et représentants autochtones nationaux

Enjeu : Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CCFNU) – 65e session

Contexte

Enjeu : Rôle du Canada dans le Forum génération égalité

Contexte

Enjeu : Données récentes sur la situation de l’égalité des genres au canada

Contexte

Résultats de l’ESEPP de 2018 (données nationales) :

Résultats de l’ESIPEP de 2019 (provinces seulement) :

Enjeu : Cadre des résultats relatifs aux genres

Contexte

Enjeu : Aperçu du budget du ministère pour 2020-2021

Contexte

  Financement pour 2020-2021
Budget principal des dépenses Budget supplémentaire des dépenses A Budget supplémentaire des dépenses B Budget supplémentaire des dépenses C Report Total
Dépenses de fonctionnement 45,9 M$       2,2 $ 48,1 M$
Subventions et contributions 79,4 M$ 10,0 M$ - 8,7 M$ - 98,1 M$
Financement prescrit par la loi — Subventions et contributions   30,0 M$ 50,0 M$ (8,7 M$) - 71,3 M$
Financement prescrit par la loi — RASP et salaire de la ministre et allocation de voiture 4,5 M$         4,5 M$
Financement total 129,8 M$ 40,0 M$ 50,0 M$ 0,0 M$ 2,2 M$ 222,0 M$notes de bas de tableau *

En 2015-2016, par rapport au Budget principal des dépenses, le budget des subventions et contributions du Ministère était de 19,5 M$. Grâce à un certain nombre d’investissements, il a augmenté chaque année pour atteindre 79,4 M$ en 2020-2021, exception faite du financement lié à la COVID-19. Certains investissements sont continus, comme le Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe et la Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes, tandis que d’autres sont limités dans le temps, comme les investissements dans le cadre du Programme de promotion de la femme et le Fonds de développement des capacités communautaires LGBTQ2

Enjeu : Budget principal des dépenses 2021-2022

Contexte

Budget principal des dépenses 2020-2021 2021-2022 Écart
Dépenses de fonctionnement 45,9 M$ 45,3 M$ (0,6 M$)
Subventions et contributions 79,4 M$ 75,5 M$ (3,9 M$)
Autorisations prescrites par la loi 4,5 M$ 4,7 M$ 0,2 M$
Total 129,8 M$ 125,5 M$ (4,3 M$)

Le financement du Fonds de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées a débuté en 2018‑2019 et prendra fin en 2020-2021. L’écart de 4,3 M$ s’explique surtout par le fait que le Fonds a pris fin en 2020-2021.

Budget de FEGC depuis 2015-2016
Version textuelle
Budget de FEGC depuis 2015-2016 (en millions de dollars)
  2021-2022 2020-2021 2019-2020 2018-2019 2017-2018 2016-2017 2015-2016
Fonctionnement 45,3 45,9 47,4 41,6 22,1 14,2 10,4
Subventions et contributions 75,5 79,4 65,8 29,3 20,8 20,6 19,5
Subventions et contributions — COVID-19 0 18,7 0 0 0 0 0
Financement prescrit par la loi 4,7 4,5 4,5 2,8 1,7 1,5 1,3
Financement prescrit par la loi — COVID-19 0 71,3 0 0 0 0 0
Total des dépenses budgétaires 125,5 219,8 117,7 73,7 44,7 36,3 31,2
Écart — Fonctionnement (%) -1 % -3 % 14 % 88 % 55 % 38 %  
Écart — S et C (%) -5 % 21 % 125 % 41 % 1 % 6 %  
Écart — Financement prescrit par la loi (%) 4 % 0 % 59 % 62 % 20 % 15 %  
Écart total % (hors COVID-19) -3 % 10 % 60 % 65 % 23 % 17 %  

Enjeu : Budget supplémentaire des dépenses (c) 2020‑2021

Contexte

Enjeu : Plan ministériel 2021-2022

Contexte

Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes (FEWO)

Groupe de femmes

Le mandat du Comité permanent de la condition féminine lui confère le pouvoir général d’étudier les politiques, les programmes, les dépenses (prévisions budgétaires) et les lois des ministères et organismes, y compris le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, qui mènent des travaux liés à la condition des femmes et à l’égalité des genres.

Par exemple, au cours de la 42e législature, le Comité a présenté des rapports de fond sur plusieurs thèmes, notamment :

Lors de la 43e législature, le Comité a examiné les incidences de la pandémie de COVID-19 sur les femmes. Les membres rédigent le rapport et le déposeront au cours des prochaines semaines. Le Comité étudie également les difficultés auxquelles font face les femmes vivant dans des collectivités rurales, l’équité salariale et le travail non rémunéré des femmes.

Lors de leur première réunion de la deuxième session de la 43e législature, les membres ont convenu que les témoins qui comparaissent devant le Comité disposeraient de cinq minutes pour faire une déclaration d’ouverture. Dans la mesure du possible, ces déclarations d’ouverture doivent être soumises au Comité soixante‑douze heures à l’avance. Elles sont suivies d’une période de questions et réponses. Les questions se dérouleront selon l’ordre suivant : Tour 1 – 6 minutes chacune, PCC, PLC, BQ, NPD Tour 2 – 5 minutes chacune, PCC, PLC, puis 2,5 minutes chacune, BQ, NPD et ensuite une autre période de 5 minutes pour le PCC et le PLC

Le Comité a également élu Mme Marilyn Gladu (PCC) présidente, Mme Sonia Sidhu (PLC) vice-présidente et Mme Andréanne Larouche (BQ) seconde vice-présidente.

Membres du Comité

Parti libéral du Canada

Salma Zahid : mandat renouvelé (Parti libéral)

Députée de Scarborough-Centre, Salma Zahid a été élue pour la première fois en 2015 et réélue en 2019. 

Elle détient une maîtrise en gestion et en administration de l’éducation de l’Institut de pédagogie de l’Université de Londres et une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Quaid e Azam (Pakistan). Canadienne d’origine pakistanaise, Mme Zahid réside à Scarborough depuis 2000 et s’efforce de rassembler des personnes de différentes collectivités par le biais d’initiatives, telles que le conseil multiconfessionnel de Scarborough-Centre. Avant d’être élue au Parlement, Mme Zahid a travaillé comme conseillère principale pour le gouvernement de l’Ontario dans divers portefeuilles (santé et soins de longue durée, infrastructure, citoyenneté et immigration, et tourisme, culture et sports). Elle a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Depuis son entrée au Parlement, Mme Zahid agit pour sensibiliser l’opinion à l’oppression de la minorité musulmane Rohingya au Myanmar et au sort d’autres personnes opprimées dans le monde, et a exhorté le gouvernement à jouer un rôle de premier plan dans la prestation d’aide humanitaire. Au cours de la 42e législature, elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration. Par l’intermédiaire de ce Comité, d’interventions à la Chambre et dans les médias sociaux, elle continue de plaider en faveur de la diversité culturelle et religieuse. Mme Zahid a été élue présidente de ce Comité lors de la 43e législature. Sa motion d’initiative parlementaire M-155, désignant le mois de juin comme le Mois du patrimoine philippin au Canada, a été adoptée à l’unanimité par la Chambre des communes. Après avoir été traitée pour un lymphome non hodgkinien de stade 4 qui l’a rapprochée de sa foi islamique, elle est devenue la première députée à porter un hijab à la Chambre des communes.

Au cours de la 42e législature, Mme Zahid a également été vice-présidente du Comité permanent de la condition féminine. Ardente défenseure de l’égalité des genres, elle défend tout particulièrement les femmes racialisées et les nouvelles arrivantes. Elle a déclaré que la réponse à la COVID-19 doit être intersectionnelle, car la pandémie ne touche pas toute la population canadienne de façon égale.

Anju Dhillon : mandat renouvelé (Parti libéral)

Élue pour la première fois en 2015, Anju Dhillon a été réélue députée de la circonscription québécoise de Dorval-Lachine-LaSalle en 2019.

Mme Dhillon est née et a grandi à Montréal. Elle a fait ses débuts en politique en travaillant à titre bénévole pour les campagnes de Paul Martin à l’âge de treize ans. Elle a siégé au Conseil exécutif de l’Association libérale fédérale de LaSalle-Émard et y a occupé diverses fonctions, telles que vice-présidente (jeunesse), vice-présidente (femmes), secrétaire et chargée de politiques. Avant d’entrer à la Chambre des communes, Mme Dhillon a obtenu un baccalauréat spécialisé ès arts en sciences politiques de l’Université Concordia, un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, un doctorat en jurisprudence (J.D.) et une maîtrise en droit de l’Université de Sherbrooke. Elle a été la première Canadienne d’origine sikhe à pratiquer le droit au Québec.

De 2015 à 2017, Mme Dhillon a occupé le poste de secrétaire parlementaire de la ministre de la Condition féminine. Elle a adopté une position ferme contre la violence fondée sur le sexe et la violence entre partenaires intimes. Elle a également participé à l’étude sur la parité hommes-femmes dans les conseils d’administration et au niveau des postes de direction des organismes artistiques et culturels canadiens menée par le Comité permanent du patrimoine canadien. Lors de ces réunions, elle a souligné la nécessité de se pencher sur l’intersectionnalité et de prendre en compte les femmes marginalisées.

À la Chambre des communes, Mme Dhillon a été membre de plusieurs comités permanents, notamment le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, le Comité mixte permanent d’examen de la réglementation et le Comité permanent du patrimoine canadien. Elle a également fait partie de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de l’Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni et de l’Association législative Canada-Chine. Dans le cadre des fonctions qu’elle a exercées à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, elle s’est exprimée à plusieurs reprises sur les collectivités durables et le logement abordable. Depuis l’élection de 2019, elle est devenue membre du Comité permanent de la condition féminine et du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration; elle demeure membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN.

Marc Serré : mandat renouvelé (Parti libéral)

Député de la circonscription de Nickel Belt en Ontario, Marc G. Serré a été élu en 2015 et réélu en 2019.

Fils de l’ancien député libéral Gaétan Serré et neveu de l’ancien député libéral Ben Serré, Marc Serré est né dans une famille où la politique est une tradition. Il est un fier membre de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay et un fier francophone. Avant d’entrer à la Chambre des communes, M. Serré a obtenu un baccalauréat spécialisé en commerce avec une spécialisation en ressources humaines et en marketing de l’Université Laurentienne. Technologue des télécommunications primé, spécialisé dans la recherche et le développement, M. Serré est fondateur de l’entreprise familiale de service Internet PhoneNet, et lauréat du prix canadien CANARIE IWAY en reconnaissance de ses réalisations novatrices et exceptionnelles en matière de technologie d’adaptation Internet. Il a également été directeur régional de la Société canadienne de l’ouïe dans le nord-est de l’Ontario et membre du personnel et du corps enseignant des collèges Boréal et Cambrian ainsi que directeur général du nord-est de l’Ontario chez Eastlink. M. Serré a été conseiller au Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario (CSCNO) et conseiller municipal à Nipissing Ouest.

Au Parlement, il a participé à plusieurs comités permanents, caucus et associations parlementaires, notamment le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie et le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités, en plus d’avoir occupé les postes de président du caucus libéral rural national et de président du caucus libéral du Nord de l’Ontario. M. Serré s’est fait le défenseur de l’augmentation de l’infrastructure rurale, du logement abordable, de l’accessibilité et des personnes âgées à la Chambre des communes et à l’extérieur de celle-ci. Sa motion M-106, demandant au gouvernement fédéral d’appuyer l’élaboration de la première stratégie nationale pour les aînés au Canada, a été adoptée à la Chambre des communes en mai 2017.

M. Serré a été membre du Comité permanent de la condition féminine lors de la 42e législature. Reflétant sa carrière antérieure et la circonscription qu’il représente, M. Serré a exprimé son intérêt pour les femmes dans les sciences, les technologies, le génie et les mathématiques, les femmes autochtones, les femmes âgées et les femmes en milieu rural.

Sonia Sidhu : Vice-présidente, mandat renouvelé (Parti libéral)

Satinderpal « Sonia » Sidhu, députée de Brampton-Sud, a été élue en 2015 et réélue en 2019.

Née en Inde, Mme Sidhu a immigré à Winnipeg en 1992, où elle a travaillé comme propriétaire de petite entreprise, entrepreneure et technologue en cardiologie à l’hôpital Victoria. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques et d’un certificat en éducation au diabète du Michener Institute. Mme Sidhu a travaillé dans le secteur de la santé à Brampton-Sud pendant quinze ans, se concentrant sur la recherche et l’éducation en matière de diabète.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes en 2015, Mme Sidhu est une ardente défenseure des soins de santé. Elle a été membre du Comité permanent de la santé et a agi à titre de conseillère dans le cadre de dix-huit rapports différents, dont celui recommandant la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments et celui sur la qualité de l’eau potable. Son rapport intitulé « Defeating Diabetes » (Vaincre le diabète), pour lequel elle a sillonné le pays afin de consulter des spécialistes, a été remis à la ministre de la Santé en 2019. Mme Sidhu s’exprime fréquemment sur les problèmes que connaissent les personnes âgées et a travaillé à l’amélioration des infrastructures et de l’emploi dans sa circonscription.

Au cours de la 42e législature, Mme Sidhu a siégé au Comité permanent de la condition féminine. Elle a également été membre du Comité spécial sur l’équité salariale. Lors des réunions de comités, à la Chambre des communes et par le biais de sa présence dans les médias sociaux, Mme Sidhu a exprimé un intérêt particulier pour les aînées, les femmes en politique, l’équité salariale et la santé des femmes. Elle a souligné la nécessité de tenir compte de l’intersectionnalité lors de l’examen des enjeux touchant les femmes et leur autonomisation.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Sidhu a continué de mettre l’accent sur la santé, notamment les résidences de soins de longue durée et l’accessibilité des soins de santé. Elle s’est également exprimée sur les investissements dans les organismes d’aide aux sans-abri, en particulier aux femmes fuyant la violence familiale qui sont maintenant hébergées dans des hôtels.

Gudie Hutchings : Secrétaire parlementaire (membre sans droit de vote)

Gudrid « Gudie » Hutchings a été élue députée de Long Range Mountains, à Terre-Neuve, en 2015 et réélue en 2019. Elle est secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural.

Fille d’Arthur Lundrigan, homme d’affaires et conseiller politique canadien, Mme Hutchings a grandi dans la vallée de l’Humber. Elle a étudié à l’Université Acadia et a fait carrière en tant que propriétaire d’une petite entreprise dans l’industrie du tourisme. Pendant plus d’une décennie, elle a été membre du conseil de la Newfoundland and Labrador Outfitters Association, dont elle a aussi été la présidente. Elle a également été membre fondatrice de la Fédération canadienne des associations de pourvoiries et présidente de la Chambre de commerce de Corner Brook.

Depuis son arrivée à la Chambre des communes, Mme Hutchings a fait des besoins de ses électrices et de ses électeurs une priorité. Elle est fière de sa région natale de l’Atlantique et aborde fréquemment les questions qui touchent l’Est du Canada. Elle a plaidé pour des investissements dans l’industrie de la pêche, des projets d’infrastructures rurales, et a mis en avant les parcs nationaux et les sites historiques de sa circonscription. Mme Hutchings a également été secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme de 2015 à 2017. Elle a mis à profit son expérience de chef d’entreprise pour souligner et promouvoir le travail accompli en matière de réduction des impôts et d’investissements dans les petites entreprises.

Au cours de la précédente législature, Mme Hutchings s’est exprimée à plusieurs reprises sur le thème des femmes et de l’égalité des genres. Les deux enjeux qu’elle soulève le plus fréquemment sont ceux des entrepreneures et des femmes autochtones. Elle souligne régulièrement le travail des organismes de femmes de sa circonscription et rencontre des responsables d’organismes et des leaders autochtones de la région de l’Atlantique. Dans son rôle de secrétaire parlementaire, Mme Hutchings apporte une perspective rurale à l’étude des dossiers. Elle a souligné l’importance de prévenir la violence faite aux femmes, notamment en branchant les régions rurales.

Parti conservateur du Canada

Marilyn Gladu : présidente, mandat renouvelé (Parti conservateur)

Avant son élection en 2015 comme députée de Sarnia‑Lambton, Marilyn Gladu a exercé en tant qu’ingénieure et a occupé divers postes à l’échelle locale, nationale et mondiale.

Après 21 ans passés chez Dow Chemical, Mme Gladu travaille ensuite comme gestionnaire technique puis directrice de l’ingénierie à Suncor, avant d’agir comme consultante et responsable du développement des activités pour Worley Parsons. Au cours de sa carrière, Mme Gladu a été présidente de la Société canadienne de génie chimique locale et la directrice nationale du service des sciences et de la politique industrielle de ce même organisme. Elle a siégé au Comité consultatif du doyen de la Faculté de génie de l’Université Queen’s, ainsi qu’à l’initiative de durabilité de Bluewater et au Conseil consultatif du Bluewater Technology Access Centre, où elle a donné des conseils sur le financement gouvernemental pour la recherche. Elle a récemment été nommée prestigieuse « Fellow » par l’Académie canadienne des ingénieurs.

Depuis son élection en 2015, Mme Gladu est devenue une parlementaire active, connue pour sa collégialité et son travail au‑delà des lignes de parti. Cela lui a valu de recevoir le prix MacLeans de 2016 de la députée la plus coopérative. La même année, elle a parrainé un projet de loi d’initiative parlementaire (C-277), Loi relative au cadre sur les soins palliatifs au Canada, qui a été adopté en décembre 2017. Elle a été porte-parole de l’opposition en matière de santé et a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de la santé, le Comité spécial sur l’équité salariale et le Comité permanent de la condition féminine. Les thèmes récurrents des remarques de Mme Gladu à la Chambre et au Comité comprennent la santé mentale, la taxe sur le carbone et le diabète.

Lors de la course à la direction du Parti conservateur en 2020, Mme Gladu a déclaré son intention d’être candidate, mais s’est finalement retirée de la course. Après l’élection d’Erin O’Toole comme chef de l’opposition, Mme Gladu a été nommée porte‑parole de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario et porte‑parole du Conseil privé. Elle a aussi été élue présidente du Comité permanent de la condition féminine.

Jag Sahota : porte-parole adjointe du Parti conservateur; mandat renouvelé

La députée conservatrice Jagdeep Sahota a été élue pour représenter la circonscription de Calgary Skyview aux élections fédérales de 2019. Elle s’était auparavant présentée aux élections provinciales de 2015 en Alberta dans la circonscription de Calgary-McCall, où elle a perdu contre le néo-démocrate Irfan Sabir.

Décrite comme « un pilier de longue date de la communauté de Calgary », Mme Sahota a grandi au sein d’une famille sikhe à Calgary (Alberta), et a fréquenté l’école secondaire Lester B. Pearson. En 2003, elle a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en psychologie à l’Université de Calgary, puis en 2007, son doctorat en jurisprudence à cette même université. Depuis son admission au barreau de l’Alberta en 2008, elle a acquis une vaste expérience juridique, notamment en matière de droit de l’immigration, tout en dirigeant son propre cabinet d’avocats dans la région nord-est de Calgary.

Mme Sahota a également participé activement à de nombreux organismes différents de la collectivité de Calgary, notamment l’hôpital Peter Lougheed et les services éducatifs de Renfrew, s’attachant plus particulièrement à combler le fossé entre les jeunes générations et celles plus âgées. Elle a également agi comme bénévole auprès d’organismes de soutien aux femmes, comme la Calgary Immigrant Women’s Association et la Elizabeth Fry Society.

D’abord nommée porte-parole adjointe pour les femmes et l’égalité des genres, elle a ensuite été promue porte-parole principale après l’élection de M. O’Toole comme chef de l’Opposition. À la Chambre, Mme Sahota s’exprime fréquemment sur la participation économique des femmes et la violence faite aux femmes. Pendant la pandémie de COVID-19, elle a également plaidé en faveur des femmes enceintes qui éprouvent des difficultés à obtenir des prestations d’assurance-emploi ou la Prestation canadienne d’urgence, et de l’utilisation de l’ACS+ dans l’ensemble des programmes gouvernementaux.

Nelly Shin : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Devenue en 2019 députée de Port Moody-Coquitlam, Nelly Shin est la première Canadienne d’origine coréenne élue à la Chambre des communes.

Mme Shin et sa famille ont immigré au Canada à la fin des années 1970 pour échapper aux tensions politiques. Sa famille a ensuite ouvert un magasin de fleurs, qui a évolué en un studio de composition florale qui a été primé. Après avoir obtenu son baccalauréat en musique et son baccalauréat en enseignement, Mme Shin a enseigné l’anglais et la musique. Elle a siégé au conseil scolaire pendant sept ans. Mme Shin est également pianiste classique, chanteuse, compositrice et chef d’orchestre, arts pour lesquels elle a suivi une formation professionnelle.

De par son éducation et son travail, elle a développé une aspiration à l’innovation sociale qui l’a amenée à participer à des initiatives d’alphabétisation, à encadrer de nouveaux enseignants et è enseigner la musique.

Après son élection à la Chambre des communes, Mme Shin a poursuivi son activisme social. Elle mentionne fréquemment des questions comme les soins en santé mentale, la protection des médias ethniques et la violence conjugale. Elle est membre de plusieurs associations parlementaires. Mme Shin a également siégé au Comité du patrimoine canadien lors de la première session de la 43e législature. Elle est actuellement membre du Comité parlementaire de la condition féminine.

Alice Wong : mandat renouvelé (Parti conservateur)

Anciennement porte-parole de l’opposition pour les aînés et ministre d’État pour les Aînés, l’honorable Alice Wong est députée de Richmond et Richmond-Centre depuis 2008.

Immigrée de Hong Kong au Canada en 1980, Mme Wong a enseigné l’anglais en tant que langue seconde et l’entrepreneuriat au Vancouver Community College. Elle a également créé le Centre for Small Business au Vancouver Community College, qui a dispensé les premiers cours bilingues de gestion de petites entreprises aux personnes immigrantes. Mme Wong a ensuite obtenu son doctorat en programmes et enseignement à l’Université de Colombie‑Britannique en 1993 et a rejoint l’Université polytechnique de Kwantlen, où elle est devenue responsable des programmes internationaux. Elle a également aidé son mari à gérer l’entreprise familiale et a dirigé une société de conseil spécialisée dans la recherche et l’éducation.

Au Parlement, Mme Wong a été membre de plusieurs comités permanents et groupes interparlementaires, notamment le Comité de la Bibliothèque du Parlement, le Comité de la citoyenneté et de l’immigration, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, et l’Association législative Canada-Chine. Ses priorités, à la Chambre des communes comme à l’extérieur de celle-ci, portent sur les mauvais traitements envers les personnes âgées, la fraude envers les personnes âgées, le passage illégal de la frontière et le tourisme obstétrique.

Mme Wong a siégé au Comité permanent de la condition féminine lors de la 40e législature. Pendant cette période, le Comité a examiné la santé maternelle et infantile, l’accroissement de la présence des femmes dans les professions non traditionnelles et la violence faite aux femmes autochtones. Mme Wong s’exprime fréquemment à la Chambre des communes sur les immigrantes et les femmes propriétaires de petites entreprises.

Nouveau Parti démocratique

Lindsay Mathyssen : porte-parole du NPD; mandat renouvelé

Lindsay Mathyssen, députée de London-Fanshawe (Ontario), a été élue aux élections fédérales de 2019 et nommée par la suite porte-parole du NPD pour les femmes et l’égalité des genres.

Fille de l’ancienne députée néo-démocrate Irene Mathyssen qui a occupé le même siège au Parlement de 2006 à 2019, Lindsay Mathyssen est active en politique depuis les élections fédérales de 1990. Elle a travaillé comme attachée politique depuis 2007, et plus récemment pour l’ancienne députée Tracey Ramsey. Elle a ainsi acquis de l’expérience dans la rédaction de lois, les programmes et les ministères fédéraux, et les dossiers comme le droit international humanitaire, les questions touchant les personnes âgées, les affaires autochtones et le protocole de lutte contre le harcèlement. Mme Mathyssen est titulaire d’un baccalauréat et d’un certificat professionnels en gestion d’organismes à but non lucratif. En tant que dirigeante syndicale, elle a contribué à la négociation d’une convention collective et a participé à la gestion de conflits.

À la suite de son élection, Mme Mathyssen s’est vu confier les fonctions de porte-parole pour les femmes et l’égalité des genres, de whip adjointe, de porte-parole de l’opposition pour la Diversité et l’Inclusion et la Jeunesse, et de porte-parole adjointe pour la Petite Entreprise, la Promotion des exportations et le Commerce international. Mme Mathyssen fait siennes les priorités du Nouveau Parti démocratique de l’assurance‑médicaments, des tarifs de téléphonie cellulaire et de services Internet abordables, et de meilleurs services publics. Elle s’exprime aussi fréquemment sur l’accroissement de l’aide pour les étudiants et les logements abordables.

Pendant la pandémie de COVID-19, Mme Mathyssen a souligné l’importance d’assurer un financement uniforme et fiable des organismes de femmes plutôt qu’un financement axé sur les projets. Elle a également posé des questions et fait des déclarations sur les services abordables de garde d’enfants, les congés payés pour violence familiale, la disparité salariale et la sécurité du personnel de première ligne dans les emplois à prédominance féminine, les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et le soutien aux femmes des régions rurales et aux femmes handicapées.

Bloc Québécois

Andréanne Larouche : Vice-présidente, porte-parole du BQ; mandat renouvelé

Andréanne Larouche, députée du Bloc Québécois pour la circonscription de Shefford, a été élue aux élections fédérales de 2019.

Mme Larouche a étudié en arts et en technologie des médias au cégep de Jonquière et a toujours été active dans sa collectivité, siégeant au conseil d’administration du Groupe Écosphère et du Musée des communications et d’histoire de Sutton. Tandis qu’il s’agit de son premier mandat à la Chambre des communes, Mme Larouche détient un baccalauréat de l’Université de Sherbrooke en politiques appliquées et a travaillé pour l’ancien député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, ainsi que pour la députée de l’Assemblée nationale du Québec, Marie Bouillé. Elle a également été chargée de projet pour l’organisme Justice alternative et médiation, pour sensibiliser aux mauvais traitements envers les personnes âgées.

Mme Larouche a été nommée porte-parole du Bloc Québécois pour la condition féminine et l’égalité des genres ainsi que pour les personnes âgées. Le premier discours de Mme Larouche à la Chambre des communes portait sur l’attaque antiféministe à l’École polytechnique de Montréal, prônant un contrôle plus strict des armes à feu pour protéger les femmes contre ce type de violence.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Mme Larouche a axé ses efforts sur les personnes âgées, les femmes qui offrent des services essentiels et la capacité des femmes à obtenir de l’aide. Comme d’autres membres du Bloc Québécois, elle a plaidé en faveur d’une augmentation des transferts en matière de services sociaux et de santé au Québec, car elle estime que la province est la mieux placée pour régler bon nombre de ces problèmes. Elle a également plaidé en faveur d’une hausse du SRG et de la SV pour les personnes de moins de 75 ans.

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