Approche du gouvernement du Canada sur l’analyse comparative entre les sexes plus

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Le sexe et le genre

Les termes sexe et genre sont souvent utilisés, à tort, de façon interchangeable. Ils doivent tous deux être compris et examiner avec soin pour déterminer l’efficacité des initiatives gouvernementales et leurs répercussions. On pourrait présumer que seul l’un des deux est le facteur en cause, mais il se peut parfois que ce soit l’inverse. Et souvent, une combinaison de facteurs biologiques et socioculturels est en jeu.

Ce n’est pas tout le monde qui souscrit à une conception binaire des catégories du sexe (femme ou homme) ou du genre (féminin ou masculin). Un important dialogue sur l’identité et l’expression de genre est en cours au Canada et dans le monde. Notre compréhension du sexe et du genre, la manière dont nous devons utiliser ces désignations et dans quels cas, continuent d’évoluer. Consultez le cybercours pour une liste de définitions.

Qu’en est-il du « plus »?

L'analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) ne porte pas seulement sur le sexe et le genre, et les groupes de personnes ne sont pas homogènes. Nos expériences sont influencées par l'intersection de divers aspects de notre identité, du contexte dans lequel nous nous trouvons et aussi de notre vécu.

Nous avons tous de multiples facteurs identitaires qui se recoupent et contribuent à faire de nous ce que nous sommes. C’est ce que l’on appelle l’intersectionnalité. Le « plus » fait ressortir le fait que l’ACS ne vise pas seulement le sexe et le genre. L’ACS Plus examine comment de multiples facteurs identitaires sont interdépendants et souvent combinés. L'ACS Plus fournit un cadre permettant de contextualiser l'ensemble des attributs personnels comme le sexe, le genre, la race, l’ethnicité, la religion, l’âge et les handicaps de nature physique ou mentale et fait en sorte que ces facteurs ne limitent pas la réussite et l'inclusion.

Figure 1 : Intersectionnalité

Intersectionality

Figure 1 : Intersectionnalité - Version textuelle

La figure illustre certains facteurs qui peuvent se recouper avec le sexe et le genre. Six formes oblongues de différentes couleurs se chevauchent et sont déployées en éventail. Sur chaque forme sont inscrits deux facteurs identitaires. La forme du milieu comporte les mots « sexe » à la gauche et « genre » à la droite. À partir du mot « sexe », sont inscrits dans le sens des aiguilles d’une montre les autres facteurs identitaires suivants : langue, origine ethnique/race, religion, âge, handicap, lieu de résidence, culture, revenu, orientation sexuelle, et scolarité.

Utilisez l’ACS Plus pour examiner l’ensemble des facteurs croisés de différents groupes de femmes, d’hommes et de personnes de diverses identités de genre, afin d’élaborer, d’exécuter et d’évaluer vos initiatives dans un plus grand esprit d’inclusion.

Faute d’ACS Plus, nous risquons de ne pas voir ou de mal interpréter le vécu d’une grande partie de la population canadienne et, par conséquent, d’élaborer des politiques et des initiatives susceptibles d’accentuer involontairement les inégalités. Il est donc crucial d’appliquer l’ACS Plus afin d’optimiser l’efficacité de toutes les initiatives fédérales.

Pour de plus amples renseignements sur les facteurs croisés de l’identité, veuillez écouter la microleçon vidéo intitulée L’ACS Plus : Au-delà du sexe et du genre.

Notre engagement

Saviez-vous que l’ACS Plus est reconnue comme compétence clé pour appuyer l’élaboration de programmes et politiques efficaces à l’intention de la population canadienne?

Depuis 1995, le gouvernement du Canada s’est engagé à utiliser l’ACS Plus dans l’élaboration de ses politiques, programmes et lois. L’ACS donne aux fonctionnaires fédéraux les moyens d’améliorer constamment leur travail et d’atteindre de meilleurs résultats pour la population canadienne, en les rendant plus sensibles aux circonstances et aux besoins particuliers.

Le gouvernement a récemment renouvelé son engagement envers l’ACS Plus, et s’efforce de promouvoir l’utilisation de cet outil dans l’ensemble des ministères fédéraux.

Pour en savoir plus sur le renouvellement de l’engagement du gouvernement et sa réponse au Rapport du vérificateur général du Canada de 2015 intitulé « La mise en œuvre de l’analyse comparative entre les sexes », consultez le document suivant :

Tout le monde est responsable de l’ACS Plus

Femmes et Égalité des genres Canada joue un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de l’ACS Plus à l’échelle du gouvernement. Toutefois, l’engagement envers l’application de l’ACS Plus est une responsabilité partagée entre tous les ministères et organismes gouvernementaux.

L'ensemble des fonctionnaires du gouvernement fédéral doivent intégrer l’ACS Plus dans leur travail en se posant des questions de fond et en remettant en question leurs suppositions personnelles concernant les différents groupes de femmes, d’hommes et de personnes de diverses identités de genre. Grâce à l’application systématique de l’ACS Plus, les analystes, les chercheuses et chercheurs, les agentes et agents de programme, les évaluatrices et évaluateurs ainsi que d’autres fonctionnaires améliorent constamment leur travail en s’assurant qu’il englobe différents points de vue.

Les fonctionnaires fédéraux sont invités à visiter la page de Femmes et Égalité des genres Canada consacrée à l’ACS Plus dans GCpédia (accessible uniquement sur le réseau du gouvernement du Canada). Elle renferme quantité de renseignements utiles pour mieux intégrer l’ACS Plus dans le travail des ministères et organismes.

Femmes et Égalité des genres Canada :

Organismes centraux :

Ministères et organismes fédéraux :

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Pour de plus amples renseignements sur les rôles et les responsabilités liés à l’ACS Plus dans la fonction publique fédérale, veuillez consulter le module sur les rôles et responsabilités en matière d’ACS Plus du cybercours Introduction à l’ACS Plus.

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