Cercle des femmes autochtones

Le Cercle des femmes autochtones a été créé le 24 mai 2018 pour discuter avec les dirigeantes et expertes autochtones des secteurs public et privé sur les défis auxquels elles sont confrontées et sur leurs priorités pour le gouvernement du Canada en matière de défense de l’égalité entre les genres.

Les membres ont un rôle consultatif pour un mandat de deux ans. Chaque membre possède de vastes connaissances relativement aux trois domaines prioritaires chez Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) : accroître la sécurité et la prospérité économiques des femmes; promouvoir l’accès des femmes aux postes de responsabilité et leur participation à la vie démocratique; et mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles. Les membres du Cercle des femmes autochtones proviennent d’un large éventail de secteurs et comprennent des représentantes des Premières Nations, des Métis et des Inuits ainsi que des jeunes et des Anciens de toutes les régions du pays.

Le Cercle des femmes autochtones soutient les efforts de réconciliation à FEGC. Son implication dans la conception d’approches dirigées par les Autochtones au sein du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, par exemple, a été importante, en particulier s’agissant de ses liens avec le Plan d’action national pour les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+. Le Cercle des femmes autochtones a également fourni des commentaires essentiels sur les mesures de soutien au début de la pandémie de COVID-19 et a contribué à l’intégration, au sein de FEGC, de plusieurs appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

Diane Redsky, O.M., LL.D (h.c.) – présidente du Cercle des femmes autochtones

Diane Redsky est membre de la Première Nation de Shoal Lake no 40. Elle vit à Winnipeg, au Manitoba. En tant qu’intellectuelle visionnaire et dirigeante communautaire de renommée nationale, elle s’emploie depuis longtemps à résoudre la myriade de problèmes auxquels fait face la communauté autochtone urbaine de Winnipeg, notamment dans les domaines de soins de santé, de la justice, de l’éducation et des services sociaux. Elle a passé la majeure partie de sa carrière au Centre Ma Mawi Wi Chi Itata, le plus grand organisme urbain sans mandat, à but non lucratif et dirigé par des Autochtones au Manitoba au service des familles autochtones de Winnipeg.

De 2011 à 2014, elle a dirigé le Groupe de travail national sur la traite des femmes et des filles à des fins d’exploitation sexuelle au Canada, mis sur pied par la Fondation canadienne des femmes. Ce groupe de travail a formulé 34 recommandations pour mettre fin à la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle au pays. Diane est actuellement présidente du Groupe de travail urbain sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées (FFADA2E+) qui a élaboré un plan national d’action et de mise en œuvre intitulé « Voie urbaine vers la récupération du pouvoir et de la place, peu importe le lieu de résidence » dont l’objectif est de répondre aux appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA). 

Gabrielle Fayant, cofondatrice de l’Assemblée des sept générations – vice-présidente du Cercle des femmes autochtones

Gabrielle Fayant est une jeune femme métisse originaire de l’Établissement métis du lac Fishing en Alberta. Elle a reçu le prix Métis Youth 2015 d’Indspire et a été nommée pour le prix Everyday Political Citizen de Samara.

Gabrielle est cofondatrice de l’Assemblée des sept générations, un organisme autochtone à but non lucratif dirigé par des jeunes. Elle a en outre été nommée par l’honorable Carolyn Bennett en tant que conseillère jeunesse pour l’initiative Voix des jeunes autochtones.

Gabrielle est également productrice, scénariste et animatrice de l’émission de télévision Noongom (qui signifie « aujourd’hui » en anishinabemowin), qui met en lumière les réalités actuelles des peuples autochtones. Enfin, elle est coanimatrice et productrice de Michif Hour sur CKCU FM, une émission de radio qui parle de l’histoire et des enjeux contemporains des Métis tout en explorant les artistes métis d’hier et d’aujourd’hui.

Brandy Stanovich, gestionnaire de FFADA2E+ et conseillère du Pavillon de résilience à Chelsea, Association des femmes autochtones du Canada

Brandy Stanovich est gestionnaire de FFADA2E+ et conseillère du Pavillon de résilience à Chelsea pour l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC). Elle travaille bénévolement comme présidente de l’Indigenous Women of the Wabanaki Territories au Nouveau-Brunswick et, en juillet 2022, elle a été élue deuxième vice-présidente de l’AFAC.

Brandy s’implique dans des causes qui touchent les familles et les communautés autochtones, tant aux niveaux local, national et international. Depuis qu’elle travaille avec l’AFAC, elle a appuyé de nombreuses initiatives, comme l’initiative Change the Bill, et des projets axés sur la langue, les arts, FFADA2E+ et les pavillons de résilience.

Brandy s’investit dans la protection des langues autochtones. Elle a travaillé avec la Première Nation de Woodstock à la création d’un programme d’enseignement de la langue wolastoqey et elle a contribué à l’enseignement de cette langue aux élèves et aux familles. Elle participe également aux travaux de l’AFAC sur la préservation des langues autochtones.

Mère de huit enfants, Brandy aime passer du temps avec sa famille, participer à des activités sur le territoire, assister à des cérémonies de sudation, faire du canot, pêcher, jardiner, voyager, peindre et faire d’autres activités artisanales.

Cora McGuire-Cyrette, directrice générale de l’Ontario Native Women’s Association

Cora McGuire-Cyrette est la directrice générale de l’Ontario Native Women’s Association (ONWA), qui est la plus ancienne et la plus grande organisation de femmes autochtones au Canada. L’ONWA a pour mission de mettre fin à la violence contre les femmes autochtones et leurs familles, et d’assurer un accès égal à la justice, à l’éducation, aux services de santé, à la gérance de l’environnement et au développement économique.

Fière d’être membre de Bingwi Neyaashi Anishinaabek (la Première Nation de Sand Point), Cora utilise sa voix pour défendre les droits des femmes autochtones, cultiver la guérison, créer des espaces sûrs et soutenir les femmes autochtones pour les aider à revendiquer leur rôle de leaders.

Cora a participé à l’élaboration de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes et de l’Enquête nationale sur les FFADA. Elle est actuellement présidente de l’Ontario Aboriginal Housing Services et coprésidente du Conseil consultatif des femmes autochtones de l’Ontario.

Hilda Anderson-Pyrz, présidente du Cercle national des familles et des survivantes du Canada

Hilda est membre de la Nation crie de Nisichawayasihk et est actuellement présidente du Cercle national des familles et des survivantes du Canada. Depuis 20 ans, elle est une militante et une leader infatigable pour prévenir et éliminer la violence fondée sur le sexe et fondée sur la race contre les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones.

Grâce à son travail de plaidoyer sur le terrain, Hilda dit sans relâche la vérité au pouvoir, tenant les systèmes et les structures responsables de la lutte contre le génocide en cours des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones. Elle a fait des présentations aux Nations Unies et dans tout le Canada. Elle est fermement convaincue que chaque membre de la société porte une responsabilité – et fait partie de la solution – dans l’élimination de toutes les formes de violence fondée sur le sexe et sur la race. 

Jennifer Rankin, directrice principale, Association nationale des centres d’amitié, Ottawa

Jennifer est membre de la Première Nation de Batchewana et a vécu à Ottawa toute sa vie. Jennifer est titulaire d’un baccalauréat en études autochtones de l’Université d’Ottawa et possède plus de dix années d’expérience du travail avec divers organismes autochtones nationaux dans le domaine de la santé, de la recherche et de la défense des droits. 

Elle travaille à l’Association nationale des centres d’amitié (ANCA) depuis plus de neuf ans et y gère l’administration des Programmes urbains pour les peuples autochtones, qui fournissent un financement de base aux associations provinciales et territoriales de l’ANCA et aux centres d’amitié de tout le pays. 

En septembre 2022, Jennifer a été promue au poste de directrice principale de l’ANCA. Il s’agit d’un nouveau rôle qui lui permettra de fournir un soutien opérationnel de niveau supérieur au sein de cette association.

Liz Stone, responsable du savoir autochtone au Sir Sanford Fleming College

Liz Stone est responsable du savoir autochtone à la Fleming School of General Arts and Sciences. Elle a occupé différents postes au Fleming College, notamment celui de présidente académique de recherche sur les perspectives autochtones, et elle a été professeure d’études autochtones. Elle a également été directrice générale du Niijkiwendidaa Anishnaabekwewag Services Circle, qui offre des services de conseil aux femmes et aux familles autochtones.

Marjolaine Étienne, présidente de l’association Femmes Autochtones du Québec

Marjolaine Étienne, membre de la nation innue de Mashteuiatsh et collaboratrice de l’Université du Québec en Outaouais au sein du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones, est la représentante des peuples autochtones du Canada au Secrétariat général des Nations Unies. Elle est également membre du Conseil d’administration du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones.

En plus de sa formation en sciences humaines et en travail communautaire à l’Université du Québec à Chicoutimi, Marjolaine Étienne possède une riche expérience professionnelle, avec plus de 15 ans de vie politique et de développement communautaire au sein de la Première Nation innue de Mashteuiatsh. Entre 2003 et 2010, elle a été membre élue au Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean, puis conseillère et vice-cheffe des relations extérieures. Soucieuse de faire entendre la voix des élues autochtones au sein de l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador, elle a mis sur pied un groupe de travail pour leur apporter soutien et formation.

Melanie Omeniho, présidente, Les Femmes Michif OtipemisiwakNote de bas de page * 

Melanie Omeniho est une descendante de la communauté métisse du Lac-Sainte-Anne et est fière d’appartenir à la nation métisse de l’Alberta. Sa carrière politique et militante l’a amenée à jouer un rôle dans le développement et la constitution de l’organisme Les Femmes Michif Otipemisiwak et à être réélue présidente pour trois mandats par les Métisses de tout le pays.

Melanie possède une vaste expérience dans les domaines du développement communautaire, des programmes sociaux et des services à la famille et à l’enfance. Elle a mis sur pied des programmes et revendiqué au nom de sa communauté des changements aux divers programmes sociaux afin de mieux répondre aux besoins des Autochtones. Elle a reçu la Médaille du jubilé de la Reine et a été reconnue pour son travail en éducation, son service à la jeunesse autochtone et sa défense des droits des familles aux prises avec les services d’aide à l’enfance.

Rosemary Cooper, directrice générale, Pauktuutit Inuit Women of Canada

Rosemary Cooper a été promue directrice générale de Pauktuutit le 14 février 2022, après deux ans de mandat en tant que directrice générale par intérim. Rosemary s’est jointe à Pauktuutit en 2016 en tant que conseillère politique principale après avoir été conseillère politique de l’Inuit Tapiriit Kanatami. Avant d’arriver à Ottawa, Rosemary a été membre du gouvernement du Nunavut en tant que sous-ministre adjointe de la Santé et des Services sociaux lorsque le gouvernement a été officiellement établi. Elle a également été sous-ministre adjointe des Affaires exécutives et intergouvernementales. Rosemary est née et a grandi à Iqaluit, au Nunavut. Elle est parfaitement bilingue, inuktitut-anglais.

Kaelyn Mercer, coordonnatrice du Programme Tapui’tjitja’amitj, Native Council of Prince Edward Island

Kaelyn (elle) est une jeune micmaque de Ktaqmkuk qui vit à Epekwitk. Elle a passé des années à défendre les droits de la personne, des animaux et de l’environnement, et à faire du bénévolat auprès de différents organismes qui défendent ces causes. Elle a également été la jeune ambassadrice féministe du Festival du film international de St. John’s. En tant que femme autochtone queer qui se réapproprie sa culture, Kaelyn travaille maintenant comme coordonnatrice du programme Tapui’tjitja’amitj (Deux esprits) auprès du Native Council of Prince Edward Island, apportant du soutien et des programmes pour les peuples autochtones 2ELGBTQQIA+, dans le but de réduire la violence fondée sur le sexe au moyen de la sensibilisation et de l’éducation. Elle se concentre sur la défense des intérêts et le travail autour de la décolonisation, de la lutte contre le racisme et de l’intersectionnalité.

Sheila Isaac, directrice du recrutement postsecondaire et du maintien en poste des Mi’kmaq et des Autochtones au ministère de l’Éducation postsecondaire de la province de la Nouvelle-Écosse

Sheila Isaac est une avocate mi’kmaq de Listuguj, au Québec, et réside à Membertou, en Nouvelle-Écosse. Elle a une fille, Chantal, et deux petits-enfants qui vivent à Saint John, au Nouveau-Brunswick.

Sheila est une experte de renom de l’histoire autochtone et du leadership des femmes autochtones. Elle a été chercheuse et analyste des politiques pour la Commission royale sur les peuples autochtones, l’Assemblée des Premières Nations, l’Association des femmes autochtones du Canada et le Centre d’amitié autochtone Odawa. Sheila a travaillé au sein de sa communauté comme gestionnaire de bande et comme directrice des ressources humaines. Elle a également collaboré avec une équipe d’avocates et d’avocats mi’kmaq sur la décision Marshall de la Cour suprême du Canada. Elle a été conférencière invitée et conférencière principale pour plusieurs organismes, et elle rédige des propositions autochtones pour le gouvernement fédéral.

Sheila siège au Comité de l’éducation autochtone du Conseil des ministres de l’Éducation du Canada.

Sylvia Maracle, consultante, Sylvia Maracle Consulting

Sylvia Maracle a modifié le paysage des programmes et des politiques autochtones en milieu urbain grâce à son éthique professionnelle inébranlable, sa capacité à anticiper les problèmes émergents et son incapacité à accepter les refus. Ses réalisations et son travail auprès de l’Association nationale des centres d’amitié, de l’Association des femmes autochtones du Canada, de l’Assemblée des Premières Nations, du programme national d’aide préscolaire aux Autochtones et de nombreux organismes régionaux et locaux lui ont donné une renommée internationale. Après 43 années au poste de directrice générale de la Fédération des centres d’amitié autochtones de l’Ontario, Sylvia a pris sa retraite pour lancer son propre cabinet de conseil.

Sylvia Maracle parcourt le continent pour rencontrer les Premières Nations, visiter les centres urbains et leur apporter son expertise et son expérience. L’essor d’un réseau national d’organismes de prestation de services, comme les Centres d’amitié, portera ses fruits pendant plusieurs générations. Sylvia a reçu de nombreuses reconnaissances à l’échelle nationale, provinciale et locale pour son travail et ses efforts bénévoles. Sylvia est une Mohawk du clan du loup de Tyendinaga.

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